Les Talibans sont bienveillants avec les femmes !<!-- --> | Atlantico.fr
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Des Talibans ont violemment dispersé, samedi à Kaboul, un rassemblement de femmes qui manifestaient pour le droit au travail et à l'éducation, près d'un an après le retour au pouvoir des Talibans en Afghanistan
Des Talibans ont violemment dispersé, samedi à Kaboul, un rassemblement de femmes qui manifestaient pour le droit au travail et à l'éducation, près d'un an après le retour au pouvoir des Talibans en Afghanistan
©Wakil KOHSAR / AFP

Un grand progrès pour l’humanité ?

Ils les ménagent…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le 15 août dernier, la nuit s’est abattue sur l’Afghanistan. Les Talibans victorieux ont appliqué la charia dans ce pays qui était en passe de devenir mécréant. Le sort des femmes en a été particulièrement affecté. Interdiction de travailler. Pas de scolarité après 13 ans : elles auraient pu apprendre des choses néfastes. Obligation de porter le voile intégral.

Elles en souffrent à telle enseigne que certaines d’entre elles sont allées jusqu’à se rebeller. Ce qui n’est pas bien et qui n’est pas conforme à l’enseignement du coran. Elles étaient une soixantaine à manifester dans les rues de Kaboul, réclamant le droit de travailler et d’étudier. Alors que leur vocation est de rester à la maison et de faire des enfants. Les Talibans armés sont arrivés pour les disperser. D’humeur pacifique, ils se sont contentés de tirer en l’air.

Les Afghanes déchaînées ont refusé d’obtempérer. Mais un refus d’obtempérer, c’est comme chez nous, punissable. Alors les talibans les ont frappées à coups de crosse. Ce qui était bien le moins compte-tenu de leurs forfaits. Cet événement n’a suscité aucune dénonciation chez nos féministes. Où étaient Sandrine Rousseau, Caroline de Haas, Danièle Obono et les autres ?

Elles attendent sans doute que des Afghanes soient tuées pour donner de la voix.

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