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Velib' : la mairie demande le remplacement immédiat de 3000 vélos, l’opposition dénonce "un gigantesque cafouillage"
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Anarchy in the city

La situation "s'est fortement dégradée" depuis la mi-avril a reconnu l'adjoint aux Transports de la ville de Paris.

La situation est toujours aussi chaotique du côté des Velib' de la ville de Paris. Jeudi 26 avril, la mairie de la capitale a évoqué un "plan d'urgence". Devant la presse, Christophe Najdovski, adjoint EELV aux Transports de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, a déploré une  "situation qui s'est fortement dégradée" depuis la mi-avril. Il a demandé le remplacement d'ici une semaine – le 3 mai - de 3 000 vélos inutilisables à l'opérateur Smovengo, qui a pris la suite de JCDecaux et qui se trouve sous le feu des critiques pour cause de retards. Un nouveau "point" devrait être fait à cette date-là. L’opposition a évoqué "un gigantesque cafouillage".

L'entreprise Smovengo est confrontée, depuis le 1er janvier, à des difficultés à raccorder au réseau électrique les 670 stations en service, et a décidé de faire fonctionner près de deux-tiers des vélos sur batteries, a expliqué l'adjoint. Problème : le personnel de l’entreprise est grève depuis une semaine. Un mouvement "qui entraîne l'absence de maintenance et fait que la situation s'est aggravée" a affirmé Christophe Najdovski. La cinquantaine de salariés en grève demandent de bénéficier des mêmes avantages sociaux que chez JCDecaux.

Par ailleurs, l’opérateur devra ensuite d'ici juin raccorder au réseau toutes les stations existantes puis poursuivre le reste du déploiement sans recourir à la solution batteries.

Lu sur Le Figaro

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