Google et Yahoo, internet

<h3 class="s2">1 - La vérité sort de la bouche de Varoufakis</h3>&quot;Les Français doivent savoir que leur Président, lors de la crise grecque, était inexistant, fuyant, sur la touche&quot;, a martelé l&rsquo;ancien ministre des Finances grec. On mesure à quel point ont été méritoires les efforts des médias socialistes et subventionnés pour en faire l&rsquo;homme d&rsquo;Etat qui a sauvé l&rsquo;Europe ! Certains du reste remettent le couvert et s&rsquo;extasient devant son discours à l&rsquo;Onu au sujet de la crise syrienne. Hélas...<h3 class="s2">2 - Irrealpolitik</h3>De Gaulle volait vers l&rsquo;Orient avec des idées simples. Hollande suit une trajectoire beaucoup plus dangereuse : il s&rsquo;y écrase avec des idées fausses.Bachar el-Assad est certainement un affreux tyran, responsable de la mort de milliers de ses compatriotes, notamment d&rsquo;enfants, certains gazés et torturés. Mais il ne commet ses crimes que pour s&rsquo;accrocher au pouvoir et préserver sa petite minorité d&rsquo;alaouites (10% de la population au mieux) qui se feraient exterminer s&rsquo;ils perdaient le contrôle de la situation, tant la haine est désormais farouche à leur encontre. Bref, une crapule assez ordinaire.De deux maux il faut pourtant choisir le moindre et la diplomatie française, ou plutôt ce qu&rsquo;il en reste, ne parvient pas à tirer les conséquences de ce vieux principe. Daech n&rsquo;est pas encore la puissance tentaculaire qu&rsquo;on imagine, mais c&rsquo;est une lèpre insidieuse qui se répand et donne un exemple sinistre à tous les exaltés nourris à la haine de l&rsquo;Occident et de la liberté individuelle. Nous en abritons en France un certain nombre et cette menace est considérablement plus inquiétante que celle d&rsquo;Assad.Comme souvent, Hollande s&rsquo;est fait piéger. Obama n&rsquo;a qu&rsquo;une idée en tête : éviter que les Etats-Unis s&rsquo;enfoncent dans un guêpier ruineux. Il sait que la reprise économique américaine est factice, fondée sur la dette et l&rsquo;émission de monnaie de singe. Un nouveau bourbier oriental finirait par montrer que le roi est nu et semer la panique sur les marchés. Poutine est un autocrate cynique lui aussi à la tête d&rsquo;un Etat fragile, un système qui survit essentiellement grâce à la prédation de matières premières. Ils s&rsquo;engagent donc l&rsquo;un et l&rsquo;autre précautionneusement en Syrie, évitant de trop s&rsquo;exposer plus et n&lsquo;intervenant qu&rsquo;au bénéfice de leurs intérêts immédiats.Pendant ce temps notre Président, ou plutôt ce qu&rsquo;il en reste, a posé inconsidérément le préalable du départ d&rsquo;Assad, condamnant la France à l&rsquo;irréalisme et donc à la marginalité. Pourtant, cet isolement ne l&rsquo;empêche pas de montrer les derniers muscles qui lui restent et de procéder à de vains et sporadiques bombardements. Après avoir croisé une parade à Broadway, on l&rsquo;a vu gesticulant à la tribune du Grand Machin.Comme pour la crise migratoire à laquelle l&rsquo;Europe est confrontée, comme pour le mal qui tue l&rsquo;Union monétaire à petit feu, la déstabilisation orientale ne peut hélas se satisfaire de plans com&rsquo; et de demi-mesures, alpha et oméga des petits politiciens qui nous gouvernent. Une coalition internationale n&rsquo;aurait de sens que pour procéder à une intervention terrestre, éradiquer Daech et y installer un pouvoir qu&rsquo;il faudrait porter à bout de bras des années, laissant parallèlement à Assad et ses fidèles un réduit pour s&rsquo;y sentir peu ou prou en sécurité.Si, comme c&rsquo;est hélas probable, l&rsquo;Occident et ses alliés de circonstance ne sont pas prêts aux sacrifices que cette solution impose, ne leur reste qu&rsquo;à se retirer pour de bon et contempler le spectacle de l&rsquo;expansion du cancer islamiste qui finira par les gagner. Dans l&rsquo;immédiat faudrait-il au moins empêcher que les populations qui fuient la Syrie et se réfugient au Liban, en Turquie ou en Jordanie ne cherchent ensuite à venir en Europe. Il conviendrait de les armer sur place mais en aucun cas de leur donner le signal du renoncement à combattre.Bref, fausse dans ses prémisses, bêtement suiviste des Américains et des Allemands, la position de la France et de son évanescent dirigeant est logiquement erronée dans ses conclusions.Que reste-t-il de François Hollande ? Varoufakis nous a donné la réponse.