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L'ancien ministre français Jean-Pierre Chevènement assiste à une cérémonie en hommage au préfet Claude Erignac, à la préfecture d'Ajaccio, en février 2018.
L'ancien ministre français Jean-Pierre Chevènement assiste à une cérémonie en hommage au préfet Claude Erignac, à la préfecture d'Ajaccio, en février 2018.
©JEAN-PIERRE BELZIT / POOL / AFP

Il a rallié Macron !

On essaye de comprendre et on y arrive mal.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Il fut la gauche. La belle gauche à l’ancienne. La gauche laïcarde, républicaine et sociale. La gauche qui prenait soin du peuple. La gauche des hussards noirs de la République.

Rien à voir avec la gauche actuelle qui a revêtu la défroque de l’indigénisme. Si on parle de lui au passé, c’est que Chevènement est entré au royaume des morts dont Macron est le souverain.

Qu’est-ce qui a pris à ce souverainiste de se jeter dans les bras d’un européiste ? Par quelle aberration un homme de son courage et de son envergure a-t-il pu rejoindre un petit marquis d’opérette ?

Comment l’homme de conviction qu’il était a-t-il pu rallier un homme qui n’est que séduction ? Pourquoi le souverainiste qu’il fut s’est-il allié à un mondialiste ? On peut supposer que Chevènement a été subjugué par l’intelligence et le charme de Macron ou qu’il voit en lui le meilleur rempart contre l’extrême droite qu’ila combattue toute sa vie durant.

A l’âge qu’il a, avec la carrière qu’il a eue, on ne peut soupçonner Chevènement de mendier une prébende ou un poste de ministre. C’est donc qu’il a été, comme tant d’autres, envoûté par Macron.

On doit à Chevènement cette phrase restée fameuse : « un ministre ça ferme sa gueule ou si ça veut l’ouvrir, ça démissionne ». En accord avec cet engagement,il démissionnera par deux fois des gouvernements de gauche dont il faisait partie. On aurait bien aimé qu’il « ferme sa gueule » cette fois-ci. Elisabeth Lévy avec laquelle il fonda le Cercle Marc-Bloch doit être en deuil. Nous aussi...

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