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Vatileaks : l'informaticien du Vatican Claudio Sciarpelletti écope de deux mois avec sursis
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Il était accusé d'avoir aidé l'ancien majordome du pape Benoît XVI, Paolo Gabriele, à avoir dérobé des documents confidentiels du pape.

L'affaire Vatileaks continue de faire parler d'elle. Alors que l'ancien majordome du pape Paolo Gabriele avait été condamné à 18 mois de prison, l'informaticien du Vatican Claudio Sciarpelletti a quant à lui écopé ce samedi de deux mois de prison avec sursis pour complicité dans le désormais célèbre vol de documents confidentiels "Vatileaks". C'est donc moins que ce que le parquet avait demandé, quatre mois de prison, mais plus que ce que la défense espérait, l'acquittement. Le tribunal a reconnu des circonstances atténuantes à cet informaticien âgé de 48 ans et chargé depuis vingt ans de la maintenance des ordinateurs en tant qu'"analyste programmateur" en raison de sa collaboration avec la justice et de l'absence de précédents pénaux.

Pour rappel, les autorités avaient retrouvé dans son bureau au mois de mai dernier une enveloppe contenant des documents confidentiels, notamment des photocopies de documents qui se sont retrouvées dans un chapitre du livre "Sua Santita" du journaliste italien Gianluigi Nuzzi, publiés au printemps, et qui a révélé l'affaire au grand jour. Pourtant, l'ancien employé à la secrétairerie d'Etat assure n'avoir jamais ouvert l'enveloppe.

Pour rappel, Paolo Gabriele, l'ancien majordome du pape, a été jugé et condamné à un an et demi de prison pour "vol aggravé" de documents confidentiels. Condamné initialement à trois ans de prison, il a vu sa peine réduite en raison de ses services rendus à l’Église par le passé et sa conscience d'avoir nui au pape.

L'ex-majordome avait alors affirmé avoir agi "par amour de l’Église" et "n'être pas un voleur". "La chose que je ressens avec le plus de force en moi, c'est la conviction d'avoir agi par amour exclusif, je dirais même viscéral, pour l’Église du Christ et pour son chef sur la terre. Si je dois le répéter, je ne me sens pas voleur", avait ainsi déclaré l'ancien employé du pape, dans une courte déclaration avant que les juges ne se retirent pour délibérer et rendre leur verdict.

Lu sur L'Express

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