Danièle Obono : « mangez vos morts » ! <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Un tweet de Danièle Obono suscite une polémique.
Un tweet de Danièle Obono suscite une polémique.
©Emmanuel DUNAND / AFP

Miam, miam…

Amis nécrophages, c’est pour vous.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

La députée insoumise est fréquemment sous les feux de l’actualité. Pas pour le meilleur. Mais le plus souvent pour le pire.

Elle a cru bon de commenter la manifestation parisienne de solidarité avec les femmes d’Iran. Et ça ne lui a pas plu. Son tweet explique pourquoi. Danièle Obono est prudente et vigilante. Elle ne va pas se commettre pour n’importe quoi avec n’importe qui. 

Elle se définit elle-même, sur sa page officielle, comme une « afro-féministe ». Quelle formule faudrait-il alors employer pour les féministes qui n’ont pas eu la chance de venir du continent africain ? A vous de trouver.

Voici son tweet. « Salut à toutes et à tous. Sauf à ceux qui instrumentalisent la lutte des femmes iraniennes pour faire oublier l’oppression des femmes en France ». Danièle Obono est donc une opprimée. Comme toutes les autres femmes en France ! Et en particulier – c’est évident – les femmes d’origine africaine.

Elle atteint le sommet avec la dernière phrase de son tweet : « mangez vos morts », lance-t-elle à ceux qu’elle dénonce. Il va donc nous falloir déterrer les corps de nos parents et de nos grands-parents pour une bouffe. En attendant ce délicieux festin, nous suggérons à Danièle Obono de manger ses mots.

À Lire Aussi

« Le blanc quitte ma ville » : et il l’a quittée !

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !