Valérie Trierweiler : les auteurs de "La Frondeuse" devant les juges<!-- --> | Atlantico.fr
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Valérie Trierweiler a porté plainte contre les auteurs de La Frondeuse
Valérie Trierweiler a porté plainte contre les auteurs de La Frondeuse
©Reuters

Règlement de comptes

La justice examine mercredi les poursuites engagées par Valérie Trierweiler contre sa biographie intitulée "La Frondeuse", ouvrage qui lui prête une relation avec le député UMP Patrick Devedjian.

Retour sous le feu des projecteurs pour Valérie Trierweiler. En octobre dernier, plusieurs livres paraissaient, mettant en avant la personnalité sulfureuse de la Première dame. Valérie Trierweiler, la dame de pique, sorti le 4 octobre, et La Frondeuse, en librairies le 11 octobre, écrit par Christophe Jakubyszyn et Alix Bouilhaguet révélaient des supposés scoops sur la vie amoureuse de la journaliste politique. Celle-ci avait immédiatement porté plainte. C'est désormais l'heure du jugement. En effet, après un tour de chauffe procédural, la justice examine mercredi les poursuites engagées par Valérie Trierweiler contre sa biographie intitulée La Frondeuse. Cet ouvrage lui prête une relation avec le député UMP Patrick Devedjian.

La 17e chambre civile du Tribunal de grande instance de Paris examinera l'assignation de la compagne du chef de l'Etat pour atteinte à l'intimité de la vie privée. Elle vise les auteurs du livre, les journalistes Alix Bouilhaguet (France 2) et Christophe Jakubyszyn, en charge du service politique de TF1-LCI, ainsi qu'Yves Derai, directeur des éditions du Moment.Cette biographie raconte les premiers pas de la journaliste au côté de son compagnon, devenu président de la République, avec l'affaire du tweet de soutien à l'adversaire de Ségolène Royal aux législatives à La Rochelle, ainsi que sa vie professionnelle, y mêlant des confidences anonymes sur son passé sentimental.

Une autre plainte de Devedjian

L'avocate de Valérie Trierweiler, Me Frédérique Giffard, avait dénoncé des "rumeurs non avérées et malveillantes visant à salir sa personne et ses proches". Pour de complexes raisons de procédure, seul le volet atteinte à la vie privée sera jugé vendredi, les poursuites en diffamation seront jugées ultérieurement. "On se demande de quoi le tribunal est vraiment saisi", a déclaré Me Olivier Pardo, conseil de l'éditeur, estimant qu'il règne une "grande confusion", un "couac juridique" car "Mme Trierweiler a trop joué avec la procédure". Il juge que ce qui concerne la première dame a un "impact sur la vie publique". Mais pour Me Giffard, il n'y pas pas de confusion, "au contraire", mais "deux procédures distinctes".

Selon l'avocate de Christophe Jakubyszyn, Me Florence Bourg, son client est "tout à fait serein", les auteurs ont fait une enquête "sérieuse et documentée". Lors d'une première audience portant sur des questions de nullités de procédure le 10 décembre dernier, François Hollande et Manuel Valls avaient fait irruption dans la procédure. Le chef de l'Etat et le ministre de l'Intérieur avaient chacun adressé un courrier au tribunal, pour contester des passages de l'ouvrage attaqué. De son côté, Patrick Devedjian a lui aussi attaqué l'ouvrage en diffamation et réclame 100 000 euros de dommages et intérêts. Valérie Trierweiler demande au total solidairement 70 000 euros à M. Jakubyszyn et à Point de vue, tandis que Patrick Devedjian leur réclame 40 000 euros de dommages et intérêts.

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