
Junk food : quand quelques jours suffisent à perturber la mémoire
Longtemps accusée d’être responsable d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires, la junk food révèle aujourd’hui des effets bien plus insidieux : des altérations cognitives rapides, observées dès les premiers jours d’un régime déséquilibré. Hyperactivité neuronale, mémoire affaiblie, addiction alimentaire, les chercheurs alertent sur le lien direct entre alimentation industrielle et santé cérébrale. L’adolescence, phase clé du développement du cerveau, apparaît comme le moment le plus critique. À terme, ces comportements alimentaires accroissent aussi le risque de maladies neurodégénératives, rappelant qu’une alimentation saine n’est pas qu’une question de silhouette, mais de survie cognitive.