5 % d’économies budgétaires lorsqu’on est dans un pays au "bord de la falaise", ça tient plus des médecines douces que de l’amputation à la sauvage.
il y a 11 heuresLe Réseau Atlantico
Best-Of du 14 au 20 décembre
Hugues Serraf est journaliste et écrivain.
Il a dirigé le pôle de presse automobile du groupe Bertelsmann Information Professionnelle, avant de développer les sites Internet de l’hebdomadaire spécialisé L’argus et de lancer l'hebdomadaire pour tablettes de Slate.fr.
Il est notamment l'auteur du Petit dictionnaire (modérément) amoureux de Marseille (Gaussen, 2018), de Les docks de Marseille (L'Aube, 2017), de Ils sont fous ces juifs (Éditions du Moment, 2012), de L'anti-manuel du cycliste urbain (Berg, 2010) et de Petites exceptions françaises (Albin Michel, 2008).
Ses derniers romans : La vie, au fond, Intervalles, 2022 ; Le dernier juif de France, Intervalles, 2020 ; Deuxième mi-temps, Intervalles, 2019 ; Les heures les plus sombres de notre histoire (L'Aube, 2016) et Comment j'ai perdu ma femme à cause du tai chi (L'Aube, 2015).
5 % d’économies budgétaires lorsqu’on est dans un pays au "bord de la falaise", ça tient plus des médecines douces que de l’amputation à la sauvage.
Olivier Faure veut faire reconstruire Mayotte par les riches. OK, mais ne devaient-ils pas déjà financer la retraite à 60 ans, combler le trou de la sécu et rembourser la dette ?
A une enquête argumentée du Figaro sur le traitement partisan du conflit Israël-Hamas par Le Monde, le "quotidien de référence" n’a rien à répondre. C’est gênant.
Les Mahorais sont de vrais gens, pas juste des outils rhétoriques désincarnés pour sans-frontiéristes indifférents à leur avenir.
Syndicats de salariés (hors CGT) et organisations patronales, pour une fois réunis, alertent sur les conséquences socio-économiques concrètes de la crise institutionnelle.
François Bayrou veut conserver sa mairie de Pau pendant son séjour à Matignon. Il a des arguments mais ça laisse planer un doute sur la durée de son CDD.
Lorsque ses gosses chopent une mauvaise note, le député insoumis débarque-t-il à l’école pour casser la figure du prof ?
Ayant déjà fait sauter Michel Barnier sur le Budget, la France insoumise va tenter de faire tomber la Commission européenne sur le Mercosur. Ça risque d’être moins fastoche.
Pour la porte-parole de Lutte ouvrière, l’assassinat du patron d’une entreprise qu’on n’aime pas est un bon début mais ça reste très insuffisant.
Les Etats-Unis ouvrent grand la porte aux industriels étrangers, la France la claque au nez de ses propres investisseurs. Le risque existe qu’il s’agisse des mêmes.
Cette dette soit-disant monstrueuse, c’est tout juste la moitié de l’épargne des Français. « Tapons dedans », suggère l’ancien ministre des Finances.
En matière de choix de modes de transports pour leurs produits, les industriels n’ont pas de religion. Ils cherchent juste l’efficacité et la fiabilité au meilleur coût.
Changement de pied chez les Insoumis, qui se « réjouissent à 100 % » de la chute d’un dictateur syrien jusqu’alors érigé en rempart anti-impérialiste.
La retraite a remplacé les 35 heures comme sujet obsessionnel. C’est déprimant, mais moins que lorsque les gouvernements chuteront sur l’euthanasie ou la crémation.
Hier les fonctionnaires étaient en grève, demain ce sera le tour des cheminots. La chute d’un gouvernement n’empêche apparemment pas de continuer à vouloir le faire tomber.
Nous ne savons tellement plus compter qu’on finit par saisir l’origine de nos problèmes budgétaires. Mais comment passe-t-on de la médaille Fields au bonnet d’âne ?
Notre vivier autochtone étant manifestement épuisé, allons recruter nos dirigeants ailleurs.
La prise d’Alep par les djihadistes laisse les Insoumis muets comme des carpes farcies ashkénazes : "On est potes avec lesquels, au juste ?".
Les agences d’intérim tirent le signal d’alarme : le nombre de candidats au job aurait fondu comme neige au soleil.
Avec du talent et de la volonté, on peut donc restaurer en cinq ans à peine une oeuvre collective millénaire pourtant donnée pour morte. Est-ce déclinable ?