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Crédits Photo: Capture d'écran CNews / DR
Dahbia B. a de nouveau fait l’objet d’une expertise psychiatrique.

Procès aux assises

Expertise de Dahbia B. après le meurtre de Lola : « Un trouble de la personnalité n’est pas une excuse psychiatrique », selon Jean-Sébastien Ferjou

Jean-Sébastien Ferjou était l’invité de CNews. Il a commenté les résultats de l’expertise de Dahbia B., principale suspecte dans l’affaire du meurtre de Lola.

La principale suspecte du meurtre de Lola, Dahbia B., a de nouveau fait l’objet d’une expertise psychiatrique. D’après les résultats de cette nouvelle étude, Dahbia B. était pleinement consciente de ses actes au moment de s’en prendre à l’adolescente. 

Cette nouvelle expertise ouvre donc la possibilité d’un procès aux assises.

Dahbia B., la principale suspecte du viol et du meurtre de Lola, "n’était pas atteinte au moment des faits d’un trouble psychiatrique aliénant", révèlent deux experts psychiatres dont le rapport a été rendu public par BFMTV en ce début de semaine.

Le directeur de la publication d’Atlantico, Jean-Sébastien Ferjou, était l’invité de CNews. Il a notamment été invité à réagir sur les conclusions de cette nouvelle expertise.

Selon Jean-Sébastien Ferjou, "un trouble de la personnalité n’est pas une excuse psychiatrique (...) le mal est propre à la nature humaine, pas dans des intensités comparables et chez l’ensemble des individus".

Dans ce type d’affaires, la tendance est souvent de psychiatriser les suspects afin de prendre une distance avec les auteurs de tels faits. 

Jean-Sébastien Ferjou est notamment revenu sur le profil de la suspecte :

"Dans la représentation collective, les femmes seraient moins violentes, ce qu’elles ne sont pas nécessairement. Elles peuvent l’être moins physiquement, pas nécessairement moins violentes dans l’absolu. L’histoire a pu nous le prouver à différentes reprises. On ne peut qu’être perturbé par des gens qui se livrent gratuitement à des actes de barbarie de cette nature-là mais cela fait partie d’un trouble de la personnalité. Ce n’est pas une excuse psychiatrique".

CNews

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