Un salarié sur 10 aurait déjà fait une depression<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
Un salarié sur 10 aurait déjà fait une depression
©

Mal-être

C'est ce que révèle une étude réalisée par l'association européenne contre la dépression dans sept pays du vieux continent.

Mieux vaut être salarié en Italie qu'au Royaume-Uni selon une étude réalisée par l'association européenne contre la dépression. En effet, nos voisins d'Outre-Mancheenregistrent le taux de dépressions de plus élevé au sein des salariés. Environ 26% des Britanniques déclareraient avoir fait une dépression, alors qu'ils ne seraient que 12% en Italie. En moyenne en Europe ce taux est de 20% et la France s'est sort plutôt bien, ne faisait pas parti des pays les plus enclins à la dépression. 

Un salarié britannique, allemand, ou danois, en revanche, est davantage susceptible de se retrouver en arrêt maladie qu'un Français. Parmi les salariés traversant une mauvaise passe, les Allemands sont les plus susceptibles de se mettre en arrêt maladie à 61%, suivis des Danois (60%).

Et la dépression a un coût. Des chercheurs ont estimé, en comptant la perte de productivité et les arrêts maladie, que le coût des dépressions à travers l'Europe s'élevait à 92 milliard d'euros en 2011 ! Une bonne raison de ménager ses salariés.

Parmi les peronnes interrogées, une sur trois a déclaré être inquiète à l'idée de perdre son emploi lors de sa dépression et seul 1 salarié sur quatre a osé faire part de son coup de blues à son employeur. "Il faut sensibiliser les managers et soutenir les salariés en reconnaissant l'existence des dépressions dans le monde du travail", a declaré le docteur Vincenzo Costigliola, president de l'association européenne contre la dépression. 

Lu sur BBC News

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !