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Nicolas Sarkozy : révélations sur la stratégie de "l’humilié", Valls/Montebourg : vont-ils réussir à tuer Hollande ?, Dissolution : l’arme fatale du président ?
©DR

Revue de presse des hebdos

Mais aussi "le système Copé" mis à nu dans l’audit financier de l’UMP et dans "Le Canard enchaîné", la réponse de l’ex-juge Thiel à Nicolas Sarkozy, les frondeurs matés par Manuel Valls et, et, et… Hollande en Machiavel. Ah, y’a de la matière, dans la revue de presse des hebdomadaires !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Un peu pris de court la semaine dernière, vos hebdos traitent abondamment, ce jeudi, de la garde à vue de Nicolas Sarkozy et de ses répercussions sur le moral des troupes, à l’UMP. Et ? Et, pour commencer, voilà comment “Le Point” relate le “séjour” de l’ex-président au siège de la PJ de Nanterre…

Nicolas Sarkozy  "humilié"

“A entendre (Nicolas Sarkozy), indique “Le Point”, la réalité — “une humiliation” — fut au-delà de ses craintes. (…) “ Humiliation ” quand l’ancien premier flic de France se voit suivre en permanence par un policier, y compris jusqu’aux toilettes. “ Voulez-vous que je retire aussi mes lacets et ma ceinture ? ” demande-t-il, l’œil noir. “ Humiliation ” encore : deux des enquêteurs du pôle anticorruption portent, lors de son interrogatoire, un jean et un tee-shirt imprimé. “ Vous avez du pot que je ne sois plus ministre de l’Intérieur ”, plaisante à peine le gardé à vue… “ Humiliation ” toujours lorsqu’on lui demande de rester plusieurs heures assis sur une chaise dans un vilain bureau à la lumière jaunâtre. “ Quoi, vous voulez ma photo ? ” lance-t-il à ce policier qui le scrute depuis un moment sans dire mot. Il enrage d’autant plus qu’on lui signifie son transfert devant les juges au moment de l’y conduire ”.

La réponse de l’ancien juge Gilbert Thiel à Nicolas Sarkozy

Pour contrebalancer les attaques de Nicolas Sarkozy à l’égard des juges, “ Le Point ” a eu l’idée d’interroger Gilbert Thiel, ancien juge antiterroriste, aujourd’hui adjoint chargé de la sécurité à la mairie de Nancy. “ Depuis trente ans, déclare-t-il, nous observons une montée en puissance des phénomènes de corruption impliquant directement des membres influents de la classe politique, de droite comme de gauche.Peu à peu, l’esprit des lois se perd. (…) Ce sont les affaires, leur multiplication qui créent dans ce pays un climat délétère, et non les efforts de la justice pour les mettre au jour. Cela étant, le “ mur des cons ” était une initiative particulièrement conne ”. Hou, mâche pas ses mots, Gilbert !

La palme à Nicolas

“ Certes, reprend l’ancien magistrat, les attaques virulentes de la part de responsables politiques de haut rang contre l’institution judiciaire ne sont guère nouvelles. (…) Dans les années 90, c’est le secrétaire d’Etat à la Justice Georges Kiejman qui assimilait à un “ cambriolage judiciaire ” la perquisition de la société Urba — la pompe à fric du PS. Aujourd’hui, Henri Guaino veut “ supprimer le syndicalisme dans la magistrature ” et Nadine Morano demande le dessaisissement d’une des juges d’instruction. Mais, incontestablement, la palme revient aux virulentes attaques de Nicolas Sarkozy contre la justice durant son mandat présidentiel, car il était alors constitutionnellement le garant de l’indépendance de la justice ”.

“C’est aux magistrats et à l’opinion publique de lutter contre la berlusconisation de la vie politique”

“ La gauche comme la droite ont toujours eu la tentation d’instrumentaliser les juges, poursuit Gilbert Thiel. C’est aux magistrats de résister. Mais aussi à l’opinion publique de réagir pour éviter la berlusconisation de la vie politique. Plusieurs juges italiens ont payé le prix du sang pendant les années de plomb, au moment même où des politiques pactisaient avec la Mafia. Cela n’a pas empêché le Cavaliere, alors qu’il était encore au pouvoir, de comparer les juges de son pays à un “ cancer ” ”. Ah, le “ cancer ”, c’est plus fort que “ les petits pois ”… !

Intervention télévisée de Nicolas Sarkozy : pourquoi l’opération a réussi

Mais quid de la “ prestation ” de l’ex-président sur TF1 ? “ A en croire un sondage BVA du 5 juillet, (Nicolas Sarkozy) a réussi son coup lors de son intervention télévisée du 2 (juillet), nous informe “ Challenges ”. Certes, seule une minorité de Français (44 %) l’a trouvé convaincant et près des deux tiers (65 %) ne souhaitent pas son retour, mais une grande majorité de sympathisants UMP (88 %) ont adhéré à son discours, convaincus qu’il est victime d’un acharnement judiciaire. Et 78 % d’entre eux sont favorables à son retour. C’était le but. La condition pour revenir dans l’arène en reprenant le parti ou en en créant un nouveau. “ Le pouvoir est à ramasser. Je suis largement au-dessus du lot ”, dit-il en privé. Personne n’est en mesure de le contrer ”.

La sarkozie “en zone libre” à l’UMP

“ La sarkozie, village assiégé ?, s’interroge “ Le Nouvel Observateur ”. Au sein de la machine UMP, les amis de l’ex-chef de l’Etat ont perdu du terrain. Au point que le neuvième étage du siège, qui accueille les bureaux d’Hortefeux et de Geoffroy Didier, au-dessus de ceux du triumvirat Raffarin-Juppé-Fillon, est désormais surnommé “ la zone libre ”. Mais le retraité de la rue de Miromesnil dispose toujours de deux comités de soutien permanents dans sa famille : le courant de la Droite forte et l’association des Amis de Nicolas Sarkozy ”. Et ?

La Fête de la Violette ou la démonstration des “pouvoirs surnaturels” de Sarkozy

“ Pour ceux-là, au premier rang desquels Dati et Hortefeux, faussement réconciliés pour la bonne cause, la Fête de la Violette a été une nouvelle démonstration des pouvoirs surnaturels de leur champion, explique “ L’Obs ” : quel autre ténor à droite peut rassembler aujourd’hui plus de 2 000 militants et déclencher une telle ferveur sans même être présent ? Aucun, disent-ils, et certainement pas Juppé ni Fillon ! Ces images de militants déchaînés sont, selon Didier, la meilleure réponse aux “ ténors aux égo boursouflés qui veulent barrer la route à Sarkozy, mais ne représentent pas grand monde ”. Elles sont aussi la garantie qu’à la rentrée un peuple militant est prêt à se lever si le Messie revient ”. 

La stratégie de “l’humilié”

“Pour une partie de l’électorat de droite, peu importe qu’il ait dépensé 10 millions d’euros de plus que ce qui était autorisé, s’il s’agissait d’éviter François Hollande ”, observe un dirigeant de l’UMP (interviewé dans “ L’Express ”). La distorsion grandissante entre la lassitude des Français vis-à-vis de lui et la ferveur inébranlable de ses partisans impose la stratégie du moment, poursuit l’hebdo. En 2012, il avait opposé le peuple aux élites ; dans la bataille pour la conquête du parti, il dénoncera le “ système ” pour que la base le suive. L’UMP sera donc prise en otage, faute de mieux… 

Audit financier de l’UMP : quand Luc Chatel essaie de gagner du temps

Et puisqu’on parle de l’UMP, “ Le canard enchaîné ” a réussi à mettre la main sur son audit financier qui “ a été remis le 7 juillet au matin à Luc Chatel ”. Le journal satirique le précise, mine de rien, en passant, le secrétaire général provisoire du parti “ a annulé ” les deux réunions qui “ étaient ensuite programmées : l’une avec les trois “ sages ” (Juppé, Fillon, Raffarin), l’autre avec leurs principaux collaborateurs. (…) Selon le triumvirat, Chatel voulait (…) prendre le temps de prévenir ses amis — notamment Jean-François Copé et les sarkozystes — mis en cause par l’audit. Pour qu’ils puissent organiser leur riposte politique et médiatique en vue de bureau politique du 8 juillet au soir — après le bouclage du “ Canard ” —, au cours duquel devait être présenté le fameux audit ”. Le compte-rendu dudit audit figurant dans le journal ce mercredi 9 juillet, il semble que la manœuvre n’ait pas tout à fait fonctionné… Mais, brisons là, et voyons tout de suite ce qu’il contient, hmmm ?

“Le système Copé” mis à nu

“ Cette analyse des comptes du parti, indique “ Le canard ”, révèle “ le système Copé, explique un cadre du mouvement. Il a acheté sa tranquillité en arrosant tous azimuts ”. Et il semble y avoir mis le prix. Les quatre plus proches collaborateurs — Eric Cesari, Jérôme Lavrilleux, Fabienne Liadze et Pierre Chassat — de l’ex-président de l’UMP coûtaient en salaires et en charges sociales pas moins de 600 000 euros par an. Soit, en moyenne, une rémunération flirtant avec les 10 000 euros net par mois. Sans parler de leurs frais de représentation. Une procédure de licenciement est d’ores et déjà engagée contre ce quatuor. Le mammouth UMP a besoin d’être dégraissé, mais ces économies vont lui coûter cher, notamment en indemnités de licenciement… ” MDR…

Geoffroy Didier salarié par Brice Hortefeux via l’UMP

Dans “ les annexes de l’audit ”, que “ la direction actuelle, précise l’hebdo, a décidé de ne pas communiquer au bureau politique pour ne pas attiser l’incendie interne ”, figurent, notamment, le montant des frais de représentation de Nadia Copé, femme de… (25 000 euros), et celui des factures de téléphone de Rachida Dati (10 000 euros par an). Mais cela, vous l’avez déjà lu quelque part, hmm ? Ce que vous ne savez pas forcément, en revanche, c’est que “ Brice Hortefeux (…) se “ contente ” de salarier, via le parti, trois collaborateurs ! Dont le fameux Geoffroy Didier, animateur de la Droite forte, qui émarge à plus de 8000 euros par mois. Sans compter les notes de frais ! Député, Hortefeux jouit pourtant d’une enveloppe confortable (9 500 euros mensuels) pour payer un ou plusieurs assistants. A croire que l’Auvergnat a besoin d’être entouré ”. A croire, oui.

Copé fâché avec les chiffres de l’endettement et des adhésions

D’après le journal satirique, “ l’endettement (de l’UMP) à court, moyen et long termes dépasse les 88 millions d’euros. En 2012, il atteignait même, ainsi que “ Le canard ” l’avait révélé (6/11/13), 108 millions ! Contre la sécheresse des chiffres, Copé a toujours nié les évidences. Et usé d’artifices pour minimiser le trou. Il en a notamment soustrait le prix d’acquisition du siège national, estimé à 37 millions. Le 16 mars, sur iTélé, celui qui était encore président de l’UMP affirmait ainsi : “ La dette atteint 55 millions d’euros ”. Un malheur n’arrivant jamais seul, dans le même temps, l’enthousiasme des militants n’est pas allé en grandissant, lui. “ En témoigne la chute vertigineuse de près de 1 million d’euros des ventes de cartes d’adhérent entre 2012 (5,6 millions) et 2013 (4,7 millions). Pourtant, relève “ Le canard enchaîné ”, quelques jours avant d’être contraint à la démission, Copé plastronnait encore, revendiquant “ 2 600 nouvelles adhésions en une semaine ” ”. Et l’hebdo de conclure : “ Ce Copé possède un vrai talent de compteur ”. Wouhouhou !

“Et si Hollande avait tout faux ?”

Les affaires sont-elles pour autant plus florissantes pour le gouvernement ? Pas franchement. Même “ Le Nouvel Observateur ” — “ Le Nouvel Obs ”, oui ! — se demande si “ François Hollande n’a pas tout faux ”. Dans un gros dossier, pour lequel il a sondé les avis d’économistes de gauche comme de droite, l’hebdomadaire énonce les “ cinq erreurs que (le président) a commises ”. En bref, et faute de place : “ l’illusion du cycle ” de la croissance, le “ zigzag ” sur les impôts, “ le grand malentendu ” avec les entreprises, le “ “ choc d’offre ” improvisé ” pour améliorer la compétitivité et “ l’impasse budgétaire ”.

Quand Valls mate les frondeurs

Manuel Valls a-t-il tout juste, lui ? “ Le Point ” le souligne : “ La fronde des députés PS s’étiole face à la détermination du gouvernement Valls de mener à bien le pacte de responsabilité. Ils avaient été 41 à s’abstenir lors du vote consultatif sur les 50 milliards d’économies. Mardi, à l’Assemblée, ils n’étaient plus que 33 à s’abstenir sur le pacte de responsabilité contenu dans la loi de finances rectifiant les comptes de la Sécurité sociale. (…) Le Premier ministre s’était refusé à utiliser le vote bloqué, en mettant sa démission dans la balance. La menace a été suffisamment dissuasive pour que le texte soit adopté par 272 voix (234 bulletins “ contre ”) ”.

Quand Valls “cajole” Montebourg

“ Le Point ” le fait remarquer aussi : à l’heure où Manuel Valls fait montre de fermeté à l’endroit des frondeurs, le Premier ministre se montre beaucoup plus coulant avec Arnaud Montebourg… Avec Alstom, raconte le mag, “ Valls a offert à Montebourg son “ anti-Florange ” — ce n’est pas pour rien que le Premier ministre a pris soin de prononcer ces mots-là, le 20 juin, en marge de sa visite de la forge du groupe Areva, au Creusot. Une façon de cajoler Montebourg, qui, le surlendemain, sur le plateau du 20 heures de France 2, le remercie en retour, sans un mot pour… Hollande. Comme si le président n’existait pas. Comme si tout se jouait entre Valls et lui ”. Ho-ho… mais qu’est-ce que ça veut dire, ça ?

“Valls et Montebourg vont-ils réussir à tuer Hollande ?”

Comme “ Le Nouvel Observateur ” il y a trois semaines, “ Le Point ” évoque “ le pacte ” scellé entre les deux quinquas, en mai 2013, sur l’initiative d’Aquilino Morelle (voir la RP du 19 juin). “ Nos deux contestataires ont toujours eu un ennemi commun : le socialisme pépère ”, résume le journal. Du coup, “ ils se ménagent. “ Est-ce que vous avez remarqué que Valls n’a pas beaucoup parlé d’économie, dimanche, dans son discours de Vauvert ? relève un ministre. Il laisse ça à Arnaud pour son discours du 10 juillet. Il y a un partage des rôles entre eux. Ils sont très, très complémentaires, c’est une force pour nous. Pour l’instant, ça tient. Ca tient contre. Contre le président ”. Sourire de Moscovici : “ Le seule bonne question, c’est : vont-ils réussir à tuer Hollande ” ” Woulah ! Carrément ?

Hollande machiavélique ?

Mais François Hollande n’est pas mort, il bouge encore… Dans le dossier de couverture qu’il consacre à l’auteur du “ Prince ”, “ Le Point ” s’interroge : “ François Hollande est-il machiavélique ? ” “ Le président n’entre certes pas dans la catégorie des politiciens très machiavéliques. Sinon, note Franz-Olivier Giesbert, il aurait nommé à Matignon Martine Aubry, qui, avec son programme économique débile, se serait ramassée en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le débarrassant ainsi de la gauche du parti, décidée aujourd’hui à lui miner la fin de son quinquennat. (…) Mais Hollande a tout de même été assez machiavélique pour emmener son camp dans une direction réformiste sans le lui dire clairement. S’il a menti, c’était seulement par omission ”. Heu, Franz, tu peux développer, là ?

Hollande plus machiavélique que Valls

“ Contrairement à ce que peuvent écrire les chroniqueurs TGV, espèce qui va trop vite pour approfondir, explique Giesbert, Valls et Hollande sont totalement d’accord sur le fond. Sociaux-démocrates ou sociaux-libéraux, ce qui veut dire la même chose, ils croient d’abord à l’économie de marché. Mais, depuis des années, le premier dit ce qu’il pense. Le second ruse, enfume et cherche à donner le change. C’est pourquoi celui-ci est président et l’autre pas. (…) Autant dire qu’il y a en (Hollande) du Mitterrand, qui, quand on s’indignait devant lui de ce tissu de bêtises qu’était le Programme commun, laissait tomber, narquois : “ Ah bon ? Je ne l’ai pas lu ”. Longtemps, Hollande a fait sienne la formule de Mitterrand attribuée faussement au cardinal de Retz : “ On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment ” ”.

