Google et Yahoo, internet

<h3 class="s2">1 &ndash; Aux trois boulets</h3>Non ce n&rsquo;est pas le nom d&rsquo;un café bien connu des turfistes, ni celui des principaux candidats à la primaire de la droite, du centre, etc.Mais une référence à ce qui plombe la France et continuera de la tirer vers le bas dans les années qui viennent si une rupture drastique et cohérente n&rsquo;est pas opérée en 2017.Tout d&rsquo;abord, s&rsquo;affranchir d&rsquo;une Union européenne et d&rsquo;un Euroland qui meurent à petit feu. Depuis trois ans, le pompier Mario Draghi tente de sauver cette construction bancale en battant monnaie de singe. Mais la relance n&rsquo;est pas au rendez-vous, singulièrement en France, et le système bancaire donne des signes inquiétants de strangulation. La baisse de sa rentabilité dans son cœur de métier, le prêt avec intérêt, finit par le rattraper. L&rsquo;économie des pays du sud de l&rsquo;Europe, France comprise, continue de souffrir d&rsquo;un euro surévalué par rapport au dollar et au yuan. Draghi chasse les mouches à coup de marteau&nbsp;: au lieu d&rsquo;agir directement sur les taux de change il rachète de la dette publique pour des montants sans cesse plus élevés.Mou-Président, qui fait semblant de nous gouverner pour encore quelques mois, loin d&rsquo;œuvrer à la renégociation des traités, s&rsquo;est borné à monter dans ce train monétaire fou pour continuer de financer une bureaucratie à laquelle il ne veut pas s&rsquo;attaquer.Et les candidats de droite, que disent-ils sur ce sujet&nbsp;? Ils sont d&rsquo;une prudence de serpent, aucun ne veut prendre le problème à bras-le-corps et exiger une modification des missions de la Banque centrale européenne. Ils seront donc autant paralysés que par le passé s&rsquo;ils adviennent au pouvoir&nbsp;; devant quémander à Bruxelles, Francfort et Berlin de quoi nourrir les clientèles de l&rsquo;Etat dit providence.Sur ce sujet, deuxième boulet, il est vrai que tous les candidats à la primaire de la droite, du centre, etc.&nbsp;entendent soumettre la chose publique à une cure d&rsquo;amaigrissement allant du sévère au famélique. Cela est nécessaire à la condition toutefois que cela soit utile. Mais, précisément, espérer mener des réformes drastiques tout en conservant le corset de l&rsquo;euro est irréaliste et même dangereux.On ne court pas un marathon avec des semelles de plomb. Aussi bien De Gaulle que Thatcher, en entreprenant des réformes libérales, s&rsquo;étaient empressés de procéder à des dévaluations, lubrifiant et antalgique nécessaires aux lourdes chirurgies qu&rsquo;ils engageaient.Bref, la droite en les murs, sur ce sujet, persiste dans une erreur qui ne pourra provoquer que la vive et rapide résurgence de la gauche et de l&rsquo;extrême-gauche. Il sera inévitable d&rsquo;engager un bras-de-fer avec les syndicats, notamment du secteur public. Mais si les résultats économiques ne sont pas rapidement probants, l&rsquo;effet boomerang sera terrible et discréditera la droite pour longtemps.Enfin, troisième boulet, qui prend hélas parfois des allures de bombes, le communautarisme musulman se répand et prend un tour de plus en plus réactionnaire et bigot. On se demande dans quel environnement et véhicule de fonction vivent et circulent ceux qui ne le voient pas. Certains, comme Juppé, éludent largement le problème. D&rsquo;autres, comme Sarkozy, en parle beaucoup mais s&rsquo;attachent à des solutions superficielles. Tant que la laïcité stricte ne sera pas introduite dans l&rsquo;espace public et que le régime des allocations familiales et autres aides ne sera pas réformé pour être réservé à des dépenses dans des services publics respectant les principes de cette même laïcité, le mal continuera à nous ronger. Le péril démographique est bien pire que celui du terrorisme. <a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/naissances-voila-nouveau-visage-france-que-dessinent-chiffres-insee-laurent-chalard-xavier-saincol-2835552.html" target="_blank">Une très récente étude de l&rsquo;Insee montre à quel point la natalité dans les familles de parents nés en France et les familles de parents nés à l&rsquo;étranger diverge</a>.Il faut que les belles âmes se fassent une raison&nbsp;: la &laquo;&nbsp;fachosphère&nbsp;&raquo; a sur ce point raison et la &laquo;&nbsp;gauchosphère&nbsp;&raquo; a tort. C&rsquo;est dur pour cette dernière mais c&rsquo;est ainsi.Il est donc indispensable que le ou la future président(e) en tienne compte plutôt que de poursuivre sur le chemin ensablé où les autruches enfouissent leurs têtes.Arriverons-nous, dans ces conditions, à éviter un Hollande de droite&nbsp;? Peu importe le nom qui apparaîtra sur la photo du vainqueur, ce qui compte est bel et bien un engagement clair sur les trois sujets précités, qui n&rsquo;apparaît chez aucun &laquo;&nbsp;Républicain&nbsp;&raquo; et que même le Front national, économiquement chevènementiste, ne prend pas avec cohérence.Certes, sur tous ces sujets, les candidats à la primaire de la droite, du centre, etc. peuvent espérer jouer au plus malin comme l&rsquo;actuel président, ne pas dire précisément ce qu&rsquo;ils vont faire, ou bien mentir sur l&rsquo;ampleur des réformes.Les médias systémiques vont naturellement tenter de nous vendre, dans les mois qui viennent, un Hollande de droite à défaut de pouvoir nous imposer Macron, trop pied-tendre pour le job. Il suffira d&rsquo;évaluer les projets des uns et des autres au regard de ces trois critères pour savoir qui soutenir et même s&rsquo;il faut en rallier un, ce qui n&rsquo;est pas une obligation.Car la seule nécessité absolue pour la droite, le centre, etc. est d&rsquo;éviter à la France un Hollande de droite, du centre, etc. Nous avons depuis bientôt cinq ans à l&rsquo;Elysée un anti-modèle parfait. Servons-nous en, il suffit de faire le contraire de ce qu&rsquo;il a fait dans tous les domaines.<h3 class="s2">2 &ndash; RSA la coupe</h3>Parmi les techniques utilisées par notre Enfumeur national pour faire semblant de réduire les dépenses de l&rsquo;Etat, le transfert non parfaitement compensé de charges aux collectivités locales est une des plus éprouvées.Au pire, avec le décalage dans le temps, l&rsquo;impact sur le niveau de la fiscalité et des dépenses est un peu différé, au mieux personne ne se rend compte de ce jeu pervers à somme nulle. Las&nbsp;! Du fait du marasme économique persistant et des dérives classiques de l&rsquo;assistanat, les dépenses de RSA flambent et certains départements sont au bord de la rupture financière.Mais l&rsquo;Etat n&rsquo;en a cure. Il se goberge, depuis son soi-disant &laquo;&nbsp;plan de lutte contre la pauvreté&nbsp;&raquo;, lancé en 2013, de l&rsquo;augmentation sur cinq ans du minima social de 10 %. Mais c&rsquo;est aux départements de payer et l&rsquo;Etat n&rsquo;a couvert que 61,3% des dépenses d&rsquo;allocation du RSA en 2015 contre 65,7% en 2014 et 90% en 2009. Une véritable arnaque.Si les départements cessent de verser le RSA à la fin de l&rsquo;année, ce sera l&rsquo;émeute dans beaucoup de chaumières. Il faudra donc que le gouvernement augmente son fonds de compensation et le déficit budgétaire affiché de plus de 500 millions d&rsquo;euros. Bruxelles est prié de continuer à faire semblant de ne rien voir. Décidément, la voltige comptable devient un vrai casse-tête.<h3 class="s2">3 &ndash; Mauvais rails vers l&rsquo;échafaud</h3>On pourra bientôt voyager en wagons TGV sur des lignes à moyenne et faible vitesses. Le &laquo;&nbsp;sauvetage&nbsp;&raquo; d&rsquo;Alstom Belfort prend des allures vivement grotesques.Mou-Président envisagera-t-il bientôt de fournir de la brioche à tous ceux qui réclament du pain afin de soutenir la boulangerie&nbsp;française ?Cela vous rappelle quelqu&#39;un(e)&nbsp;?

Présidentielle 2017 : comment éviter un Hollande de droite ?

Chroniques du pot aux roses

<h3 class="s2">1 &ndash; Trou-Président</h3>Le gouvernement vient de relever à 2,1 % au lieu de 1,75 % l&#39;objectif national de progression des dépenses d&#39;assurance-maladie (Ondam) pour 2017, soit 700 millions d&#39;euros supplémentaires.Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, est furieux&nbsp;: &quot;Relâcher l&#39;Ondam, comme la tentation pourrait se faire jour, apparaîtrait comme une solution de facilité non exempte de risques&quot; disait-il avant d&rsquo;apprendre la nouvelle.Dans son rapport, la Cour des comptes souligne que les objectifs affichés par le gouvernement pour 2016 et 2017 sont truqués, certaines cotisations sociales des praticiens et médecins hospitaliers ayant été effacées par un tour de passe-passe comptable. Grâce à ce jeu d&#39;écriture, 540 millions d&#39;euros de dépenses se sont évaporés en 2017 et 810 millions sur deux ans. Leur réintégration conduirait à afficher un &quot;Ondam&quot; supérieur de 0,25 point en 2017, en surplus bien sûr du dérapage admis par le gouvernement.Et tout cela se fera sans prendre en compte les cadeaux électoraux de Dilapidou-Président, non prévus dans le plan triennal de rééquilibre des comptes de la Sécu. La hausse de 0,6 % du point d&#39;indice dans la fonction publique hospitalière à partir de février va coûter 410 millions en 2017, auxquels il faut ajouter 325 millions dus à l&#39;accord de revalorisation des carrières.Les cliniques réclament des moyens pour augmenter la rémunération des infirmiers : l&#39;addition salariale dans le monde hospitalier pourrait être de 860 millions l&#39;année prochaine. Auxquels il faut ajouter 400 millions d&#39;euros de revalorisation des médecins libéraux.&nbsp;&quot;Afin de réaliser effectivement les objectifs d&#39;économies du plan triennal tout en prenant en compte l&#39;effet des mesures nouvelles, et sans prendre en considération les incidences des négociations conventionnelles avec les autres professions libérales de santé [dentistes, kinésithérapeutes...], ce sont 2 milliards supplémentaires par rapport aux 4,1 milliards déjà programmés qui devraient ainsi être dégagées en 2017&quot;, écrit la Cour dans son rapport.Le trou est profond et il ne se comble pas aussi vite que le gouvernement l&#39;affirme pointent les magistrats financiers. La baisse prévisible de 1,7 milliard d&#39;euros du déficit en 2016&nbsp;&quot;intègre, de manière très discutable, un produit exceptionnel de CSG de 700 millions d&#39;euros, écriture comptable qui ne correspond à aucune recette supplémentaire&quot;, a critiqué Didier Migaud, avant d&#39;enfoncer le clou :&nbsp;&quot;L&#39;assurance maladie devrait conserver en 2016 un déficit massif, qui ne se réduirait en réalité que faiblement par rapport à 2015, une fois retiré le &quot;produit exceptionnel de CSG&quot;.Bref, déjà habitué à manipuler chiffres et statistiques, François Hollande se livre à des acrobaties comptables de plus en plus périlleuses qui seront autant de bombes budgétaires à retardement pour son successeur. Rappelons que Le motif principal de la destitution de la présidente brésilienne est une manipulation comptable, appelée &quot;pédalage budgétaire&quot;, qui lui a permis de masquer la réalité du déficit budgétaire du pays, aidant à sa réélection en&nbsp;2014.Ce n&rsquo;est pas en France que ce genre de chose arriverait...<h3 class="s2">2&nbsp; &ndash; Chef d&rsquo;œuvre en péril</h3>Quelle ne fut pas la surprise des visiteurs du palais de l&rsquo;Elysée, lors de la journée du patrimoine, de découvrir le bureau présidentiel garni d&rsquo;un occupant roide et ravi, béat dans son fauteuil, souriant aux quidams interloqués qui le mitraillèrent à coups d&rsquo;iPhone et autres Samsung.On eût dit un singe en cage et c&rsquo;est heureux qu&rsquo;aucun citoyen de base ne lui ait lancé de banane, d&rsquo;autant qu&rsquo;à la différence de ce qui se produisit naguère avec Taubira la justice n&rsquo;aurait pu qualifier l&rsquo;acte de raciste. Comme il ne bougeait guère, le seul primate ayant le même comportement porte le nom de Paresseux.De mauvais esprits se sont aussitôt gaussés, suggérant que Mou-Président serait en son palais comme au musée Grévin. C&rsquo;est oublier que son double figure déjà dans cet établissement. Il faudrait donc parler de sosie. Mais, à ce stade, on ne sait plus où est l&rsquo;original et où est la copie.A propos, savez-vous entre quels François figure François Hollande dans la liste des effigies de Grévin&nbsp;? François, duc de Guise et François Ravaillac. Un assassiné et un assassi, tous deux au motif de guerres de religion&nbsp;! Brrrr. Croisons les doigts pour qu&rsquo;il ne s&rsquo;agisse pas d&rsquo;un mauvais présage.Et, en attendant, espérons pour lui qu&rsquo;un jour prochain son Premier ministre n&rsquo;ait à lui dire&nbsp;: &quot;- C&rsquo;est une élection&nbsp;? - Non Cire, c&rsquo;est une destitution&nbsp;!&quot;<h3 class="s2">3 &ndash; Musulmania</h3>Le rapport de l&rsquo;Institut Montaigne ayant eu beau s&rsquo;efforcer de sous-estimer le nombre de musulmans en France et le raidissement bigot qui les touche, il ressort de sa lecture attentive que les lois républicaines sont perçues par une large partie d&rsquo;entre eux comme contraires à leurs aspirations.Au moins un million de musulmans sont favorables à la charia dont, on ne le dira jamais assez, l&rsquo;apologie ou la défense pourrait parfaitement être sanctionnée en France sur le fondement de la bien-pensante loi du 1er juillet 1972 sur la lutte contre le racisme. Cette dernière a en effet introduit le délit de &quot;provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l&#39;égard d&#39;une personne ou d&#39;un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée&quot;. Ce que plusieurs sourates du coran prévoient expressément à l&rsquo;égard des non musulmans, Juifs et &quot;Associateurs&quot;, c&rsquo;est-à-dire Chrétiens en particulier.Le politiquement correct est une arme à double tranchant.<h3 class="s2">4 &ndash; Au secours, les JO reviennent&nbsp;!</h3>Décidément, toutes les villes dont les élus ont deux sous de jugeote, décident de renoncer à leurs candidatures aux JO. C&rsquo;est désormais le cas de Rome.Bientôt, il n&rsquo;y aura plus que Paris en lice, l&rsquo;occasion pour Hidalgo et sa bande de rajouter une sérieuse couche de gaspillages et de dilapidation sur les pauvres finances de la ville dont elles ont hélas la gestion.

Pot aux roses Elysée François Hollande

Dilma Rousseff va être destituée pour avoir truqué les comptes publics au Brésil

Dilma Rousseff va être destituée pour avoir truqué les comptes publics au Brésil. Pendant ce temps à l’Elysée...

<h3 class="s2">1 - A poil ou évaporée : le cruel destin d&rsquo;<a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/pietonnisation-voies-berges-anne-hidalgo-veut-elle-achever-interdire-paris-aux-pauvres-florence-berthout-2831939.html" target="_blank">Anne Hidalgo</a></h3>Ne reculant devant aucune statistique suspecte, Anne Hidalgo a fait établir par sa Direction de la Voirie des chiffres qui prétendent démontrer que les embouteillages n&rsquo;ont pas augmenté démesurément depuis son diktat de la voie expresse rive droite. Le trafic se serait é-va-po-ré ! On est prié d&rsquo;articuler.Il lui a quand même fallu concéder une augmentation du nombre de véhicules sur les quais hauts de 13 à 73 % selon les heures. C&rsquo;est de l&rsquo;évaporation lourde, ça madame.&nbsp;Surtout, les véhicules chassés de cet axe se répandent un peu partout dans Paris à la recherche d&rsquo;itinéraires de contournement, diffusant la pollution comme Bernard Cazeneuve répand les migrants entre les communes. Mais là, curieusement, mis à part sur le boulevard Saint Germain (+ 41 % tout de même) on ne dresse pas de statistiques.En matière d&rsquo;enfumage, le pire est toutefois atteint par l&rsquo;épouvantable chiffre de 2 500 décès annuels que la pollution aux particules fines provoquerait à Paris. Il y en aurait même 6 500 dans le Grand Paris, selon Hidalgo. La droâââte pro-bagnole est quasiment criminelle à l&rsquo;entendre.Quand on regarde ces affirmations de plus près, on constate qu&rsquo;il ne s&rsquo;agit que de décès qui surviendraient avec une prématurité de deux ans. Le chiffre est d&rsquo;ailleurs donné au conditionnel par l&rsquo;organisme qui le mentionne alors qu&rsquo;Hidalgo le présente à l&rsquo;indicatif. En réalité, ces statistiques procèdent d&rsquo;une étude ancienne, conduite par la Commission européenne au début des années 2000.&quot;On ne peut pas comptabiliser directement le nombre de décès dus à la pollution atmosphérique car les affections respiratoires, cancers du poumon ou accidents vasculaires cérébraux peuvent être provoqués par de nombreux facteurs. Il n&#39;y a pas de pathologie traceuse mais un faisceau d&#39;éléments convergents&quot;, avouait au Monde en mars 2013 Agnès Lefranc, adjointe au directeur du département santé et environnement de l&#39;Institut de veille sanitaire (InVS). &quot;Il s&#39;agit donc de se baser sur des études épidémiologiques qui ont établi une corrélation statistique entre les niveaux de pollution aux particules fines et des risques pour la santé. En mesurant les niveaux de pollution à un moment donné et le nombre de personnes exposées, on peut ensuite réaliser une modélisation pour obtenir le nombre d&#39;années de vie perdues et de décès.Toutefois, les chiffres sont toujours entourés d&#39;une marge d&#39;incertitude.&quot;Figurez-vous que le nombre de décès annuel à Paris est de 14 000 ces dernières années en moyenne. Si l&rsquo;on prêtait foi aux dires d&rsquo;Hidalgo, ce serait donc près de 20 % des morts parisiens qui seraient victimes des particules fines ! Les affections cardio-vasculaires, Alzheimer et le grand âge ne sont rien face à ce mal épouvantable.Mieux vaut pour Hidalgo ne pas rappeler non plus que ces fameuses particules fines sont produites à plus de 70 % par d&rsquo;autres que les automobiles, essentiellement les dispositifs de chauffage.&nbsp;Enfin, alors que la mairie se vante d&rsquo;avoir fait reculer la circulation de 28 % depuis 2001, la pollution et le nombre de morts auraient dû suivre la même courbe. Pourtant, il n&rsquo;en a rien été.Bref, cette fermeture absurde, sans alternative, d&rsquo;une voie d&rsquo;intérêt national qui va réduire la mobilité des actifs, pourrir la vie de centaines de milliers de gens et appauvrir Paris est justifiée par des chiffres approximatifs, hypothétiques et fondés sur d&rsquo;autres facteurs que ceux évoqués pour une pure raison de propagande.Face au réel, les socialistes, notamment parisiens, n&rsquo;ont jamais eu de réponse que dans l&rsquo;évaporation des mensonges et la communication.Remarquez, certains élus PS sont moins dogmatiques que d&rsquo;autres. Ainsi la ville de Rennes vient-elle de renoncer à la baisse autoritaire de la vitesse de circulation sur sa rocade, concédant qu&rsquo;elle avait été un échec. Comme me l&rsquo;a écrit un ami scientifique et néanmoins lecteur : &quot;C&#39;est mathématique : à trafic constant, la distance entre automobiles se réduit proportionnellement à la vitesse. Donc à Rennes on est passé de &quot;fluide&quot; à &quot;encombré&quot; du simple fait de la limitation à 70 km/h. A ceci s&#39;ajoute la perte de temps ainsi que la pollution accrue (l&#39;optimum étant à 90).&quot;Hidalgo, qui a réduit elle aussi à 70 la vitesse sur le périphérique parisien, ne fera jamais preuve d&rsquo;une telle capacité d&rsquo;amendement soyez-en sûrs.Pour ceux qui résisterait à l&rsquo;évaporation, Bruno Julliard, premier adjoint d&rsquo;Hidalgo, a trouvé une autre solution pour amuser la galerie : la mise à poil. Un camp de nudistes va donc être ouvert dans ce paradis tropical qu&rsquo;est Paris. C&rsquo;était indispensable puisque Berlin, l&rsquo;autre capitale gérée par des socialo-verdistes et qui s&rsquo;appauvrit elle aussi de jour en jour, l&rsquo;a fait.On ne sait pas encore si cet Eden sera installé près d&rsquo;un camp de migrants, d&rsquo;une salle de shoot ou d&rsquo;un centre des cultures d&rsquo;islam. Les Paris sont tout vert.<h3 class="s2">2 - Ras le Pôle !</h3>Inutile de se farcir l&rsquo;esprit de statistiques en tout genre. Retenez bien ce chiffre. Entre mai 2012 et août 2016, depuis le début de la mandature Hollande, ce sont un million deux cent onze mille bienheureux supplémentaires qui ont rejoint les cohortes de Pôle emploi, malgré l&rsquo; &quot;alignement des planètes&quot; dont toute l&rsquo;Europe a bénéficié sauf la France.Question subsidiaire : quelle espérance de vie au chômage le Français moyen a-t-il gagné depuis que les particules socialistes se sont répandues dans l&rsquo;atmosphère ?<h3 class="s2">3 - Economie pré-électorale</h3>Il a bien fallu l&rsquo;avouer : ce sont <a class="Colorbox" href="http://www.atlantico.fr/pepites/budget-etat-depensera-74-milliards-nets-plus-qu-en-2016-2833815.html" target="_blank">près de 7,4 milliards d&rsquo;euros de dépenses supplémentaires que le gouvernement va engager en 201</a>7. A Bruxelles, ils ne doivent pas être au courant.Dernier alibi en date : la lutte contre le terrorisme. C&rsquo;est du reste la même explication qui nous est servie pour le ralentissement brutal de l&rsquo;activité et la hausse du chômage cet été.Si Daech n&rsquo;existait pas, la propagande gouvernementale l&rsquo;aurait inventé.

Pot aux roses Les Bronzés

Les Bronzés font du socialisme

Les Bronzés font du socialisme (et du nudisme à Paris)

Politique

<h3 class="s2">1 &ndash; Trump, un Berlusconi isolationniste</h3>Comme souvent, gauche bien-pensante, bellâtres hollywoodiens et commentateurs sentencieux jouent à se faire peur. Un odieux raciste, un clown démagogue s&rsquo;apprêterait à s&rsquo;emparer de la grande Amérique, jouant de l&rsquo;idiotie crasse d&rsquo;un électorat de petits blancs désemparés.La réalité est pourtant bien plus simple. Aux Etats-Unis comme ailleurs, beaucoup de gens en ont assez qu&rsquo;on leur serine l&rsquo;air de la reprise et du retour de la prospérité alors qu&rsquo;ils n&rsquo;en ressentent rien si ce n&rsquo;est la conscience diffuse de la montée de la dette publique, grosse de périls financiers. Trump est un peu l&rsquo;enfant surprise du Quantitative Easing, cette croissance de papier.Il y a aussi l&rsquo;inquiétude devant la pression migratoire, elle-même accentuée par les disparités économiques et le persistant dynamisme démographique des pays &laquo;&nbsp;du Sud&nbsp;&raquo; qui déjoue les prévisions de tempérance reproductive énoncées jusque ces dernières années.Trump, homme rompu aux affres des affaires et à toute forme de ruse et de dissimulation ne mérite évidemment ni excès d&rsquo;honneur ni indignité. Il faut le croire lorsqu&#39;il dit qu&rsquo;il mettra son expérience de la négociation au service de la fonction présidentielle, dans un continuum de rouerie qui inclut politique et business.S&rsquo;il est élu, il ne sera très probablement pas le chef d&rsquo;Etat que craignent ses détracteurs, d&rsquo;autant plus qu&rsquo;il serait largement choisi sur sa bonne mine et sa faconde plus que sur le fond d&rsquo;un discours où peu de mesures concrètes sont énoncées. Bref, il demande aux Américains de lui faire confiance, semblable en cela à tous les politiciens avant lui.Du reste, et au risque de surprendre, Trump est un peu un Obama avec d&rsquo;autres moyens, comme la guerre l&rsquo;est de la politique. L&rsquo;un comme l&rsquo;autre font un choix stratégique majeur&nbsp;: l&rsquo;isolationnisme. Simplement, Obama le fait plus discrètement.&nbsp;Le président démocrate laisse largement les Européens se débrouiller face aux crises moyen-orientales. Trump le ferait avec moins de vergogne, n&rsquo;hésitant pas à abandonner le terrain à Poutine qui ne pourra d&rsquo;ailleurs que s&rsquo;y enliser et affaiblir son empire à peine renaissant.Trump assumera sans complexe des mesures protectionnistes autant vis-à-vis des hommes que des marchandises. Mais le mur entre le Mexique et l&rsquo;oncle Sam est déjà édifié pour un tiers de sa longueur et Washington a la main leste dans les procédures antidumping lancées contre les étrangers ou les sanctions financières imposées aux banques qui ont enfreint des règles qu&rsquo;il est seul à avoir énoncé. BNP-Paribas en a fait l&rsquo;amère expérience.La vie politique apprend au citoyen aguerri qu&rsquo;il finit toujours par regretter un peu son vote. Les anarchistes et les sceptiques traduisent cela par la célèbre formule qui fait des élections un piège à cons.Ceux qui voteront Trump ne se &quot;trumperont&quot; pas plus que les autres non plus qu&rsquo;ils ne seront &quot;trumpés&quot;. Le nouveau Donald d&rsquo;Amérique est une sorte de Berlusconi américain, homme d&rsquo;affaires, de communication et de spectacles, habitué des frasques et des flamboyantes conquêtes qui enchantent l&rsquo;univers des écrans petits, moyens ou grands.C&rsquo;est bien parce que le peuple, au fond, a senti qu&rsquo;il n&rsquo;était pas si dangereux que cela qu&rsquo;il pourrait en novembre lui apporter majoritairement ses suffrages au grand dam des bien-pensants et mal-comprenant, ainsi qu&rsquo;il arrive régulièrement dans ce type de show qu&rsquo;on appelle désormais démocratie représentative.<h3 class="s2">2 &ndash; De quoi la haine de Trump est-elle le nom&nbsp;?</h3>Reste à élucider les motifs des éructations dont Trump est la cible de la part des moralisateurs globalisés.&nbsp;Ces braves gens ont besoin d&rsquo;un exutoire à leur malaise. Car leur idéologie &quot;rousseauiste&quot; est devenue inopérante dans tous les domaines.Que font par exemple les belles âmes de gauche pour combattre l&rsquo;islam réactionnaire&nbsp;? Rien. Tout ce qu&rsquo;elles trouvent à dire est que les immigrés (ici) ou les lointains descendants d&rsquo;esclaves (aux Etats-Unis) à la énième génération demeurent les victimes de la méchanceté et de l&rsquo;injustice néo-libérales. Plutôt que d&rsquo;affronter le nouveau fascisme bigot, le gouvernement français baisse les bras et s&rsquo;apprête à le laisser agir dans les entreprises. Et, plutôt que de s&rsquo;emparer du problème, les dogmatiques petits bras vont s&rsquo;acharner sur Trump, repoussoir commode et péril fantasmé.Autre rêve de gauche en lambeaux, la bureaucratie qui se sert des pauvres comme alibi pour justifier ses avantages. En France, les entreprises publiques prennent l&rsquo;eau quelles que soient leurs protections et leurs monopoles, cf. la SNCF, EDF ou Areva. Au même moment, des jeunes manipulés s&rsquo;émeuvent d&rsquo;une loi dérégulant timidement un marché du travail qui les promet pourtant au chômage. Tout cela ne fait que révéler l&rsquo;ampleur du conditionnement idéologique d&rsquo;une population largement formée par l&rsquo;éducation nationale et employée ou protégée par l&rsquo;Etat à des degrés divers.Les penseurs formatés vont-ils pour autant entreprendre leur auto-critique&nbsp;? Que nenni. Ce sera tellement plus simple et confortable de retrouver les antiques réflexes qui aidèrent à conspuer Nixon, Reagan, Thatcher ou Bush 2 en leur temps.Puisque la démocratie moderne est un jeu qui procède par élimination, tous ces gens finissent par rendre Trump sympathique.<h3 class="s2">3 &ndash; Erdogan de fer et main de&nbsp;velours</h3>Les Turcs ont la grosse tête&nbsp;! Voyant qu&rsquo;ils ont affaire à des Européens pleutres et divisés, ils font sans cesse monter les enchères et espèrent obtenir six milliards d&rsquo;euros et des visas en pagaille pour leurs ressortissants. Une fois encore, la solution est simple malgré les apparences et ne nécessite que du courage politique.Il faut être cohérent&nbsp;: si les Européens veulent sauver leurs Etats providence et toutes leurs fanfreluches socialisantes, il faut rendre les frontières européennes infranchissables quitte à éloigner violemment les clandestins, sans se soucier des cris d&rsquo;orfraie du HCR et autres associations payées pour les pousser.Car les soi-disant réfugiés qui affluent dans l&rsquo;Union n&rsquo;en sont pas, pour la quasi-totalité d&rsquo;entre eux. Ils ne fuient pas de péril immédiat et pourraient parfaitement rester là où ils se trouvent actuellement, Jordanie ou Turquie&nbsp;; sans même parler de tous ceux qui viennent de beaucoup plus loin et ne quittent pas des zones de conflit.Et si la Turquie veut nous les adresser&nbsp;quand même ? Hé bien dénonçons les accords de libre-échange avec elle et rétablissons des contrôles étanches entre ses frontières et celles de l&rsquo;Union européenne. L&rsquo;état de l&rsquo;économie turque se rappellera très vite au mauvais souvenir d&#39;Erdogan.Merkel et ses employés viennent de découvrir les attraits de l&rsquo;expulsion des &laquo;&nbsp;migrants&nbsp;&raquo;. La presse socialisante et subventionnée, le Monde en tête, s&rsquo;émerveille de ce revirement alors qu&rsquo;elle célébrait il y a trois mois encore la merveilleuse générosité de la chancelière&nbsp;! Elle n&rsquo;a pourtant pas encore bu la lie du calice puisque la solution Erdogan ne fonctionnera pas. Seule restera l&rsquo;horrible réalité d&rsquo;une nécessaire dureté. Gauche, encore un effort pour être réactionnaire&nbsp;!

Qui craint le gros méchant Trump ?

<h3 class="s2">1 &ndash; Lèse-Moujesté</h3>C&rsquo;est indigne et scandaleux ont vitupéré Valls et Le Foll. C&rsquo;est vrai quoi, on ne traite pas un chef de l&rsquo;Etat, un représentant de la France, comme cela. Et en public, au milieu des bouses par-dessus le marché&nbsp;!Les incidents du Salon de l&rsquo;agriculture doivent en tout cas nous faire réfléchir. Comme Sarkozy en 2012, du jour où Hollande se sera déclaré candidat, dès les primaires ou à l&rsquo;élection présidentielle, il est de règle qu&rsquo;il ne bénéficie plus de la protection accordée au président de la République par les forces de l&rsquo;ordre pour mener sa campagne. Moyennant quoi, au vu de ce qui vient de se passer, vous pouvez être sûr qu&rsquo;il ne pourra plus mettre un pied hors de l&rsquo;Elysée. La route de la candidature sera jonchée de jet de patates et de tomates. Pire que sur une application Périscope ! Son incapacité à gouverner risque de devenir physiquement palpable et la tentation du&nbsp;repli dans le bunker de l&rsquo;Elysée très forte.C&rsquo;est à se demander pourquoi on trouve encore des impétrants prêts à subir pareils affronts et avanies...Cela étant, l&rsquo;une des injures du paysan de Paris qui croisa brièvement le chemin présidentiel tient en une simple et solide interpellation&nbsp;: &laquo;&nbsp;bon à rien&nbsp;&raquo;. En soi, aucun de ces termes n&rsquo;est injurieux. Et leur rapprochement est en réalité tout ce qu&rsquo;il y a de plus descriptif. Le gros problème de François Hollande est en effet qu&rsquo;en aucun domaine son action ne peut être qualifiée de &laquo;&nbsp;bonne&nbsp;&raquo;.Depuis 2012, il n&rsquo;aura fait que louvoyer, dresser les uns contre les autres et tirer parti des faiblesses et fragilités de ses adversaires, comme il s&rsquo;y employait autrefois à la tête du parti socialiste. Ce qu&rsquo;il a fait de mieux est larmoyer lors des cérémonies d&rsquo;hommage aux victimes de l&rsquo;islamisme mais même cet exercice, accompagné de chansons sirupeuses qui tutoyaient l&rsquo;obscénité, avait un air emprunté et artificiel. D&#39;autant que l&rsquo;évitement systématique de l&rsquo;identité et de la religion des assassins conférait aux cérémonies un caractère surréel.Au mieux, François Hollande aura différé, manipulé, évité. Jamais il n&rsquo;aura bien fait.&nbsp;Les masses suivent un chef quand elles croient à sa supériorité. C&rsquo;est cette absence totale qui mine le plus notre président.&nbsp;Fait rarissime dans l&rsquo;histoire des études d&rsquo;opinion, pour la première fois, moins d&#39;un électeur sur deux ayant voté François Hollande à la présidentielle en 2012 lui accorde sa confiance.<h3 class="s2">2 &ndash; Quand les migrants soutiennent le plan B !</h3>Avis aux Varoufakis de tous pays et de tout parti. Leur recherche d&rsquo;un fameux &laquo;plan B&raquo; pour sortir de l&#39;Euroland bute sur le fait que dénoncer l&rsquo;euro conduirait mécaniquement au rétablissement d&rsquo;un strict contrôle des changes. Pour les banques et les échanges électroniques, la chose est possible quoi que coûteuse et complexe. Mais les gens épargnent aussi avec leurs pieds : le rétablissement des frontières physiques et l&rsquo;omniprésence douanière seraient nécessaires pour éviter la fuite des capitaux.Or, par une splendide ruse de l&rsquo;Histoire, voilà que l&rsquo;invasion migratoire actuelle est en train de contraindre les Etats à rétablir ce type de surveillance. Il suffira de mettre un gabelou à côté d&rsquo;un pandore et le plan B pourra devenir réalité, avec son cortège de privation de liberté et de déclin économique rapide. Merci qui ? Merci Merkel !<h3 class="s2">3 - Le novernement</h3>Tout Paris bruit des rumeurs de démission de Manuel Valls, décidé à monter sur une chaloupe avant le naufrage du pédalo présidentiel. Le vote des lois est sans cesse repoussé, les réformes constitutionnelles enlisées. Le pouvoir donne un sentiment de déliquescence. Les seules mines réjouies sont celles de Placé et Cosse qui pourront dire un jour, au coin d&rsquo;un âtre ou sous un pont, qu&rsquo;ils furent jadis ministres. Alors que le gouvernement n&rsquo;a en rien dû affronter les manifestations qui émaillèrent le vote du CPE sous Villepin, le voilà reculant déjà devant une simple pétition en ligne et une menace de l&rsquo;Unef. Tu quoque apparatchiki&nbsp;! Il sent ses adversaires prêts à se coaliser et tente de feinter mais, de cette manœuvre, ne sortira au mieux qu&rsquo;un texte étiolé, un fantôme de réforme. El Khomri en aurait fait un burn out ! Envisager que des salariés votent la durée de leur travail sans s&rsquo;en remettre à des accords de branche, voilà qui, dans la France ultra-conservatrice, suffit à paralyser l&rsquo;Etat. Ce qui est terrible, c&rsquo;est que le discours anticapitaliste le plus ignorant de la réalité de la production de richesses continuera, après Hollande, d&rsquo;infecter la gauche.<h3 class="s2">4 &ndash; L&rsquo;argent de l&rsquo;hélicoptère</h3>Comme l&rsquo;échec du Quantitative easing est de plus en plus évident, de bons esprits retrouvent le chemin du déficit budgétaire et, mieux encore, l&rsquo;idée de la distribution de pouvoir d&rsquo;achat à la volée, selon la vieille image friedmanienne du lâcher de billets de banque par hélicoptère. Cette solution mirifique ne fonctionnerait pas mieux que la précédente et ce pour les mêmes raisons&nbsp;: à qui profiterait cette distribution&nbsp;? Donnera-t-on 1.000 dollars à chaque Ghanéen&nbsp;? 10&nbsp;000 à chaque Inuit&nbsp;? 495,7 à chaque Zoulou&nbsp;? 1 milliard à chaque Français ? J&rsquo;ai une nette préférence pour cette dernière hypothèse.Seules quelques monnaies pourraient servir de support à cette relance par la consommation et il n&rsquo;y a aucune clé de répartition rationnelle qui permettrait d&rsquo;en faire bénéficier ceux qui ont en le plus besoin et consommeraient le plus. Tout cela n&rsquo;a plus rien à voir avec le vrai ressort du capitalisme schumpétérien : la destruction créatrice et l&rsquo;innovation. Les banquiers centraux ont pris le pouvoir et contribuent à répandre le poison étatique.La simple évocation de cette distribution, un jeu d&rsquo;esprit et une provocation chez Friedman, montre le degré de désarroi des milieux financiers. Sur des marchés dévoyés et dénaturés qui se réjouissent lorsque la croissance ralentit car ils espèrent une intervention des banques centrales, cette idée saugrenue devient presque logique &hellip; La prochaine étape étant l&rsquo;interdiction faite aux particuliers d&rsquo;utiliser des espèces, un pas de plus sur la route de la servitude et une singulière contradiction avec l&rsquo;argent distribué par hélicoptère.<h3 class="s2">5 &ndash; La femme du César</h3>Question&nbsp;: quelle chance un réalisateur tournant un film sur la tueuse d&rsquo;enfant qui a décapité le bambin dont elle avait la garde en Russie au cri d&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;Allah Akbar&nbsp;!&nbsp;&raquo; aurait de décrocher un César&nbsp;? Le sujet est pourtant passionnant.

Pot aux roses Hollande "bon à rien" - salon de l'agriculture

"Bon à rien" : la meilleure définition de Hollande donnée par un agriculteur

"Bon à rien" : et si la meilleure définition de François Hollande avait été donnée par un agriculteur en colère ? 

Chroniques du Pot aux Roses

<h3 class="s2">1 - Pagnolade à l&rsquo;Elysée</h3>On se souvient de la recette du &quot;Picon-citron-curaçao&quot;, donnée par César à Marius : un petit tiers de curaçao, un gros tiers de citron, un bon tiers de Picon et un grand tiers d&rsquo;eau.&nbsp;&quot;Marius&nbsp;: Mais ça fait quatre tiers ? César&nbsp;: Exactement. J&#39;espère que cette fois, tu as compris. Marius&nbsp;: Dans un verre, il n&#39;y a que trois tiers ! César&nbsp;: Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers&nbsp;! Marius&nbsp;: Eh non, ça ne dépend pas. Même dans un arrosoir, on ne peut mettre que trois tiers. César (triomphant)&nbsp;: Alors, explique-moi comment j&#39;en ai mis quatre dans ce verre&nbsp;!&quot;Mou-Président s&rsquo;est directement inspiré de ces pages immortelles de la littérature française dans le bilan qu&rsquo;il a tiré hier à Carcassonne de ses trois années de mandat. Ce fut un vrai festival de cynisme et de mensonge débridé. Il s&rsquo;est d&rsquo;abord gargarisé des réformes de structure et d&rsquo;urgence qu&rsquo;il n&rsquo;a pas faites pour annoncer que, désormais, il pourrait commencer à redistribuer de l&rsquo;argent ! La preuve, dit-il ? Il a annoncé des baisses d&rsquo;impôts. La réalité des quatre vingt milliards de hausses soigneusement ciblées sur ceux qui ne votent pas pour lui, c&rsquo;est-à-dire les cadres à moyens et hauts revenus ayant famille nombreuse, est occultée. Ne reste que la vague promesse de micro-baisses pour le noyau dur de son électorat. Mais peu importe puisque personne ne relèvera l&rsquo;enfumage auto-satisfait. Cela nous fait déjà un bon tiers.Autre méthode éprouvée et très gros tiers lui aussi : se parer des plumes d&rsquo;autrui. Si les taux d&rsquo;intérêt baissent, c&rsquo;est qu&rsquo;il a effrayé la finance depuis son discours du Bourget, dit-il en substance. Et bien non, c&rsquo;est parce que, dans le monde entier, les banquiers centraux apeurés émettent à qui mieux-mieux de la monnaie pour porter le système à bout de bras. Ce recul est du reste la source principale des rares économies budgétaires faites par Hollande. Mais les taux commencent déjà à remonter car la planète financière est sourdement inquiète. Il faut des doses sans cesse plus grandes de câlinothérapie de Draghi et Yellen pour calmer son angoisse.Troisième tiers (pas provisionnel celui-là) : Hollande a réorienté l&rsquo;Europe et permis la baisse de l&rsquo;euro ! Ledit tiers est tout aussi frelaté que les deux précédents. Ce recul est dû essentiellement à la croissance pâlichonne de l&rsquo;Euroland qui finit par triompher de tous les efforts faits par les Américains et les Chinois pour sous-évaluer leur devise face à la nôtre. De toute façon, aujourd&rsquo;hui encore, l&rsquo;euro est surévalué au regard des piètres performances de l&rsquo;économie française.Dernier et quatrième tiers : la restauration de nos finances publiques puisque, nous dit notre lider minimo de retour de Cuba : &quot;les 3 % de déficit budgétaire, nous les aurons mais à notre rythme&quot;. Hollande oublie simplement que ledit rythme se traduit déjà par un retard de trois ans sur ses engagements initiaux et que ces fameux 3 % restent toujours des promesses.&quot;Cela permettra de ne pas s&rsquo;endetter au-delà de nos capacités&quot;, conclut-il sans rougir tout en crevant bientôt le plafond d&rsquo;une dette supérieure à la richesse produite en un an. On se demande bien où il va placer la limite de nos capacités.Moralité de cette recette élyséenne revue et corrigée par notre Pagnolo national : &quot;il faut garder l&rsquo;esprit de réformes, rien n&rsquo;est pire que le statu quo&quot;. Mais il est chante &quot;marchons, marchons&quot; comme les choeurs d&rsquo;opéra, en faisant du surplace, fermement décidé à ne plus rien faire que jeter de la poudre aux yeux et préparer les élections de 2017.Dire le contraire de ce que l&rsquo;on fait et faire le contraire de ce que l&rsquo;on dit pour en venir à ne plus rien faire du tout : voilà le vrai bilan de trois années d&rsquo;enfumage. Mais cela ne saurait suffire car ...<h3 class="s2">2 - Le sociétal est fatal aux Socialos</h3>Puisque Mou-Président ne peut plus rien mener de sérieux en matière économique ou financière si ce n&rsquo;est espérer que la conjoncture astrale, dite alignement des planètes, lui soit favorable, il s&rsquo;emploie à distraire l&rsquo;opinion avec des réformes &quot;sociétales&quot; censées ne rien coûter ou presque.L&rsquo;inconvénient est qu&rsquo;elles sont d&rsquo;un usage malaisé et à double-tranchant. Nous en avons la démonstration avec la énième réforme du collège, qui consiste essentiellement à déshabiller Peter et Remus pour habiller Paulus et Romulus selon le principe des vaseux communicants qui désormais triomphe en politique.Personne ne comprend plus grand-chose à cette transformation de l&rsquo;enseignement du latin, du grec et de l&rsquo;allemand en modules novlangués de baratin pédagogiste. Mais tout le monde, dans les collèges, ressent que cela ne peut conduire qu&rsquo;à la confusion. Prétendre combattre l&rsquo;élitisme sans moyens nouveaux dans un environnement bureaucratique figé ne mènera qu&rsquo;au nivellement par le bas. Même les enseignants, clientèle chérie du parti socialiste, finissent par s&rsquo;émouvoir de cette piètre tactique qui consiste à faire du mouvement pour le mouvement en brouillant les pistes. &nbsp;Le seul véritable atout de Hollande et de ses suppôts est qu&rsquo;il est difficile pour leurs nombreux opposants de droite et de gauche d&rsquo;opérer une jonction. Le &quot;Jour de colère&quot; de 2013 fut sans lendemain, miné par quelques groupuscules extrémistes que les médias se firent un plaisir de monter en épingle. La &quot;réforme&quot; des collèges pourrait être un thème trans-partisan et anti-hollandais parfait. Le ciment des révoltes prend toujours de manière inattendue. Mais Hollande le sait. Aussi sera-t-elle discrètement et rapidement vidée de son contenu par un pouvoir qui ne peut plus prendre aucun risque, même sociétal.&quot;Errare humanum est, perseverare hollandum&quot;. Qu&rsquo;est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Il n&rsquo;y a plus personne en salle de prof pour le traduire ...<h3 class="s2">3 - Passoire made in Europa</h3>Incapables d&rsquo;empêcher l&rsquo;afflux d&rsquo;immigrés économiques sur des barcasses de fortune, les Etats européens se voient suggérer l&rsquo;adoption de quotas par la Commission. Flairant le danger politique qui pourrait alimenter les Rumpublicains &reg; et le Front Jeune-Lepéniste &reg;, les Vallseurs &reg; proclament qu&rsquo;ils ne veulent pas de ces quotas.Mais ils n&rsquo;ont rien à proposer pour couper la pompe aspirante. Dès que l&rsquo;Allemagne et l&rsquo;Angleterre se décideront à refouler les clandestins, France et Italie se retrouveront avec des dizaines de milliers d&rsquo;individus supplémentaires à prendre en charge chaque année, pour ne pas parler de centaines de milliers. Le climat de concorde communautaire qui règne dans notre pays va s&rsquo;en trouver prodigieusement conforté ...<h3 class="s2">4 - Visiblement minoritaires</h3>Autre recette du pastis de Hollande bientôt suggérée par le barman Cambadélis : ne nommer que des ministres issus de minorités visibles, faire des procès à ceux qui critiquent leurs politiques en invoquant le racisme, déclarer fous et faire interner ceux qui persisteraient, tels de vulgaires maires dits suicidaires, secouer le tout ... et voilà les élections de 2017 gagnées d&rsquo;avance ! Enfin presque.A lire, du même auteur : &quot;<a class="Colorbox" href="http://www.amazon.fr/marche-lemmings-2e-mort-Charlie/dp/2875152572/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430932155&amp;sr=8-1&amp;keywords=la+marche+des+lemmings" target="_blank">La marche des lemmings&hellip; ou la 2e mort de Charlie - Le pouvoir de la manipulation et la manipulation au pouvoir</a>&quot;, publié <a class="Colorbox" href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152572" target="_blank">chez Ixelles Editions</a>, 2015. Pour acheter ce livre,<a class="Colorbox" href="http://www.amazon.com/marche-lemmings-mort-Charlie-French-ebook/dp/B00X0TLOFI/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430910373&amp;sr=8-1&amp;keywords=La+marche+des+lemmings&amp;tag=a0660-21" target="_blank"> </a><a class="Colorbox" href="http://www.amazon.fr/marche-lemmings-2e-mort-Charlie/dp/2875152572/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430932155&amp;sr=8-1&amp;keywords=la+marche+des+lemmings" target="_blank">cliquez ici</a>.<img alt="" height="356" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/capture_3.jpg" width="238" />

Le cocktail Hollande : réforme sociétale enfumage et auto-satisfaction

Le surlendemain des attentats, le 9 janvier, à l&rsquo;initiative d&rsquo;Anne Hidalgo, la fabrique à événementiel de la municipalité se remit promptement en branle : extinction des lumières de la tour Eiffel, Conseil de Paris extraordinaire, message de soutien aux victimes et à leurs proches. Charlie Hebdo fut fait citoyen d&rsquo;honneur de la ville au terme d&rsquo;une procédure expresse qui pulvérisa tous les records de célérité. Deux kakemonos géants furent dévoilés sur le parvis de l&rsquo;Hôtel de ville, &laquo; Nous sommes Charlie &raquo; et &laquo; Paris est Charlie &raquo;. Un autre fut installé rue de Rivoli : &laquo; Charlie Hebdo, citoyen d&rsquo;honneur de la Ville de Paris &raquo;.Hollande, le Parti socialiste et leurs communicants comprirent immédiatement qu&rsquo;il ne fallait pas être en reste. Le principe d&rsquo;une manifestation sous la houlette de l&rsquo;État fut acquis dès le 8 janvier. Elle devint immédiatement l&rsquo;une des préoccupations essentielles du pouvoir, aussi importante que la traque des assassins. Les services de la préfecture de police seront en effet mobilisés avec des moyens jamais vus dans des délais aussi courts pour un événement imprévisible trois jours plus tôt.Le grand rassemblement fut d&rsquo;abord fixé au samedi 10. Mais Matignon et l&rsquo;Élysée voulaient, sous prétexte de sécurité, lui donner le plus grand retentissement possible, en permettant notamment la venue de chefs d&rsquo;État et de gouvernement étrangers. À la demande de Valls, il fut donc reporté au lendemain. François Lamy, ancien ministre du gouvernement Ayrault, en fut le maître de cérémonie principal au nom du Parti socialiste.Les autres partis de gauche s&rsquo;y associèrent et Valls contacta dès le jeudi 8 janvier Nicolas Sarkozy pour y convier l&rsquo;UMP. La récupération impliqua quasi immédiatement tout l&rsquo;appareil d&rsquo;État. Ce report d&rsquo;une journée par le gouvernement avait aussi pour avantage de rapprocher deux initiatives qui risquaient de se concurrencer. Les organisations dites antiracistes avaient en effet appelé à des rassemblements le dimanche à Paris et dans d&rsquo;autres villes françaises pour refuser &laquo; le fanatisme et la violence &raquo;. &laquo; La LDH, la Licra, le Mrap et SOS Racisme appellent tous les citoyens à sortir de chez eux partout en France le dimanche 11 janvier à 14 h 30 en hommage aux victimes de la tuerie de Charlie Hebdo &raquo;, selon un communiqué de la LDH (Ligue des droits de l&rsquo;homme).Ces organisations entendaient se retrouver place de la République à Paris, encore elle, &laquo; ainsi que dans toutes les villes de province afin de manifester la cohésion nationale face à des terroristes dont l&rsquo;idéologie djihadiste se nourrit de nos divisions &raquo;, indiquait SOS Racisme. Pour renforcer le sentiment d&rsquo;unité, les organisateurs souhaitaient manifester &laquo; sans mot d&rsquo;ordre ni slogan, sans banderole ni bannière &raquo;.Ce rassemblement se voulait distinct de la &laquo; marche républicaine &raquo;, prévue pour la veille à l&rsquo;appel du Parti socialiste, du Parti communiste, d&rsquo;Europe Écologie Les Verts, du Mouvement républicain et citoyen et du Parti radical de gauche.La décision gouvernementale de reporter d&rsquo;un jour le défilé des partis obligea chacun à se joindre à l&rsquo;autre.Ceux qui douteraient du souci de surfer sur l&rsquo;émotion collective remarqueront que c&rsquo;est le lendemain même de l&rsquo;attaque de Charlie Hebdo et la veille de celle de l&rsquo;hypermarché casher, avant donc que les coupables ne soient neutralisés, que la grande machine à récup&rsquo; était lancée plein pot par le régime... C&rsquo;était la diversion ici et maintenant !Précisément donc, c&rsquo;est pour se regrouper, se compter, exclure par défaut ceux qui leur ressemblent et qui pourtant veulent leur mort, que les Charlie se sont rassemblés. Les Charlie sont des brebis sentant l&rsquo;odeur du loup mais qui ne le reconnaissent pas car il a pris lui aussi l&rsquo;apparence d&rsquo;un ovin.Ne pouvant ou ne voulant désigner leurs bourreaux, ces victimes potentielles se sont unies autour des figures symboliques des premiers sacrifiés. De manière très significative, à aucun moment, dans le défilé géant du 11 janvier, le nom, le visage ou même la moindre référence aux meurtriers ne sont apparus. On ne nomme pas Dieu, ils ne nommèrent pas le diable. À un péril sans identité, on ne répond que par des slogans vagues.Face à un communautarisme qui les effraie mais qu&rsquo;ils ne veulent pas explicitement dénoncer, les Charlie ont créé pour une journée une autre forme de communauté, très &laquo; bobo &raquo;, très blanche, très bien-pensante. Formée pour beaucoup d&rsquo;individus exerçant des métiers intellectuels ou artistiques et para-artistiques, au statut parfois précaire, cette société est faiblement cimentée par une culture assez lâche, au sens de peu affirmée, définie et contraignante. Elle est désarmée face à des individus mus par une idéologie primaire, totalitaire, embrigadante et haineuse.Les manifestants du 11 janvier étaient certes encadrés et discrètement manipulés. Mais ils n&rsquo;avaient ni guides ni leaders apparents. Pas même d&rsquo;égérie, de Frigide Barjot ou d&rsquo;Isabelle Thomas, de porte-parole ou de figure symbolique. Indice supplémentaire, le défilé des chefs d&rsquo;État et de gouvernement avait lieu à distance du peuple, il n&rsquo;ouvrait pas la voie de masses réunies derrière eux.(...)Ce discours officiel sur le refus de l&rsquo;amalgame et de la stigmatisation fut aussitôt repris, comment s&rsquo;en étonner, par la plupart des politiciens de gauche et une large fraction de ceux de droite. François Hollande, le jeudi 15 janvier, rendant une opportune visite à l&rsquo;Institut du monde arabe à Paris, adressa un message aux &laquo; musulmans, premières victimes du fanatisme, du fondamentalisme et de l&rsquo;intolérance &raquo;.Les musulmans premières victimes des Kouachi et de Coulibaly ? On aurait pu penser qu&rsquo;il s&rsquo;agissait des juifs ou des caricaturistes.À croire que, pour Hollande, Coulibaly s&rsquo;était rabattu sur une épicerie casher faute de boucherie halal à prendre d&rsquo;assaut porte de Vincennes !Le président fixa pour l&rsquo;occasion la doxa que chacun devait respecter pour avoir droit de séjour dans la cité médiatique : &laquo; Nous devons refuser les amalgames et les confusions. Les Français de confession musulmane ont les mêmes droits, les mêmes devoirs que tous les citoyens. Ils doivent être protégés.&nbsp;La laïcité y concourt, elle respecte toutes les religions... Les actes anti-musulmans comme antisémites doivent être punis sévèrement... &raquo; Hélas pour cette construction intellectuelle fragile, le refus de l&rsquo;amalgame est lui-même un amalgame puisqu&rsquo;il postule que, quelles que soient les différences de comportement ou d&rsquo;agressivité entre les adeptes des religions, quelle que soit l&rsquo;importance variable du fondamentalisme au sein de ces croyances, elles doivent toutes être traitées pareillement. Les spécificités sont niées au nom de l&rsquo;égalité, dérive classique des idées faibles.Après les crimes des Kouachi et de Coulibaly, nous eûmes droit, répétons-le, à une double diversion : celle qui, grâce à la manifestation du 11 janvier, distrayait les masses de la constatation des carences du pouvoir et celle qui, grâce à l&rsquo;appareil idéologique de la gauche, les distrayait d&rsquo;une mise en cause de la communauté musulmane.&nbsp;A lire : &quot;<a class="Colorbox" href="http://www.amazon.fr/marche-lemmings-2e-mort-Charlie/dp/2875152572/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430932155&amp;sr=8-1&amp;keywords=la+marche+des+lemmings" target="_blank">La marche des lemmings&hellip; ou la 2e mort de Charlie - Le pouvoir de la manipulation et la manipulation au pouvoir</a>&quot;, publié <a class="Colorbox" href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152572" target="_blank">chez Ixelles Editions</a>, 2015. Pour acheter ce livre,<a class="Colorbox" href="http://www.amazon.com/marche-lemmings-mort-Charlie-French-ebook/dp/B00X0TLOFI/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430910373&amp;sr=8-1&amp;keywords=La+marche+des+lemmings&amp;tag=a0660-21" target="_blank"> </a><a class="Colorbox" href="http://www.amazon.fr/marche-lemmings-2e-mort-Charlie/dp/2875152572/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430932155&amp;sr=8-1&amp;keywords=la+marche+des+lemmings" target="_blank">cliquez ici</a>.<img alt="" height="356" src="/" width="238" />

Comment la marche du 11 janvier a été organisée avant même la fin des attentats

Bonnes feuilles

"Je suis Charlie " : Comment le gouvernement a organisé la manifestation du 11 janvier avant même que les attentats ne soient terminés

<h3 class="s2">1 - Vie et mort d&rsquo;un bloggeur athée</h3>Commençons ce Pot aux Roses par un hommage à Ananta Bijoy Das, troisième victime en quelques mois, sous des coups de machette, de musulmans bengalis qui lui reprochaient de tenir un blog islamo-incompatible. La liberté d&rsquo;expression fait des progrès rapides dans le monde entier en ce moment.&nbsp;<h3 class="s2">2 - Bwana François</h3>Il se vendait autrefois, car elle seraient interdites aujourd&rsquo;hui, des cartes postales drolatiques, toutes noires et ainsi légendées : &quot;combat de nègres dans un tunnel&quot;. Il faut reconnaître à notre président un talent pour enfumer à ce point son environnement qu&rsquo;on y voit comme dans ce tunnel quand on l&#39;observe.&nbsp;L&rsquo;affaire a pris un tour planétaire. François Hollande a d&#39;abord inauguré un énorme centre de la repentance négrière construit à frais dispendieux sous des cocotiers tricolores. Les festivités, nous apprend le Point, ont coûté huit millions d&#39;euros. Mais qu&#39;est-ce que t&#39;as comme argent Doudou dis donc !&nbsp;La repentance, c&#39;est comme le mouvement perpétuel, on n&#39;en voit jamais le bout. Ainsi les Hongrois, descendants d&#39;Attila qui ravagea nos villes et nos plaines, nous doivent au bas mot cent milliards d&#39;euros. Il faudra songer à les réclamer à Viktor Orban. C&#39;est autre chose, vous l&#39;avouerez, que l&#39;aumône post colonialiste d&#39;un centre culturel en Guadeloupe.&nbsp;Repentance bien ordonnée commence en tout cas par soi-même. Les Domiens ont de la chance : ils envoient des députés en France et auront leur beau bâtiment. Les Haïtiens en ont moins : ils ne votent pas chez nous. Notre président les a d&#39;abord assurés par presse interposée que leur préjudice était irréparable et qu&#39;il ne serait donc pas réparé. Un peu comme feu Edgar Faure qui, lors du pot de départ d&#39;un de ses subordonnés, déclara qu&#39;irremplaçable il ne serait pas remplacé. &quot;Je suis venu rembourser une dette morale&quot; a-t-il ajouté. C&#39;était moralement irréprochable mais en euros sonnants et trébuchants les Haïtiens ont réalisé que cela ne pesait pas lourd ! Ce trait d&#39;humour noir pouvait être considéré comme une insulte et il fut accueilli fraîchement dans l&#39;île. Cette bévue se solda par la promesse de quelques dizaines de millions d&#39;euros pour rénover leur système éducatif. Le plaisir pervers et narcissique de se croire supérieur en se moquant de tous résiste mal au décalage horaire et aux fortes chaleurs. Et il finit par coûter cher tout en rendant la France impopulaire. Mais ce n&#39;est pas grave, c&#39;est l&#39;Etat qui paie.&nbsp;Avant ces fortes paroles, notre guide avait fait un détour par Cuba pour entrer dans le Guinness book des meilleurs amis des dictateurs. Pour justifier cette complaisance pour un régime qui a tué des dizaines de milliers d&#39;opposants, Hollande eut une magnifique formule : &quot;aller à Cuba c&#39;est forcément entrer en contact avec ceux qui dirigent l&#39;île depuis des décennies. Je ne pouvais venir à Cuba et ignorer l&#39;histoire&quot;. Bref, les tyrannies deviennent légitimes lorsqu&#39;elles sont séniles.&nbsp;S&#39;agissant des droits de l&#39;homme, Hollande n&#39;est pas venu avec une liste d&#39;opposants politiques emprisonnés : &quot;parce que je n&#39;ai pas été saisi. Je n&#39;ai pas de dossier&quot;. Il faut toujours voyager léger et ne pas oublier caméras et journalistes pour distraire l&#39;opinion.&nbsp;Ceux qui pensent que Mou-Président ne parviendra pas à tenir deux ans en allant de dérivatifs sociétaux en voyages périlleux ignorent que l&#39;imagination socialiste est aussi fertile en dépenses qu&#39;elle est pauvre en recettes autres que fiscales. Finalement, François Hollande est peut-être moins nocif en France qu&#39;à l&#39;étranger. La repentance, c&#39;est pour les autres.&nbsp;<h3 class="s2">3 - A quand le Franxit ?</h3>Les marchés financiers sont nerveux et les taux d&#39;intérêt remontent légèrement, tout comme le prix du pétrole. Est-ce déjà la fin de &quot;l&#39;alignement des planètes&quot; qui devait miraculeusement sauver le régime socialiste ? On va débattre longtemps de l&#39;origine de ce phénomène : resserrement des politiques ultra-laxistes des banques centrales, demande de liquidités en hausse du fait d&#39;un début de reprise économique ? Il y a surtout une limite à la spoliation des épargnants par la disparition du taux d&#39;intérêt. Elle a quelque chose à voir avec la préférence pour la liquidité et la thésaurisation qui, si l&#39;argent ne rapporte plus rien, fait que les prêteurs ne le placent plus et que les banques centrales ne peuvent pas se substituer à eux à l&#39;infini. En tout cas, la France aura profité à peine quelque mois de ces conditions de crédit historiquement favorables.&nbsp;Les marchés s&#39;inquiètent de la Grèce, ils ont raison. Ils se font du souci pour le Brexit et l&#39;hostilité des Britanniques à l&#39;Union. Ils n&#39;ont pas tort. Mais deux arbres peuvent en cacher un troisième et le retour, d&#39;ici quelques mois, d&#39;un contexte financier plus tendu redonnera de la vigueur au questionnement sur l&#39;appartenance française à l&#39;Euroland, système qui ne parvient pas à trouver un taux de change qui corresponde aux intérêts d&#39;une majorité de sa population adhérente.&nbsp;A lire, du même auteur : &quot;<a class="Colorbox" href="http://www.amazon.fr/marche-lemmings-2e-mort-Charlie/dp/2875152572/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430932155&amp;sr=8-1&amp;keywords=la+marche+des+lemmings" target="_blank">La marche des lemmings&hellip; ou la 2e mort de Charlie - Le pouvoir de la manipulation et la manipulation au pouvoir</a>&quot;, publié <a class="Colorbox" href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152572" target="_blank">chez Ixelles Editions</a>, 2015. Pour acheter ce livre,<a class="Colorbox" href="http://www.amazon.com/marche-lemmings-mort-Charlie-French-ebook/dp/B00X0TLOFI/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430910373&amp;sr=8-1&amp;keywords=La+marche+des+lemmings&amp;tag=a0660-21" target="_blank"> </a><a class="Colorbox" href="http://www.amazon.fr/marche-lemmings-2e-mort-Charlie/dp/2875152572/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430932155&amp;sr=8-1&amp;keywords=la+marche+des+lemmings" target="_blank">cliquez ici</a>.<img alt="" height="356" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/capture_3.jpg" width="238" />

pot aux roses 7 novembre

François Hollande : la repentance c’est pour les autres !

Chronique du pot aux roses

François Hollande : la repentance c’est pour les autres !

