Ce n’est qu’une « foule » qui s’oppose à la loi d’Emmanuel Macron, une masse égarée qui, selon lui, ne fait pas partie du peuple. Une masse dont même les députés qu’elle a élus ne pensent pas devoir tenir compte.
23 mars 2023Le Réseau Atlantico
Best-Of du 16 au 22 novembre
Radu Portocală est un écrivain et journaliste français, né en 1951 en Roumanie, pays dont il fut exilé par le pouvoir communiste en 1977. En tant que journaliste, il a collaboré depuis 1985 avec divers organes de presse en France : RFI, Le Point, Le Quotidien de Paris, Libération, etc. En sus de sa bibliographie roumaine, il est l’auteur de plusieurs ouvrages en français : Le vague tonitruant (Kryos, 2018), L’exécution des Ceaucescu (Larousse, 2009), Autopsie du coup d’État roumain, (Calmann-Levy, 1990).
Diplômé en Relations internationales, il fut directeur de l’Institut culturel roumain de Paris.
Ce n’est qu’une « foule » qui s’oppose à la loi d’Emmanuel Macron, une masse égarée qui, selon lui, ne fait pas partie du peuple. Une masse dont même les députés qu’elle a élus ne pensent pas devoir tenir compte.
Dans la république flower power de M. Macron, la haine sera bientôt interdite. Il nous faut désormais attendre, en toute logique et les âmes remplies d’espoir, une loi portant devoir universel d’amour.
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L’interdit, c’est la liberté. Le bâillon, c’est la liberté. La soumission, c’est la liberté. Les nouveaux justes creusent une geôle sous nos pieds.
La France le serre comme un vêtement mal coupé. Il lui faut bien plus pour être à l’aise, pour que ses dont incomparables puissent se déployer librement. Pourquoi pas le monde entier, dont le poids ne serait pas trop lourd pour ses épaules ? On sent, chez Emmanuel Macron, un besoin de grandeur que le sort, pour l’instant, contrarie.