L'université Montpellier 3 n’a plus les moyens de soutenir l’ensemble des formations qu’elle propose et envisage de tirer au sort ses élèves, faute de place dans ses filières.
30 septembre 2013Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Julien Pompey est journaliste spécialiste des formations supérieur. Il est le réacteur en chef de Panthéon-Sorbonne, le magazine de l'université Paris 1.
L'université Montpellier 3 n’a plus les moyens de soutenir l’ensemble des formations qu’elle propose et envisage de tirer au sort ses élèves, faute de place dans ses filières.
Si les salaires moyens des jeunes diplômés de grandes écoles ne cessent de baisser depuis les années 2000, ce choix demeure plus que jamais une bonne affaire financière.
Plus de quatre-vingts options proposées, certaines choisies par une poignée d'élèves seulement, viendront agrémenter les épreuves du baccalauréat. Réel intérêt pédagogique ou volonté de plaire à tous les particularismes ?
Malgré des taux d'échec inquiétants, il y a toujours un gain à faciliter l'accès aux études supérieures. Mais la France n'est-elle pas une masochiste des filières bouchées ?