Hollande, disciple de Mazarin

“ Machiavélique avec modération, résume le journaliste, François Hollande est sans aucun doute un disciple du cardinal Mazarin, élève lointain du Florentin. (…) On ne peut résister à l’envie de citer ses cinq préceptes à l’usage des gens de pouvoir : 1) Simule. 2) Dissimule. 3) Ne fais confiance à personne. 4) Dis du bien de tout le monde. 5) Prévois avant d’agir. (…) Quand il développe les deux premiers de ses préceptes, le cardinal Mazarin donne des conseils d’une modernité inouïe, que Hollande, plus que Mitterrand ou Chirac, semble avoir toujours suivis à la lettre (…) ”.

Hollande et la stratégie du retrait

“ Le cardinal Mazarin était, si l’on ose dire, hollandien avant l’heure, reprend Giesbert, plus encore quand il ajoutait : “ Fais en sorte que personne ne sache ton avis sur une affaire, l’étendue de ton information, ni ce que tu veux, ce dont tu t’occupes ou ce que tu redoutes (…). Même si un peu de brutalité te permettrait d’obtenir quelque chose, n’en fais pas usage ”. Le machiavélisme (ou mazarinisme ?, ndlr) est une science du silence, en tout cas de l’évitement. Hollande reste volontiers en retrait. Quand, à propos d’une décision délicate ou d’une demande de rendez-vous d’un fâcheux, le président dit oui, ses collaborateurs savent, comme ceux de Mitterrand naguère, que ça signifie souvent non ”. C’est vrai que ça semble pas mal coller, ce petit portait de Hollande en disciple de Mazarin…

Quand “la dissolution devient plausible”

Est-ce le signe qu’il y a décidément du Mazarin en Hollande ? Dans un article intitulé “ La dissolution devient plausible ”, “ Challenges ” note que “ Jean-Louis Borloo, DSK, Hervé Morin, la jugent inévitable ” et relève, parallèlement, “ qu’avec la réforme de 2008, le fameux article 49-3, qui permet l’adoption d’un texte sans vote, a été bridé : il ne peut plus être utilisé que pour la loi de finances, le budget de la Sécurité sociale et un autre texte par session. C’est déjà beaucoup, mais pas assez pour empêcher tout blocage ”. Mauvais caramel… qui fait, effectivement, pencher la balance en faveur de la dissolution…

La dissolution, arme fatale du président ?

Mais il y a plus. “ Challenges ” le précise, en effet : “ certains socialistes suspectent Hollande, meilleur tacticien que stratège, de songer à une cohabitation pour se redonner une chance en 2017. Perspective assez plausible pour que Xavier Bertrand exige que le futur président de l’UMP s’engage à refuser tout principe de cohabitation. Eric Woerth reconnaît que rien n’est impossible : “ On peut tout à fait imaginer Nicolas Sarkozy, patron de l’UMP, devenir Premier ministre de François Hollande ! ” ” Hue, peut-être pas, quand même ! Remarquez, ce serait assez drôle… si on pouvait encore se permettre de rigoler. Sur ce, bonne semaine, quand même, hmmm ?, les goulus de l’info !

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Mots-Clés

DSK, Jean-François Copé, Xavier Bertrand, UMP, Martine Aubry, Assemblée Nationale, François Fillon, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Jacques Chirac, Jean-louis Borloo, Brice Hortefeux, Hervé Morin, Silvio Berlusconi, Rachida Dati, France 2, TF1, PS, Pierre Moscovici, François Mitterrand, Henri Guaino, Jean-Pierre Raffarin, Arnaud Montebourg, Eric Woerth, François Hollande, Manuel Valls, Franz-Olivier Giesbert, juge, Nadine Morano, Luc Chatel, sécurité sociale, Alstom, iTélé, Machiavel, Jérôme Lavrilleux, Geoffroy Didier, cohabitation, Aquilino Morelle, BVA, dissolution, Les Amis de Nicolas Sarkozy, projet de loi de finances, Pierre Chassat, droite forte, Georges Kiejman, Fête de la violette, Pacte de responsabilité, Eric Cesari, frondeurs, 49-3, Gilbert Thiel, urba, Fabienne Liadze, Cardinal Mazarin

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