France

Europe

Société

Economie

Le cocktail (explosif) de Hollande : un zeste de réforme sociétale, une bonne louche d’enfumage et une grosse cuillère d’auto-satisfaction

<h3 class="s2">1 - Du Flanby dans la seringue</h3>L&#39;étau se resserre sur Moi-Président. Sa ruse initiale est éventée : rogner à peine les dépenses publiques et surtout augmenter les impôts en ciblant les ménages qui ne votent pas socialiste. Puis attendre que l&#39;économie reparte miraculeusement ou, à défaut, effrayer nos partenaires européens pour qu&#39;ils nous renflouent en créant de la monnaie.Aucun de ces calculs n&#39;a été pertinent. La croissance ne repart pas, l&#39;économie stagne, les déficits augmentent et l&#39;Europe se cabre. Les chiffres de l&#39;indice Markit sur le commerce de détail publiés hier sont à proprement parler catastrophiques. Le dernier enfumage en date a accompagné lundi dernier la présentation des prévisions budgétaires pour 2015. Les économies envisagées ne tiennent en réalité qu&#39;à deux postes : la baisse des transferts aux collectivités locales pour 3,66 milliards d&#39;euros et celle de la charge des intérêts pour 2, 31 milliards. L&#39;Etat ne fait que très peu d&#39;effort de restructuration. Départements, régions et communes augmenteront leurs taux d&#39;imposition et leur endettement d&#39;autant que leur fiscalité est largement tributaire de l&#39;immobilier aujourd&#39;hui en crise. Quant aux intérêts versés sur la dette, le risque que les taux remontent est désormais plus grand que la poursuite de leur baisse. Bref, tout n&#39;est que poudre aux yeux dans le budget français et, plus grave encore, il n&#39;existe aucun facteur de rebond conjoncturel. Les prévisions de déficit présentées à Bruxelles ne respectent pas nos engagements antérieurs et continuent de minorer grandement les périls qui menacent nos finances publiques.Le problème est que la technostructure européenne ne fait plus semblant de ne pas s&#39;en apercevoir. En outre, l&#39;affaiblissement politique des socialistes français en font des tigres de papier qui n&#39;effrayent plus grand monde, comme le calvaire bruxellois de Moscovici le montre tous les jours. Bientôt, la Cour de justice de l&#39;Union puis, de nouveau, le Tribunal constitutionnel allemand vont rappeler l&#39;impossibilité juridique de racheter les dettes publiques. Avez-vous déjà vu du Flanby dans une seringue ?Le gouvernement se comporte comme si son espérance de vie n&#39;était plus que de quelques mois, réclamant patience et indulgence et cherchant désespérant un eurocrate à duper comme Richard III cherchait un cheval à échanger contre son royaume. Dans ce désastre, le dernier atout français est l&#39;insouciance apparente des milieux financiers internationaux qui continuent de prêter au Trésor à des taux très faibles. Pourquoi cette aberration ? L&#39;abondance mondiale de liquidités due aux rotatives à imprimer les dollars est encore grande mais, surtout, les analystes pensent que la discipline germanique finira par nous contraindre et, dans le pire des cas, ils estiment que le gouvernement français fera un hold-up sur l&#39;épargne des ménages pour honorer ses dettes. Ces conjectures sont empreintes d&#39;un angélisme inquiétant face au blocage total dans lequel nous sommes. Elles oublient justement que le pouvoir en France ne peut plus imposer ce type de mesures et que les députés les repousseraient.Mais le premier qui dira la vérité risque de faire éclater la bulle qui gonfle les marchés financiers depuis deux ans. De la même manière qu&#39;aucun gouvernement européen ne veut prendre l&#39;initiative d&#39;avouer que l&#39;euro n&#39;est pas viable en l&#39;état. Mutisme, mensonge et aveuglement collectifs confortent pour peu de temps encore la pratique du pouvoir &quot;hollandaise&quot;.Que peut-il se passer dans les semaines qui viennent ?D&#39;abord, l&#39;affaiblissement politique de Hollande va s&#39;accélérer. Le fait de passer le mistigri budgétaire aux collectivités locales va lui aliéner davantage les élus clientélistes dont Aubry a décidé de se faire le porte-drapeau. Sachant que les députés sont pour la plupart des notables locaux, les rangs des frondeurs vont s&#39;étoffer. C&#39;est bien pour cela que Sapin et consorts proclament qu&#39;en aucun cas ils n&#39;envisagent d&#39;autres économies ou réformes : ils savent qu&#39;ils n&#39;ont de toute façon plus de majorité parlementaire pour les faire adopter.On en vient donc à ce qui va se jouer entre Bruxelles, Berlin, Karlsruhe et Francfort. Comment la Commission, la BCE, Merkel et les juges constitutionnels allemands vont-ils réagir à la fin de non-recevoir que la France va - à peine poliment - leur adresser ? Pourront-ils simuler qu&#39;ils accordent le moindre crédit aux promesses de réformes françaises qui ne seront du reste que bredouillées ? Après ses multiples mises en garde, il est désormais quasiment impossible à la Commission européenne de ne pas mettre en branle les mesures de sanctions prévues par les traités.En Europe, les procédures sont alambiquées à l&#39;extrême, ce dont Sapin essaye de jouer. Il y a d&#39;abord celle dite du déficit excessif sous le coup de laquelle se trouve la France depuis plusieurs années. La Commission a réitéré un avertissement à ce sujet en mars dernier, sans succès. Sauf à se ridiculiser, elle fera probablement une recommandation au Conseil en proposant des sanctions. Les 28 États membres doivent ensuite statuer sur cette proposition à la majorité qualifiée inversée. Cela signifie qu&rsquo;une majorité renforcée d&rsquo;États membres doit se prononcer contre la recommandation pour que celle-ci soit rejetée. Autant dire que, contrairement à ce que raconte Sapin, la situation est très mal engagée sur ce terrain. Ce dernier tente donc d&#39;entretenir la confusion en faisant référence à la procédure dite du &quot;two Pack&quot; qui oblige, au surplus, depuis 2013, les Etats à communiquer avant le 15 octobre de chaque année leur projet de budget à la commission. Dans ce cadre, c&#39;est effectivement in fine aux parlements nationaux de décider de suivre ou non les demandes de rectification budgétaire. Mais cela ne suspend en rien la première mécanique décrite. Contrairement à ce que laisse accroire l&#39;enfumeur sapinier, la deuxième arme bruxelloise ne se substitue pas à la première, elle la complète.Quoi qu&#39;il en soit, la parole gouvernementale française est chaque jour plus discréditée et les divisions entre Français et Allemands vont s&#39;étaler sur la place publique. Dans ces conditions, les risques de sanction européenne sont l&#39;arbre qui cache la forêt. Ce n&#39;est pas une amende de 0,2 % du PIB qui changera grand chose à la catastrophe annoncée. Le vrai danger est l&#39;altération de la garantie germanique implicite donnée à notre dette. Ne restera alors, pour rassurer les marchés, que l&#39;hypothèse d&#39;une spoliation des comptes d&#39;assurance-vie. Vous voyez ce qu&#39;il vous reste à faire ?<h3 class="s2">2 - Ratatouille ratatiné</h3>Le sort d&#39;Eurodisney préfigure-t-il celui de la France ? Depuis quelques temps déjà, notre pays est saisi d&#39;un démon passéiste qui avance sous un masque festif, grimé de bons sentiments et d&#39;écologie. Illustrée abondamment par les opérations d&#39;amusement collectif lancées par Delanoë à Paris, cette dérive emprunte à la logique du parc de loisirs.Convaincu que cette identité de carton-pâte est sa dernière carte pour drainer du touriste, Eurodisney a d&#39;ailleurs joué son va-tout, il y a quelques mois, avec une nouvelle attraction : &quot;Ratatouille&quot;, ce cousin lointain du rongeur Mickey adepte de haute gastronomie. Anne Hidalgo s&#39;est reconnue dans cet animal et a entrepris le voyage de Marne-la-Vallée pour lui tirer la queue. Las ! Rien n&#39;y fait. Le visiteur européen désargenté ne mord pas au fromage, l&#39;attrape souris reste désespérément vide de toute proie. Le résultat est atterrant, les pertes se creusent et 15 000 emplois sont en jeu.C&#39;est bientôt tout l&#39;Etat national d&#39;attractions qui menacera faillite. La presse mondiale n&#39;est que récriminations contre ce peuple rouspéteur, incorrigible et endetté qui ne donne plus envie qu&#39;on lui rende visite. C&#39;est Ratatouille ratatiné.<h3 class="s2">3 - Par où Thévenoud on t&#39;a pas vu sortir</h3>Alors qu&#39;un député UMP se voit menacé de sanctions pour avoir utilisé un scandaleux masculin, parlant de &quot;Madame le président&quot;, Thévenoud, secrétaire d&#39;Etat météorique, continue de traiter tranquillement sa phobie administrative sur les bancs de l&#39;Assemblée sans être dérangé plus que cela. Il est vrai que chez les Thévenoud, Madame et Monsieur étaient atteints du même mal.<h3 class="s2">4 - Primaires supérieures</h3>Cette affaire de primaires à droite commence à devenir inquiétante ou intéressante selon les points de vue. Si elles échouent, la pluralité des candidats de droite dite républicaine risque de conduire à un deuxième tour entre Le Pen et un représentant du PS. Au vu de la dégradation accélérée de l&#39;image de ce dernier, il faut désormais envisager une possible victoire frontiste. La démission rapide de François Hollande devient une véritable nécessité républicaine. On devrait demander à Valérie et Aquilino de lui adresser une supplique en ce sens.A lire de l&#39;auteur de cet article : &quot;<a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">Français, prêts pour votre prochaine révolution ?</a>&quot;, de Serge Federbusch, publié chez <a href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152244">Ixelles</a>, 2014. Pour acheter ce livre, <a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">cliquez ici</a>.<img alt="" height="343" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/capture.png" width="221" />&nbsp;&nbsp;&nbsp;

François Hollande, l'homme malade de l'Europe

<h3 class="s2">1 - Mieux que le grand remplacement, le grand démantèlement</h3>Ceux qui pensent que tout est désordonné dans l&#39;action de Mou-Président se trompent ... de peu. Lorsqu&#39;il s&#39;agit d&#39;augmenter les taxes et les impôts ou de rabioter les dépenses publiques, les décisions gouvernementales sont pesées et ciblées. Les victimes prioritaires sont les mécréants, c&rsquo;est-à-dire les familles nombreuses à moyen et haut revenus ainsi que les professions libérales.Ainsi, la politique anti-familiale est-elle une constante &quot;hollandaise&quot;. Elle s&#39;est traduite dès 2012 par le plafonnement des effets fiscaux du quotient familial. Chaque budget voté depuis est l&#39;occasion d&#39;un nouveau croc-en-jambe. Ô combien savoureuse est la déclaration de Marisol Touraine (MST en acronyme de carabin) qui proclame que : &quot;le gouvernement aime et protège les familles&quot; tout en réduisant la durée du congé parental d&#39;éducation. Ce coup de Jarnac se fait selon les méthodes d&#39;enfumage en vigueur. Sous prétexte d&#39;égalité, on accorde aux hommes un avantage qu&#39;ils ne le prendront pas afin de le réduire pour les femmes qui y ont recours du fait des carences des modes de garde. C&rsquo;est jouer cyniquement de leur position de faiblesse, mais le gouvernement n&rsquo;est plus à cela près.Ainsi, le dernier motif d&#39;optimisme français : la natalité encore robuste va bientôt disparaître. L&#39;avenir ne vote pas et il est donc sacrifié. Pendant ce temps, la gabegie continue dans l&#39;hôpital public, où les effectifs administratifs ont crû déraisonnablement depuis des années et, bien sûr, dans les collectivités locales, repaires à socialistes. Les déficits de l&rsquo;Etat et de la Sécurité sociale, nonobstant toutes les rustines, ne font qu&rsquo;enfler.Le clientélisme sans retenue qui préside aux décisions gouvernementales est, outre son inefficacité, une des raisons du sentiment d&rsquo;illégitimité du pouvoir actuel dans l&rsquo;opinion. On notera avec amusement qu&#39;il fait des émules, une Hidalgo aux abois à Paris tentant par exemple de renflouer les caisses de la ville en augmentant les droits payés par les familles &quot;aisées&quot; pour l&#39;accès aux services municipaux. Elle cible également les automobilistes, qui n&#39;ont pas l&#39;élégance de voter pour elle autant que les autres Parisiens. A quand une taxe spéciale sur les propriétaires de monospace ? Ils forment le troupeau idéal d&#39;une tonte socialiste.Dans un pays qui reste marqué par un goût latin pour la fantaisie, ce côté tristement prévisible du pouvoir est une des raisons de son impopularité. Ce grand démantèlement du lien social, froid, hypocrite et mécanique démoralise le peuple. Tensions et frustrations s&#39;accumulent donc dans une société où chacun se demande s&#39;il va pouvoir mieux s&#39;en sortir que son voisin dans le jeu de massacre gouvernemental.<h3 class="s2">2 - Déconnage immédiat</h3>Alors que l&#39;Etat ne détient plus que 15,9 % du capital d&#39;air France, Alain Vidalies, secrétaire d&rsquo;Etat aux transports, si l&rsquo;on en croit l&rsquo;organigramme gouvernemental, a donné un aimable coup de poignard dans le réservoir de la compagnie en déclarant tout à trac qu&#39;elle allait céder aux revendications des pilotes. C&#39;est ce qu&#39;on appelle une minorité de déblocage ? Quand les ministres voleront, Vidalies sera chef d&#39;escadrille.<h3 class="s2">3 - Deux mille milliards de mille sabord(age)s</h3>Qu&#39;est-ce qui provoquerait à coup sûr l&#39;explosion sociale que beaucoup de Français redoutent ? Un défaut de l&#39;Etat dans le versement des traitements des fonctionnaires ou dans celui des allocations dont des pans entiers de la population sont désormais dépendants. Avec une dette de plus de deux mille milliards d&#39;euros détenue très majoritairement par des non-résidents (au contraire des Japonais par exemple) et dans une monnaie dont nous ne contrôlons plus les conditions d&#39;émission (au contraire des Américains ou des Anglais), la France est dans une des situations financières les plus critiques qui soient. Le retour d&#39;un mouvement haussier sur les taux d&#39;intérêt aurait deux conséquences fâcheuses : un renchérissement insupportable de la charge de la dette publique et un repli du marché des actions rendu moins attractif que celui des obligations. De la même manière que les arbres ne montent pas jusqu&#39;au ciel, les déficits ne peuvent descendre jusqu&#39;aux enfers. La situation de veillée d&#39;armes dans laquelle nous nous trouvons tient pour beaucoup à la conscience diffuse de ce péril.Sur ces entrefaites, on apprend que Janet Yellen, présidente de la réserve fédérale américaine, envisage d&#39;augmenter les taux d&#39;intérêt sur le dollar d&#39;ici deux ou trois mois ce qui risque de donner le signal de leur remontée générale. Dans la guerre mondiale des monnaies, l&#39;économie française fait figure de chair à canon.<h3 class="s2">4 - Cambadélis docteur ès mathématiques socialistes</h3>Décidément, le premier sectaire (orthographe vérifiée) du parti socialiste dispose d&#39;autant de diplômes qu&#39;il y a de pochettes surprises en vente à la fête de la rose de Montebourg. Sa dernière peau d&#39;âne est couverte de formules algébriques. Selon Cambadélis, la déroute socialiste au Sénat n&#39;est pas inquiétante : &quot;la gauche résiste mieux que l&#39;effet mécanique des résultats des municipales&quot; a-t-il déclaré. Sachant que ledit effet était forcément minoré en raison du principe du renouvellement partiel du Sénat, l&#39;arithmétique cambadélienne devrait lui valoir un doctorat de plus à Paris VII.<h3 class="s2">5 - Danger radical</h3>Plus encore que le PS, le parti radical de gauche est la victime du dernier scrutin sénatorial, son président, Jean-Michel Baylet, ayant été battu sèchement. Cet accident électoral est plus inquiétant qu&#39;il n&#39;y paraît pour le gouvernement car le PRG est devenu le supplétif indispensable des socialistes. Si les radicaux de gauche réalisent que le fait de servir le gouvernement les mène à un carnage final, ils risquent de lui faire rapidement défaut. <h3 class="s2">6 - Coin de parapluie contre coin de paradis</h3>Enfin une bonne nouvelle ? La contestation hongkongaise parviendrait-elle à franchir le delta de la rivière des perles et raviver les feux mal atteints de Tien An Men que la dictature chinoise serait secouée et les revendications salariales locales moins bien réprimées par le pouvoir de Pékin. De quoi réduire un peu la pression concurrentielle qui sape les industries occidentales depuis plus de vingt ans. Hongkongais, à vos parapluies !A lire de l&#39;auteur de cet article : &quot;<a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">Français, prêts pour votre prochaine révolution ?</a>&quot;, de Serge Federbusch, publié chez <a href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152244">Ixelles</a>, 2014. Pour acheter ce livre, <a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">cliquez ici</a>.<img alt="" height="343" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/capture.png" width="221" />

HOLLANDE sortir de l'euro

Allons enfants de Socialie, les jours de peine sont arrivés

Allons enfants de Socialie, les jours de peine (et de clientélisme sans retenue) sont arrivés

<h3 class="s2">1 - Ah mon haiducation !</h3>Hamon a trouvé une solution miracle pour soigner le monde éducatif malade. Il faut briser le thermomètre et éviter de noter les élèves de telle manière qu&#39;ils en seraient découragés, les pauvres petits. Au passage, cela permettra de ne pas évaluer les enseignants.Cette consternante et démagogique proposition, sortie tout droit de la naphtaline niveleuse du pédagogisme le plus crasse, est en réalité l&#39;expression d&#39;un désir profond : que le gouvernement et le président eux-mêmes soient libérés de cette nécessité insupportable d&#39;être jugés sur leurs résultats. Charité dans la notation commence par soi-même.C&#39;est, au contraire, le principe de l&#39;évaluation, conforme à l&#39;esprit premier de la République, qu&#39;il faudrait en permanence appliquer à nos représentants comme à nos chers petits. Habituer les élèves à y être soumis, c&#39;est diffuser dans la société la saine idée que l&#39;on est responsable de ses actes et de ses efforts.Evidemment, peu de nos gouvernants actuels s&#39;éloigneraient du zéro en cas de notation objective de leurs copies. Et pour eux, il ne faudrait surtout pas envisager de redoublement.<h3 class="s2">2 - Cassons le thermomètre européen avant qu&#39;il ne gèle</h3>Il est désormais clair que la France foulera aux pieds ses engagements européens de réduction des déficits. Non content de ne pas donner réellement corps à des mesures d&#39;économies budgétaires, le gouvernement charge la barque des dépenses. En une seule semaine, il exonère du paiement de l&#39;impôt sur le revenu des millions de contribuables et veut acheter une part du capital d&#39;Alstom et d&#39;Ecomouv&#39; pour grimer le résultat désastreux de ses interventions industrielles ou de ses reculades sur la question du péage dit écologique.L&rsquo;affaire Alstom est du reste un vrai bijou. Aux termes d&rsquo;un accord brinquebalant, l&rsquo;Etat va débourser d&rsquo;ici deux ans des centaines de millions d&rsquo;euros afin que Montebourg ne perde pas la face une nouvelle fois, après ses déboires avec SFR ou Florange. Malgré les rodomontades du redressé improductif relayées par les médias, l&#39;Etat n&#39;aura qu&#39;un strapontin aux côtés de General Electric et il l&#39;achètera au prix fort, même s&#39;il s&#39;agit d&#39;un paiement différé.Au même moment, l&#39;accord entre la BNP et la justice américaine coûtera cher en termes de rentrées fiscales, les milliards versés s&#39;imputant sur le bénéfice imposable de l&#39;un des plus importants contribuables français. Et, pendant ce temps, l&#39;indice avancé Markit de l&#39;activité industrielle dévisse avant même que l&#39;impact des mouvements sociaux sur l&#39;activité soit encore évalué. Bref, une Bérézina budgétaire s&rsquo;annonce pour l&#39;hiver prochain.Comment faire pour ne pas mourir givré ? Enfumer bien sûr ! Hollande va tenter de lever un front européen du refus budgétaire en ralliant à son panache mité les impécunieux européens. Il présente un plan de relance de 1000 milliards d&#39;euros. Le chiffre est beau et rond. En 2012, quelques semaines après son élection, il était bien content d&#39;en avoir obtenu quinze fois moins.Il y a très évidemment peu de chance que cette diversion fonctionne. D&#39;une part, chacun jouera son intérêt individuel et les Portugais, Grecs ou Espagnols qui, eux, ont fait un début d&#39;effort de redressement tenteront de s&#39;en voir donner quitus. D&#39;autre part, les Allemands et les Eurocrates finiront par se dire que leur crédibilité est en jeu et ne cèderont au mieux que cosmétiquement à ces effets d&#39;annonce. A malin, malin et demi. Enfin et surtout, les marchés peuvent, à n&rsquo;importe quel moment, décider qu&#39;en l&#39;absence de toute politique réelle d&#39;assainissement, la dette française justifie de taux d&#39;intérêt supérieurs à ceux des autres pays du Sud. Les arbres ne montent pas jusqu&#39;au ciel et les taux ne descendent pas jusqu&#39;en enfer car les prêteurs n&#39;ont pas envie d&#39;y rôtir l&#39;épargne qu&#39;ils gèrent.Même déguisé en footballeur professionnel, Moi-Supporteur-Président aura bien du mal à affronter l&rsquo;automne. Brrr.<h3 class="s2">3 - Bonnes et mauvaises surfacturations</h3>La presse socialisante et subventionnée s&#39;émeut ou s&#39;amuse des tarifs délirants des prestations de Bygmalion à l&#39;UMP notamment pour ce qui concerne sa présence sur Internet. 638.000 pour &quot;le développement, l&#39;hébergement, la mise à jour, la sécurité, la maintenance et la modération&quot; du site du parti. Certes, c&#39;est beaucoup !Curieusement, les mêmes médias n&#39;ont guère toussé quand, sous la pression du gouvernement, Google a dû mettre en place un fonds d&#39;aide au développement de la presse écrite sur Internet qui a versé des centaines de milliers d&#39;euros pour analyser un lectorat, créer un &quot;paywall&quot; pour 1400 abonnés ou publier des vidéos.<h3 class="s2">4 - Zéro Duflot</h3>Afin de panser un peu les plaies béantes faites par Duflot au marché de la construction et du logement, le gouvernement en vient maintenant à étendre le prêt à taux zéro. Il s&#39;agit d&#39;aider les ménages qui achètent un logement ancien ... à la campagne ! Il est évident que c&#39;est au milieu des forêts et des champs de patates que la crise immobilière se fait le plus sentir. Une nouvelle dépense insensée et une nouvelle usine à gaz rurale alors que la seule mesure simple et sensée consisterait à libérer les propriétaires des contraintes excessives mises à la location dans les grandes villes. Le déficit public se nourrit, jour après jour, du financement des cautères socialistes sur la jambe de bois d&#39;un marché détraqué.<h3 class="s2">5 - Transition en transe</h3>Et voilà, Ségolène a lancé l&#39;historique transition énergétique que la France attend. Bizarrement, elle ne semble pas informée des déclarations de Sigmar Gabriel, vice-chancelier d&#39;Allemagne et dirigeant du SPD, qui, le 16 avril dernier, a fait cette incroyable révélation au cours d&rsquo;une soirée de débat dans les locaux de SMA Solar Technology AG, l&rsquo;un des principaux producteurs allemands de panneaux et systèmes photovoltaïques :&quot;La vérité est que la transition énergétique (le plan allemand vise à faire passer la part de la production &quot;renouvelable&quot; d&#39;électricité à 80% en 2050) est sur le point d&rsquo;échouer. La vérité est que, sous tous les aspects, nous avons sous-estimé la complexité de cette transition énergétique. La noble aspiration d&rsquo;un approvisionnement énergétique décentralisé et autonome est bien sûr une pure folie&nbsp;! Quoi qu&rsquo;il en soit, la plupart des autres pays d&rsquo;Europe pensent que nous sommes fous.&quot;Non, pas Ségolène, pas la France !A lire de l&#39;auteur de cet article : &quot;<a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">Français, prêts pour votre prochaine révolution ?</a>&quot;, de Serge Federbusch, publié chez <a href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152244">Ixelles</a>, 2014. Pour acheter ce livre, <a href="http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-Pr%C3%AAts-votre-prochaine-r%C3%A9volution/dp/2875152246/ref=sr_1_sc_1?ie=UTF8&amp;qid=1402845037&amp;sr=8-1-spell&amp;keywords=federbusc&amp;tag=a0660-21">cliquez ici</a>.<img alt="" height="343" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/capture.png" width="221" />&nbsp;

L'autruche Hollande toujours plus profondément la tête dans le sable

Éducation, Europe, Intermittents, Écotaxe : l'autruche Hollande toujours plus profondément la tête dans le sable