<h3 class="s2">3 - Rembrandt de situation</h3>Et nous qui pensions enfin pouvoir féliciter notre Président !La France, tordant le bras à la banque du même nom qui ferait le chèque, allait trouver 80 millions d&rsquo;euros pour acheter un des deux tableaux de Rembrandt de la collection Rothschild sur le point de quitter notre sol. Nous avions dit il y a quelque mois que cette vente risquait de priver notre pays des plus belles oeuvres d&rsquo;art qui s&rsquo;y trouvent encore en mains privées.Cette demi-mesure devait être complétée par les Hollandais, qui rachèteraient l&rsquo;autre tableau, le couple d&rsquo;élégants bourgeois étant exposé alternativement au Louvre et au Rijksmuseum d&rsquo;Amsterdam. Ce n&rsquo;est certes qu&rsquo;un pis-aller et, tant qu&rsquo;à faire, il faudrait trouver les moyens de conserver les tourtereaux près de la Seine. Mais enfin...Sauf que l&rsquo;on apprend que les Hollandais, plus déterminés qu&rsquo;Hollande, veulent récupérer l&rsquo;ensemble et n&rsquo;ont absolument pas consenti à l&rsquo;accord que mentionne Fleur Pellerin. Encore un embrouillaminis ou un enfumage ? Le ministère de la Culture s&rsquo;est mis lui-même dans une seringue en n&rsquo;exerçant pas en temps utile son pouvoir de classement des œuvres au titre des trésors nationaux. On peut donc pencher pour la énième illustration de la pagaille que le moindre dossier sensible crée désormais au &quot;sommet&quot; de l&rsquo;Etat.Allons François, un dernier effort pour mériter, au moins une fois, les félicitations du Pot aux Roses ! Casse la tirelire, achète les deux tableaux et tu auras au moins un sujet de satisfaction et de fierté lorsque sonnera l&rsquo;heure de la retraite. Ce n&rsquo;est pas grave, c&rsquo;est l&rsquo;Etat qui paie mais, pour une fois, il lui restera quelque chose de valable !<h3 class="s2">4 - La guerre civile qui vient</h3>Incroyables scènes d&rsquo;éructation au conseil municipal de Béziers où des nervis voulaient intimider les élus lors des délibérations au prétexte de soutenir les &quot;migrants&quot;. Robert Ménard a décidément un talent fou pour amener gauchistes et islamistes à montrer leurs vrais visages.A lire, du même auteur : &quot;<a class="Colorbox" href="http://www.amazon.fr/marche-lemmings-2e-mort-Charlie/dp/2875152572/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430932155&amp;sr=8-1&amp;keywords=la+marche+des+lemmings" target="_blank">La marche des lemmings&hellip; ou la 2e mort de Charlie - Le pouvoir de la manipulation et la manipulation au pouvoir</a>&quot;, publié <a class="Colorbox" href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152572" target="_blank">chez Ixelles Editions</a>, 2015. Pour acheter ce livre,<a class="Colorbox" href="http://www.amazon.com/marche-lemmings-mort-Charlie-French-ebook/dp/B00X0TLOFI/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430910373&amp;sr=8-1&amp;keywords=La+marche+des+lemmings&amp;tag=a0660-21" target="_blank"> </a><a class="Colorbox" href="http://www.amazon.fr/marche-lemmings-2e-mort-Charlie/dp/2875152572/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430932155&amp;sr=8-1&amp;keywords=la+marche+des+lemmings" target="_blank">cliquez ici</a>.<img alt="" height="395" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/capture_3.jpg" width="263" />&nbsp;

François Hollande, ou plutôt ce qu’il en reste

Chroniques du pot aux roses

<h3 class="s2">1 &ndash; Les François parlent aux François</h3>A l&rsquo;heure où l&rsquo;on célèbre Marignan et François 1er, François le Mou dit le hollandais, qui régna réellement de mai à juillet 2012, le temps d&rsquo;une mise au pas virtuelle de l&rsquo;ennemi financier, aurait dû méditer son célèbre&nbsp;: &quot;Souvent femme varie, bien fol qui s&rsquo;y fie&quot;.Fol et pas mol ni même le Foll, notez-le bien.Ainsi, après avoir demandé aux pays aux avant-postes de l&rsquo;arrivée des clandestins de les immobiliser et les trier, puis avoir soudain proclamé qu&rsquo;elle était capable d&rsquo;en accueillir des centaines de milliers, créant un formidable appel d&rsquo;air, Angela Merkel est revenue à ses premières dispositions. Cette révolution, au sens propre du terme, n&rsquo;aura pris que quelques jours. Il faut à nouveau contenir cette foule dit-elle, faire le tri entre réfugiés et émigrants économiques, naturellement sur le territoire des autres, ces vulgaires Grecs, Hongrois, Serbes et Italiens.Si ces Etats voyous n&rsquo;obtempèrent pas aux désirs d&rsquo;Angela, gare aux châtiments financiers&nbsp;! Les voilà menacés d&rsquo;une rupture non conventionnelle d&rsquo;accès au robinet des aides européennes. Puisque l&rsquo;Allemagne a acheté un brevet de morale bobo aux médias bien-pensants du monde entier, elle se croit désormais affranchie de l&rsquo;obligation de prendre des gants avec les gouvernements qui ne filent pas droit, tels de vulgaires Syriza.L&rsquo;Allemagne a su, depuis trente ans, tirer parti de l&rsquo;écu puis de l&rsquo;euro. Elle est entrée dans la monnaie unique avec un taux de change du mark sous-évalué, contrairement à ce qui est généralement dit, a délocalisé massivement sa production hors zone euro pour comprimer ses coûts et, c&rsquo;est aussi vrai, a fait des réformes libérales que la France n&rsquo;a jamais eu le courage de faire. L&rsquo;économie allemande bénéficie donc d&rsquo;un dynamisme et d&rsquo;une prospérité en partie construits aux dépens de ses voisins du Sud, ce qui a fait peu à peu renaître morgue et volonté de domination au sein de sa classe dirigeante.L&rsquo;affaire dite des migrants était une opportunité magnifique : Merkel se rachetait une bonne conscience et satisfaisait aux intérêts de Volkswagen tout à la fois. Mais, si elle avait étudié les mythes grecs autre part que dans les couloirs de Francfort et Bruxelles, la chancelière aurait eu vent de la fameuse boîte de Pandore.Las&nbsp;! Ce récipient à catastrophes est désormais grand ouvert. Les images et même les chiffres lancés en pâture à l&rsquo;opinion pour l&rsquo;émouvoir sont manipulés par la presse de gauche et les associations, qui se gardent bien d&rsquo;insister sur le discret &quot;autres nationalités&quot; qui montre que ces migrants ne sont pas, pour beaucoup d&rsquo;entre eux, des réfugiés venant de zones à risque. La pression sur les systèmes d&rsquo;aide sociale est déjà forte et il sera très difficile de la contenir sans recourir à la force.Beaucoup a été dit et écrit sur les motivations allemandes et le trouble souvenir du temps pas si lointain où ce pays infligea à l&rsquo;humanité une de ses pires séquences criminelles. De mauvais esprits pourraient même se demander si cette volonté de s&rsquo;appuyer sur les masses d&rsquo;Afrique et d&rsquo;Orient pour renforcer sa domination sur les nations qui l&rsquo;entourent ne renvoie pas inconsciemment au triste épisode du nazisme cherchant le soutien du monde arabe et du grand mufti de Jérusalem. Heureusement, aucun mauvais esprit ne pousse dans les Pots aux Roses &hellip;<h3 class="s2">2 &ndash; De l&rsquo;intérêt pour les conflits</h3>S&rsquo;il est un domaine où la continuité de l&rsquo;Etat est assurée, c&rsquo;est bien celui de la domination de l&rsquo;Inspection des finances et de son réseau sur le système politico-financier français. Un certain Villeroy de Galhau, socialiste à la mode de Bercy et serviteur de DSK dans ses flamboyantes aventures au ministère des Finances, s&rsquo;appuie sur cette camarilla pour mettre la main sur le gouvernorat de la Banque de France. Fort de l&rsquo;aide de son copain de corps et d&rsquo;esprit Jouyet, qui officia tant sous Sarkozy que sous Hollande, il a obtenu le gros lot après avoir accompli une vague mission de six mois pour le gouvernement, période minimum pour faire oublier qu&rsquo;il émargeait à la BNP et risque ainsi le conflit d&rsquo;intérêt. Mais ce n&rsquo;est pas grave puisqu&rsquo;il a écrit une lettre pour jurer qu&rsquo;il ne se mêlerait pas des affaires de son ancienne banque pendant &hellip; deux ans&nbsp;!S&rsquo;agissant du principal établissement financier français, on ne voit pas comment la moindre décision qu&rsquo;il prendra ou à laquelle il participera, quand bien même elle n&rsquo;impliquerait pas directement la BNP, n&rsquo;aurait pas d&rsquo;incidence pour cette dernière. Sachant de toute façon que l&rsquo;arbre cache ici la forêt et que le vrai conflit oppose l&rsquo;Inspection des finances à l&rsquo;intérêt de la France qui ne peut se réduire à celui d&rsquo;une infime privilégiature de banquiers évoluant à la lisière du politique et du financier. Le rôle catastrophique de cette corporation dans le suivisme de la classe dirigeante française vis-à-vis de Bruxelles et Berlin, dont on voit en ce moment même les effets dévastateurs sur le sujet des migrants, est bien plus problématique encore qu&rsquo;une confusion des genres à l&rsquo;échelle d&rsquo;un individu.<h3 class="s2">3 &ndash; Amen aux Femens&nbsp;!</h3>La nouvelle peste brune qui se répand en Europe et prend la forme d&rsquo;un islam régressif et bigot prospère d&rsquo;autant plus facilement que les pouvoirs publics préfèrent ne pas voir le problème et accumulent ces sombres petites capitulations qui à terme fabriquent les grands désastres.Comme personne ou presque ne résiste ou se rebiffe, ces Tartuffes en djellabas se sentent pousser des ailes et ont demandé à des prédicateurs de venir exposer leur vision de la femme docile, forcément docile, à la tribune d&rsquo;un salon.&nbsp;Heureusement, deux courageuses Femens ont surgi telles de luxurieuses diablotines, élégamment dépoitraillées et ont dit leur fait à ces prêcheurs patibulaires. Et en arabe, pour corser l&rsquo;affaire&nbsp;!Elles sont un exemple à méditer et montrent que le combat contre ce mal du siècle va requérir de l&rsquo;audace, encore de l&rsquo;audace, toujours de l&rsquo;audace.A lire, du même auteur : &quot;<a class="Colorbox" href="http://www.amazon.fr/marche-lemmings-2e-mort-Charlie/dp/2875152572/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430932155&amp;sr=8-1&amp;keywords=la+marche+des+lemmings" target="_blank">La marche des lemmings&hellip; ou la 2e mort de Charlie - Le pouvoir de la manipulation et la manipulation au pouvoir</a>&quot;, publié <a class="Colorbox" href="http://www.ixelles-publishing.com/livre.php?ean=9782875152572" target="_blank">chez Ixelles Editions</a>, 2015. Pour acheter ce livre,<a class="Colorbox" href="http://www.amazon.com/marche-lemmings-mort-Charlie-French-ebook/dp/B00X0TLOFI/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430910373&amp;sr=8-1&amp;keywords=La+marche+des+lemmings&amp;tag=a0660-21" target="_blank"> </a><a class="Colorbox" href="http://www.amazon.fr/marche-lemmings-2e-mort-Charlie/dp/2875152572/ref=sr_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1430932155&amp;sr=8-1&amp;keywords=la+marche+des+lemmings" target="_blank">cliquez ici</a>.<img alt="" height="457" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/capture_3.jpg" width="305" />&nbsp;

