Eagles of Death Metal de retour à Paris : un "devoir sacré" pour le chanteur Jesse Hugues<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
Les Eagles of Death Metal en concert.
Les Eagles of Death Metal en concert.
©Reuters

Show must go on

Les Eagles of Death Metal, le groupe de rock qui jouait au Bataclan le soir des attentats du 13 novembre, ont relancé leur tournée samedi à Stockholm et seront mardi à l’Olympia.

Jesse Hugues, leader du groupe Eagles of Death Metal, dit avoir été "chargé par Dieu" de revenir jouer à Paris, dans un entretien accordé à l'AFP samedi 13 février à Stockholm où le groupe se produisait pour la première fois depuis le Bataclan.

"Après toutes ces semaines, on avait besoin de vous. Vraiment besoin", a-t-il lancé durant le concert au millier de fans présents dans la salle, mais il n'a pas fait d’allusion directe aux attentats du 13 novembre.Après ce concert suédois, le groupe sera mardi à l'Olympia pour un concert chargé d'émotions. Tous ceux qui assistaient au concert du 13 novembre, qui affichait complet avec 1.500 billets vendus, ont été invités. Des rescapés du Bataclan et des proches des victimes seront présents, mais certains ont décliné l'invitation, soit parce qu'ils ne sont pas en état de s'y déplacer, soit parce qu'ils considèrent qu'il est encore trop tôt.

Pour Jesse Hughes, l’objectif est de "terminer" le concert tragiquement interrompu. Cette date est "bien plus qu’un spectacle. Il a un but et une responsabilité bien au-delà du divertissement".

Baptisée le "Nos Amis Tour", cette tournée compte deux autres dates en France, à Nîmes le 2 mars et à Lille le 7 mars. Pour éviter d’alimenter un éventuel "marché noir" autour de la soirée de l’Olympia, des places sont "régulièrement" mises en vente, a précisé cette semaine le producteur Nous Productions.

Ce concert, du fait des nombreuses invitations, ne générera pas de bénéfice, ont précisé les organisateurs.

Lu dans Libération

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !