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Politiqueil y a 13 heures
Des manifestants se tiennent derrière une banderole sur laquelle on peut lire : « Face à l’extrême droite, riposte unie », en soutien au groupe antifasciste La Jeune Garde, visé par une procédure de dissolution engagée par le ministre français de l’Intérieur, près de la préfecture du Rhône à Lyon, le 6 mai 2025. Le Conseil des ministres français a annoncé, le 12 juin 2025, la dissolution du mouvement antifasciste La Jeune Garde, ainsi que celle du groupe d’extrême droite Lyon Populaire.
Des manifestants se tiennent derrière une banderole sur laquelle on peut lire : « Face à l’extrême droite, riposte unie », en soutien au groupe antifasciste La Jeune Garde, visé par une procédure de dissolution engagée par le ministre français de l’Intérieur, près de la préfecture du Rhône à Lyon, le 6 mai 2025. Le Conseil des ministres français a annoncé, le 12 juin 2025, la dissolution du mouvement antifasciste La Jeune Garde, ainsi que celle du groupe d’extrême droite Lyon Populaire. © AFP or licensors
Dissolution

La dissolution de la « Jeune garde » sera-t-elle validée par le Conseil d’Etat ?

En Conseil des ministres, l’exécutif a décidé la dissolution simultanée de « La Jeune Garde », groupe antifasciste lié à Raphaël Arnault, et de « Lyon Populaire », émanation de la mouvance d’ultra-droite. Deux structures accusées de faire de la violence un mode d’action légitime. Si l'ultra-gauche s’apprête à contester le décret devant le Conseil d’État, l’expérience récente – notamment avec l’affaire des Soulèvements de la Terre – montre que l’issue juridique reste incertaine. Car entre volonté politique, insécurité juridique et logique de proportionnalité, le Conseil d’État conserve la main sur le sort de ces dissolutions, bien au-delà de la lettre de la loi.

La dissolution de la « Jeune garde » sera-t-elle validée par le Conseil d’Etat ?