roses

Souvent Angela varie, bien François qui s’y fie

Chronique du pot aux roses

Crise des migrants : souvent Angela varie, bien François qui s’y fie

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<h3 class="s2">1 - L'axe du mol</h3>Au risque de surprendre ou même d’exaspérer certains lecteurs, j'oserai écrire que, de toutes les décisions et non décisions prises par notre Enfumeur national depuis son élection, le principe d'une intervention en Syrie - j'ai bien écrit le principe - est sans doute la meilleure.Contrairement à une croyance communément répandue chez les sempiternels non-interventionnistes, on a le plus souvent raison de se débarrasser des tyrans. N'en déplaise à la pensée majoritaire, la situation en Irak, aujourd'hui, est moins cruelle pour le peuple irakien que celle du temps du satrape Saddam Hussein où l'on pouvait communément retrouver dans son jardin la tête d'un de ses proches et où la terreur régnait dans la plupart des foyers. L'élimination de ce despote a été, dans l'inconscient collectif oriental, le signal fort que ses pareils pouvaient être détrônés. Elle a contribué à préparer les esprits aux printemps arabes. En ce sens, George W. Bush, l'homme le plus haï en Occident depuis 30 ans, aura joué un rôle positif que l'Histoire, munie d'un grand H, réévaluera avec le temps. Si, après ces quelques lignes, je n'ai pas perdu l'estime des trois-quarts de mon lectorat, c'est à n'y rien comprendre !Je continuerai donc pour le quart restant.Assad, quant à lui, vient d'inscrire son nom dans la triste liste où figurent Adolf Hitler et Ali le chimique, seules autres personnes à avoir jamais fait volontairement gazer des enfants. Les complotistes convulsifs pourront toujours dénoncer la manipulation dont nous serions les victimes : <a href="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/09/02/syrie-les-preuves-francaises-declassifiees-assad-menace-paris_3470082_3218.html" target="_blank">les éléments présentés dans la note rédigée par les services de renseignement français sont précis, nombreux et concordants</a>. En pareil domaine, il ne faut jamais espérer les aveux des coupables. Comment imaginer que l’opposition syrienne ait pu, le 21 août dernier, déclencher une dizaine de tirs d’engins chimiques sur des quartiers de Damas puis que l’armée régulière, comme pour effacer la trace du forfait de ses ennemis, lui ait emboîté le pas par des frappes conventionnelles ? Plus simplement, comme son père à Hama en 1982 (10 000 victimes au moins !), Bachar El Assad n’a pas hésité à broyer ses opposants. Une bonne vieille tradition familiale ... Si ce nouveau crime abominable ne justifie pas une réaction déterminée et brutale de la communauté internationale, alors autant dissoudre l'ONU et sa cohorte d'organismes verbeux.Pour convaincre les derniers hésitants de bonne foi, je renverrai à <a href="http://blogs.rue89.com/jean-pierre-filiu/2013/08/25/syrie-lextermination-chimique-que-prepare-bachar-el-assad-230973" target="_blank">un remarquable article de Jean-Pierre Filiu</a>, avec qui autrefois j’usai des fonds de culottes sur les bancs de Sciences-Po, dont je suis très loin de partager toutes les idées sur les questions orientales, mais qui a clairement résumé la situation dès le lendemain des bombardements chimiques.La décision initialement prise par Obama, Cameron et Hollande est donc louable. Voilà pour le principe. Hélas, il ne s'agit pas uniquement d'une question de principe. La guerre, comme chacun sait, n'est que la continuation de la politique par d'autres moyens. Comme toute entreprise politique, elle est affaire d'exécution.Lancer des bombes sur des équipements et des armées du régime d'Assad sans accompagner cette offensive d'une action terrestre n'aurait très probablement pour effet que de renforcer le régime et lui permettre de saisir le calicot de la lutte contre les barbares occidentaux. Quand Hollande déclare que cette offensive n'aura pas pour ambition de renverser le dictateur syrien, il nage en pleine et dangereuse absurdité. Le genre de bête qu'est Assad est bien plus redoutable encore blessé qu’en forme. Tant que le chef et son proche entourage ne sont pas éliminés, rien n'est fait.Autre hérésie tactique de notre stratège élyséen : s'engager dans le plus simple appareil sans s'être assuré au préalable de l'indéfectibilité de nos alliés et du fait qu'ils sont prêts à affronter des opinions publiques réticentes, des classes politiques capitulardes et des instances internationales paralysantes.Résultat provisoire des courses : Assad nous nargue et les grands démocrates qui plastronnent à Téhéran et Moscou se frottent les mains.Si Obama et Hollande ne se ressaisissent pas rapidement, ils auront fait subir aux vieilles démocraties bourgeoises, comme disaient les tyrans des années 30, leur pire défaite depuis longtemps. Faut-il vraiment s'étonner que notre chef du moment soit associé à pareil résultat ?