<h3 class="s2">1 - Le changement apocalyptique c&rsquo;est maintenant !</h3>La fin de l&rsquo;euro signerait-elle la fin du monde ? On pourrait le penser en écoutant le refrain seriné depuis tant d&rsquo;années par les européistes béats qui mettent le bon peuple en garde contre le chaos que produirait un éclatement de la zone euro et, davantage encore, une disparition de l&rsquo;Union européenne. Que la croissance se traîne en Euroland en général et en France en particulier, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une monnaie stupidement surévaluée et mal conçue, n&rsquo;émeut pas plus que cela ces doctrinaires. Les Français, comme la majorité des Européens, sont frustrés, inquiets et colériques ? Les euro-fanatiques ne l&rsquo;imputent qu&rsquo;à la frilosité de peuples rétifs au bonheur qu&rsquo;ils veulent leur imposer.La dernière blague en date sur le sujet a été formulée la semaine dernière par notre président qui voit en la sortie de l&rsquo;euro rien de moins qu&rsquo;une sortie de l&rsquo;Histoire. C&rsquo;est ne rien comprendre à ce qu&rsquo;est l&rsquo;Histoire : précisément un processus collectif qui n&rsquo;est pas maîtrisé par les hommes, plein de surprises, de heurts et de rebondissements. Hollande lui préfère une sorte de digestion sociale où, peu à peu, les particularismes seraient broyés dans le ventre mou d&rsquo;une élite auto-proclamée de technocrates. Leur Europe ne peut apporter, c&rsquo;est évident puisqu&#39;ils le disent, que calme et protection. Il n&rsquo;y a pas d&rsquo;autre chemin. Leur projet européen est en réalité l&rsquo;inquiétante élucubration de cette fin de l&rsquo;Histoire prophétisée à tort par Fukuyama il y a déjà 22 ans. Un grand espace sans aspérités où règnerait une paix ronronnante et un développement lent mais éco-responsable - à condition bien sûr de ne pas le contester. L&rsquo;Europe bruxelloise avait une ambition orwellienne. Hélas pour elle, elle a échoué. C&rsquo;est idiot ? Non, c&rsquo;est rassurant.Hollande, apparatchik confit, a pour horizon indépassable et méthode quintessentielle, depuis son bon vieux temps de Solférino, l&rsquo;inertie, l&rsquo;énervement de ses opposants. La ouate européenne, la dissolution fantasmatique des dissidences dans le consensus ne peuvent que lui convenir. Mais, en remettant entièrement son sort au Léviathan technocratique européen, qui apparaîtra bientôt comme la projection d&rsquo;une illusion délirante, il scelle son destin politique. Les Français pourront faire d&rsquo;une pierre deux coups, se débarrassant de l&rsquo;un et l&rsquo;autre à la fois. La crise européenne qui s&rsquo;annonce ne sera certes pas un chemin de roses mais elle ouvrira une vraie séquence historique, plaies et bosses comprises. Et Hollande le rose restera en chemin.<h3 class="s2">2 - Karaokézaco ?</h3>La Marseillaise entonnée serait donc un karaoké d&#39;estrade pour notre Garde des sceaux ? On appréciera mieux, désormais, les performances de notre président et des éminences qui ne font pas la fine bouche, eux, et l&#39;entonnent à échéance régulière lors des cérémonies républicaines. Après le désastre français à l&#39;Eurovision, Christiane Taubira a trouvé une reconversion intelligente pour tous ces grossiums quand la politique les aura mis sur la touche.<h3 class="s2">3 - L&#39;enfer fiscal, c&#39;est (pour) les autres</h3>Valls, faux Premier ministre et vrai porte-parole de lui-même et du gouvernement, n&#39;a aucune marge de manoeuvre réelle dans le dispositif piloté depuis l&#39;Elysée par Hollande et Jouyet. Il lui faut malgré tout exister et maintenir son taux de popularité. Quoi de mieux, pour y parvenir, qu&#39;une distribution de sucreries fiscales sous la forme d&#39;exemptions pour l&#39;électorat qui a le plus déserté les socialistes : les faibles revenus ? Ils seront donc 500 à 600 000 - promis, juré - à échapper de nouveau au paiement de l&#39;impôt direct. Et ils pourront retourner à la narcose socialiste qui leur fait croire que ce sont les riches, en tout cas les autres, qui régalent. Tout cela est bien fâcheux. Il suffisait d&#39;une contribution, même symbolique, aux dépenses publiques pour faire comprendre à ceux qui croient être protégés par la grande machinerie administrative qu&#39;elle a un coût. Cet impôt minimum a plus fait, en un an, que des décennies de pédagogie libérale pour apprendre au peuple que l&#39;Etat n&#39;est pas gratuit. Là comme ailleurs, il était urgent de rétablir les illusions. C&#39;est bien la mission réelle de VallsQuant à la cruelle question : qui supportera les impôts ainsi non acquittés, vous êtes priés de ne la reposer qu&#39;une fois les envoyés de la commission européenne repartis à Bruxelles.<h3 class="s2">4 - Traduction simultanée</h3>Les députés ont longuement cogité et ont trouvé la solution : ce ne sera plus une écotaxe mais une écoredevance que les transporteurs routiers devront acquitter. Traduite en breton, la nuance doit être particulièrement subtile...A lire de l&#39;auteur de cet article :&nbsp; <a href="http://www.amazon.fr/LEnfumeur-Serge-Federbusch/dp/2875151886/ref=la_B004MQIBJA_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1370081121&amp;sr=1-1&amp;tag=a0660-21" target="_blank">&quot;L&#39;enfumeur&quot;</a>, de Serge Federbusch, (Ixelles éditions), 2013. Pour acheter ce livre,<a href="http://www.amazon.fr/LEnfumeur-Serge-Federbusch/dp/2875151886/ref=la_B004MQIBJA_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1370081121&amp;sr=1-1&amp;tag=a0660-21" target="_blank"> cliquez ici</a>.<img alt="" height="375" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/couv-enfumeur.jpg" width="375" />

Sortir de l’euro (et d’Hollande) pour rentrer dans l’Histoire ? 

Le pot aux roses

<h3 class="Corps s2">1 - Mariage homo : une bombe politique à fragmentation</h3>Décidément, le seul domaine où el lider minimo a réussi quelque chose en un an est la diversion du débat public et la division de l’opposition grâce au mariage homosexuel. Dure, semi-dure, molle, liquide ou en béton : la droite est dans tous ses états dès qu’on aborde ce sujet.Depuis le début de cette manipulation, il eût été préférable que les partis d’opposition laissent les parlementaires voter selon leur conscience, traitent le projet de loi avec le plus grand flegme et évitent de tomber dans le piège d’une polémique intestine portée sur la place publique.Maintenant que le mal est fait et qu’Hollande est parvenu à ses fins, la solution d’un référendum proposé aux Français en 2017, après qu’une révision constitutionnelle ait élargi le champ de la procédure référendaire, est la seule possibilité de calmer le jeu pour qu’on reparle du chômage et de problèmes plus urgents.Si, à cette occasion, la démocratie directe fait des progrès, Mou-Président aura rendu service au pays. Au fond cet homme est utile : pour savoir ce qui est bon pour la France, il suffit de prendre l’exact contre-pied de ses manœuvres et de ses procédés.<h3 class="Corps s2">2 - Un an de mandat et une «narconférence» de presse pour vous endormir</h3>Pendant ce temps, Hollande continue presque mécaniquement de débiter des discours manipulateurs. Il répète par exemple sans discontinuer son objectif «d’inverser avant la fin de l’année la courbe du chômage», formule ô combien ambiguë. Peu importe en effet si, les mois précédents, la hausse a été forte ; au contraire, plus l’augmentation sera initialement importante, plus on peut espérer la voir ralentir par la suite et le nombre de chômeurs temporairement diminuer. D’autant que l’arsenal des faux emplois en tout genre aidera à brouiller la situation.Mais ce subterfuge grossier convaincra-t-il les Français ? La réalité n’est-elle pas plutôt qu’Hollande s’auto-persuade qu’il arrive ainsi à les duper ? Sa baisse continue dans les sondages montre qu’il ne parvient pas, selon le célèbre adage de Lincoln, à tromper tout le monde tout le temps.Tout se passe en réalité comme si, habitué à vivre dans un monde artificiel et entièrement fondé sur le mensonge, François Hollande ne savait parler un autre langage. La réitération automatique, indifférente à la réalité, de ses objectifs en matière de croissance ou de déficits pourrait faire penser à une suprême indifférence à l’opinion publique qui voit bien la réalité du désastre. Il semble calé dans son fauteuil élyséen jusqu’en 2017 et peu importe ce qu’il dit : les mots et les actes ne changent rien, politique et politique-fiction ne font qu’une.Ce déni du réel prend des allures inquiétantes quand Hollande se fait provocateur face à ses opposants. «Rendez-vous dans six mois ou dans la rue» murmure-t-il en guise de conclusion de sa conférence de presse !Ce défi bravache signifie-t-il qu’il espère que ses adversaires finiront par se lasser et se résigner ? Est-ce une forme nouvelle du célèbre «les Français sont des veaux» de De Gaulle ? Ou l’expression freudienne de l’angoisse que ce ne sera pas le printemps mais l’automne qui sera socialement chaud ? Bref, une forme d’exorcisme face à son impuissance.Quand on est réduit à se poser autant de questions de nature psychologique sur un dirigeant, c’est qu’il y a un problème.<h3 class="Corps s2">3 - Taubira au pied du Mur des cons</h3>Ah, ça alors ! Dans l’affaire du Mur des cons, Taubira n’a pas eu la main heureuse. Saisi en formation plénière pour simple avis par le garde des sceaux, le Conseil supérieur de la magistrature a décidé de ne rien dire pour ne pas avoir à se prononcer sur des comportements passibles de sanctions disciplinaires. Ceci relèverait en effet d’un autre type de formation interne. Quelle surprise place Vendôme ! Qui aurait pu lire correctement les textes et anticiper une chose pareille ?! Il n’y a pas que sur un certain murs qu’on nous prend pour des cons.Ne reste plus désormais à Taubira qu’à engager sans tarder les bonnes procédures disciplinaires. Si elle ne le fait pas, on pourra sérieusement s’interroger sur son inertie.En attendant, Clément Weill-Raynal reste seul à être directement menacé dans toute cette opération. Selon que vous soyez syndicaliste CGT, magistrat du SM ou simple journaliste de droite ...<h3 class="Corps s2">4 - Nos très chers syndicats</h3>Les syndicats français, démembrements de l’Etat technocratique qui nous gouverne, deviennent de plus en plus dépendants des aides publiques. Cahuc et Zylberberg, économistes alertes, ont découvert dans la loi sur la sécurisation de l'emploi votée le 14&nbsp;mai une disposition s’écartant curieusement de l'accord national interprofessionnel du 11&nbsp;janvier.En gros, alors qu’initialement les entreprises avaient le libre choix du prestataire&nbsp;des complémentaires santé rendues obligatoires, elles devront recourir à ceux désignés par les partenaires sociaux dans les négociations de branche, quand bien même les salariés seraient déjà couverts par des contrats d'assurance.Or, au niveau des branches, les partenaires sociaux privilégient les institutions de prévoyance dont ils assurent la gestion plutôt que les mutuelles et les sociétés d'assurances. Sachant que les primes en la matière représentent environ 30&nbsp;milliards d'euros, on entend déjà nos syndicalistes-bureaucrates saliver. Tant pis si la protection accordée aux salariés coûte plus cher et si elle est moins large. L’important était que le gouvernement puisse claironner une remarquable avancée du dialogue social acquise en réalité à prix d’or.Une amie chef d’entreprise en déduit qu’une magnifique occasion a été gâchée. Puisque la sécurité sociale est défaillante envers les salariés, les remboursements étant réduits d’année en année, des mutuelles libres et en concurrence pourraient la remplacer au premier euro, au moins pour la branche maladie. Une directive européenne de 1994 leur en donne du reste le droit.C'est probablement ce qui a poussé le Medef, partie prenante du système bureaucratique dominant, à accepter si facilement une nouvelle augmentation des charges sociales. Les rares entreprises qui ont essayé de sortir de la «sécu» ont eu des procès à n'en plus finir, mais si 10 ou 20% s'y mettaient, elles réussiraient et feraient école. Les syndicats ne s'y trompent pas et la gauche soviétiforme non plus, d'où les contraintes supplémentaires évoquées plus haut.Conclusion : nous avions 10% de charges supplémentaires par rapport aux Allemands, nous en aurons bientôt 15 à 20%. On appelle cela améliorer la compétitivité ...<h3 class="Formatlibre s2">5 - La grande muraille percée d’Europe</h3>Mieux vaut tard que jamais : la Commission européenne se rend enfin compte du dumping et des aides gouvernementales illégales qui permettent aux industriels chinois de nous inonder de leurs produits, dans le solaire ou l’électronique notamment.Les Allemands jouent une fois encore «perso» car ils craignent plus que les autres les rétorsions de l’empire du Milieu. Toutes ces guerres sectorielles auraient moins lieu d’être si l’euro n’était pas surévalué de plus de 20 % par rapport au dollar et 40 % par rapport au yuan depuis des années.Si l’industrie européenne du panneau solaire crie en mourant, combien d’autres secteurs ont péri sans murmure ?_________________________________________Par ailleurs, Serge Federbusch est aussi l'auteur de<a href="http://www.amazon.fr/Lenfumeur-ebook/dp/B00CQ20YNI/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1369250457&amp;sr=8-1&amp;keywords=l%27enfumeur" target="_blank"> l'Enfumeur, Ixelles Editions.</a><img id="prodImage" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41vxr0SIY3L._SS500_.jpg" alt="" height="344" width="344">

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