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Affaire de l’amende de Sarkozy : l’ancien avocat de l’UMP, Philippe Blanchetier, témoin assisté
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Débat technique

L’ex-avocat de l’UMP, Philippe Blanchetier, était convoqué mercredi 17 décembre au pôle financier afin de savoir si la fameuse note rédigée en 2013 par ses soins pour régler les deux amendes d’un total de 516 615 euros était oui ou non de complaisance.

Gilles Gaetner

Gilles Gaetner

Journaliste à l’Express pendant 25 ans, après être passé par Les Echos et Le Point, Gilles Gaetner est un spécialiste des affaires politico-financières. Il a consacré un ouvrage remarqué au président de la République, Les 100 jours de Macron (Fauves –Editions). Il est également l’auteur d’une quinzaine de livres parmi lesquels L’Argent facile, dictionnaire de la corruption en France (Stock), Le roman d’un séducteur, les secrets de Roland Dumas (Jean-Claude Lattès), La République des imposteurs (L’Archipel), Pilleurs d’Afrique (Editions du Cerf).

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Comme Atlantico l’avait annoncé, l’ancien avocat de l’UMP, Me Philippe Blanchetier a été entendu ce mercredi 17 décembre, par les juges Renaud Van Ruymbeke, René Grouman et Serge Tournaire.

>>>>>>>>> Affaire de l’amende de Sarkozy : le défilé se poursuit au pôle financier

Toute la question, au cours de cette audition, était de savoir si la fameuse note rédigée en 2013 par l’avocat estimant que le mouvement gaulliste pouvait se substituer à Nicolas Sarkozy pour régler les deux amendes d’un total de 516 615  euros était oui ou non de complaisance. Si elle l’était, l’ancien avocat de l’UMP risquait la mise en examen pour complicité d’abus de confiance. Au cours d’un débat très technique, en s’en référant à la chronologie des évènements, Me Emmanuel Marsigny conseil de Me Blanchetier est parvenu à convaincre les juges que cette consultation n’était en rien de complaisance. D’où la décision des magistrats de placer Me Blanchetier sous le statut de témoin assisté.

C’est dire qu’aujourd’hui, par ricochet, l’ancien candidat à la présidentielle de 2012,  Nicolas Sarkozy dont les comptes de campagne ont été invalidés par le Conseil constitutionnel – ce qui avait entraîné le paiement des fameuses amendes (des sanctions administratives en réalité) peut souffler… D’autant plus que fin novembre, il a décidé de rembourser l’UMP qui avait, en novembre 2013, régler ces deux amendes en ces lieux et place.

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