<h3 class="s2">2 - La retraite des roses</h3>Magnifique exercice de mystification que la prétendue réforme des retraites ! On augmente les cotisations au moment même où l’on décrète une pause fiscale, on fait miroiter aux patrons une baisse de leurs contributions à hauteur de ce que, fictivement donc, on va leur demander de verser, on écorne un peu plus la politique familiale pour trouver quelque sou - les familles nombreuses aisées votant généralement mal c'est bien fait pour elles - on ne corrige qu'à la toute petite marge la trajectoire de faillite sur laquelle on est lancé, le tout en espérant qu'une mystérieuse et mirifique croissance nous sauvera après 2017. Sondée, l’opinion se satisfait de ce miracle qui repousse à plus tard l’heure de vérité.La question que pose cette pantomime est : comment Bruxelles, qui faisait d'un vrai assainissement de notre régime de retraites une sorte de symbole et de test de la volonté française de se réformer, peut-il accepter pareille mystification ? Décidément, et c'est là l'un des derniers atouts de Mou-président, la France est l'enfant gâté de l'Europe, pays auquel l'Union laisse passer des dérives et incartades qui seraient stigmatisées chez tout autre. Pourquoi ce traitement de faveur qui ne fait en réalité qu'entretenir nos déficits, grossir nos difficultés et menacer à terme l'Union elle-même ? Précisément parce que, sans la France, cette belle construction s'effondrerait.Dans le jeu de poker menteur qu'il a engagé avec la Commission, Hollande sait bien que les eurocrates qui y vivent confortablement perdraient tout si la France capotait. Il peut donc continuer à faire semblant de craindre les gros yeux qu'on lui fait de Bruxelles.Hélas, cette comédie ne continue d'être jouée qu'à la condition, posée par les Allemands, qu'on ne touche pas à la politique de change et à l'euro. Le socle industriel français, ou ce qu'il en reste, est donc de plus en plus sapé par le mécanisme même qui permet qu'on nous prête encore de l'argent.Pour vos futurs départs à la retraites, on vous offrira un nœud coulant ...<h3 class="s2">3 - Roux dans la roue</h3><a href="http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/09/03/20002-20130903ARTFIG00248-heures-sup-le-gouvernement-ne-s-opposerait-plus-a-la-defiscalisation.php" target="_blank">Sa Martiale Normalité élyséenne a fait subrepticement savoir que, ma foi, si le Parlement rétablissait la défiscalisation sarkozyste des heures sup', il le laisserait faire</a>. Les réactions à gauche étant plus que tièdes, elle l’a démenti.Dans cet énième exercice de ballon-sonde, la réaction de Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, vaut son pesant de cacahouètes : "Il peut y avoir des analyses sur ce que nous avons fait, les conséquences sur les plus petits salaires, la perte de pouvoir d’achat. Mais il faut avoir en tête ce que cela générait au sein des entreprises&nbsp;: quand une entreprise allait bien, elle n’embauchait pas, elle faisait faire des heures supplémentaires. Il n’est donc pas question aujourd’hui, au moment où nous sommes engagés dans l’inversion de la courbe du chômage, de revenir sur la (fiscalisation) des heures supplémentaires".Remarquable déclaration en vérité ! On apprend d'abord, qu'effectivement, il y a eu des pertes pour les petits salaires et le pouvoir d'achat du fait de la politique menée depuis 2012. On découvre ensuite que certaines entreprises allaient bien sous Sarkozy et qu'elle versaient des compléments de rémunération, ce qui ne paraît plus guère être le cas par les temps qui courent ... On est enfin rassuré : puisque Roux et ses camarades sont engagés dans l'inversion d'une courbe, les Français peuvent se serrer la ceinture. Est-ce que cela a à voir avec les difficultés de l'industrie automobile ?A lire du même auteur :&nbsp; <a href="http://www.amazon.fr/LEnfumeur-Serge-Federbusch/dp/2875151886/ref=la_B004MQIBJA_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1370081121&amp;sr=1-1&amp;tag=a0660-21" target="_blank">"L'enfumeur"</a>, de Serge Federbusch, (Ixelles éditions), 2013. Pour acheter ce livre,<a href="http://www.amazon.fr/LEnfumeur-Serge-Federbusch/dp/2875151886/ref=la_B004MQIBJA_1_1?ie=UTF8&amp;qid=1370081121&amp;sr=1-1&amp;tag=a0660-21" target="_blank"> cliquez ici</a>.<img src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/default/files/couv-enfumeur.jpg" alt="" height="300" width="300">

Hollande et Obama : l'axe du mol ?

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