"Messieurs les censeurs, bonsoir" : le coup de gueule de Jean Lassalle à l'Assemblée Nationale <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique

Jean quitte la salle

"Messieurs les censeurs, bonsoir" : le coup de gueule de Jean Lassalle à l'Assemblée Nationale

L'ex-candidat à l'élection présidentielle s’est emporté à l’Assemblée nationale ce mercredi, jugeant insuffisant son temps de parole. “C’est une honte!” a-t-il scandé faisant ricaner l'Hémicycle. Ambiance.
Mercredi 6 juin au soir à l'Assemblée nationale, alors que se poursuivaient les débats autour du projet de loi gouvernemental sur le logement, la loi Elan, Jean Lassalle a exprimé sa fureur en plein hémicycle après avoir été interrompu. Député non-inscrit des Pyrénées-Atlantiques, la présidente de séance Carole Bureau-Bonnard l'a interrompu dans son diiscours lui signalant qu'il dispose d'un temps de parole réduit.
"Je ne sers à rien! Il y a 50 députés ici qui ne servent à rien!", peut-on entendre de la part du trublion dans la vidéo relayée par BFM TV. "C'est honteux: vous poussez un vieux à vous tenir tête! Jamais je n'ai vu cela! L'Assemblée nationale du peuple français doit respecter le droit à l'expression des députés!", s'est exclamé le politicien. "Je ne vais pas me calmer! c'est honteux!", a-t-il vociféré, micro éteint. Il s'est indigné s'estimant n'être considéré que comme "un sous-député". 

"Mesdames et messieurs les censeurs, bonsoir!"

"Ce qui est honteux, c'est ce que vous êtes en train de faire, M. Lassalle. Vous n'avez pas à vous lever et à hurler dans l'Assemblée. Vous connaissez le règlement", lui a objecté la députée La République en marche de l'Oise; avant qu'elle ne renchérisse : "si vous aviez été là au tout début de la séance, vous auriez entendu que les non-inscrits, dont vous faites partie, n'ont plus de temps de parole. Je vous remercie de respecter le règlement".
Après quoi le député s'est levé de son siège tout en clamant : "je ne vous remercie pas, Madame. Je préfère être à ma place qu'à la vôtre, car vous faites une sinistre besogne. Mesdames et messieurs les censeurs, bonsoir !". Le trublion pyrénéen a ainsi quitter les lieux de manière grandiloquente, faisant allusion à la sortie de Maurice Clavel à la télévision française en 1971 : "mesdames et messieurs, bonsoir !"
Ses collègues LaREM visiblement amusés de la scène n'ont pu s'empêcher de railler : "Nous, on respecte le règlement!".
Vu sur BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !