Origines du Covid-19 : l'OMS assure que la Chine dispose de plus de données, Pékin dément<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
Crédits Photo: HECTOR RETAMAL / AFP
L'OMS estime que la Chine dispose de plus de données sur l'origine de la pandémie de Covid-19.

Pandémie

Origines du Covid-19 : l'OMS assure que la Chine dispose de plus de données, Pékin dément

La Chine dispose de données scientifiques supplémentaires qui permettraient de mieux comprendre l'origine du Covid-19, selon l'Organisation mondiale de la santé qui réitère ses appels à la transparence.

Trois ans après l'apparition du Covid-19, les débats sur son origine ont rebondi ces dernières semaines. Le monde scientifique estime largement que la pandémie a démarré parce qu'un animal a transmis le virus à l'humain, probablement sur un marché en Chine, selon des informations d'Euronews.

Des chercheurs et des responsables américains défendent encore l'hypothèse d'une fuite de laboratoire, a priori l'institut de Wuhan, la ville du marché.

La Chine rejette vivement cette théorie, mais a aussi longtemps nié que le marché de Huanan ait pu accueillir des animaux susceptibles de transmettre le virus.

« Tout au long du processus de la première phase de recherche conjointe, la Chine a fourni au groupe conjoint d'experts toutes les informations relatives à la recherche de l'origine du virus disponibles à ce moment-là. Nous n'avons dissimulé aucun cas, aucun échantillon ni aucun résultat de test et d'analyse », a assuré Shen Hongbing, Directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC) lors d’une conférence de presse.

Des nouvelles données chinoises portant sur des prélèvements recueillis début 2020 sur le marché de Huanan, publiées fin janvier en ligne avant d'être retirées pour une raison indéterminée, ont permis de commencer à lever le voile sur ce qui a pu se passer.

Ces données, a expliqué aux journalistes la Dre Maria Van Kerkhove, qui dirige la lutte contre le Covid à l'OMS, montrent qu'il y a des éléments de preuve moléculaires prouvant que des animaux étaient vendus sur le marché. « On s'en doutait, mais nous n'en avions pas la preuve. Nous savons également que dans les échantillons testés positifs pour le SARS-Cov-2, il y avait de l'ADN d'animaux », a-t-elle confié.

Dans un éditorial publié jeudi dans la revue Science, elle a également précisé son point de vue : « La Chine dispose de capacités techniques avancées et je pense donc qu'il existe davantage de données qui n'ont pas encore été partagées ».

Euronews

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !