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UMP : selon Copé, "les règlements de compte personnels" rendent le parti "inaudible"
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A la dérive

Le député-maire de Meaux s’est exprimé ce mercredi sur son compte Facebook et au lendemain de la publication de l’audit des comptes du parti mettant à jour une dette de 74,5 millions d’euros.

L'UMP est au bord du gouffre, tant politiquement que financièrement. Depuis la défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2012, le parti n’arrive pas à relever la tête. Pire les affaires s’accumulent. Et ce n’est pas la publication de l’audit des finances du parti qui va arranger les choses. En effet, après plusieurs mois d'une grave crise morale et financière de l'UMP, concrétisée le mois dernier par la démission de son président Jean-François Copé, le nouveau triumvirat à la tête du parti a annoncé que la dette était de 74,5 millions d’euros"en grande partie lié aux dépenses importantes réalisées en 2012 pendant l'élection présidentielle", a noté Alain Juppé. De quoi aviver encore un peu pus les tensions internes.

Suite à cette publication, l'ex-président de l'UMP Jean-François Copé a dénoncé ce mercredi sur sa page Facebook "les règlements de compte personnels (qui) rendent l'UMP inaudible". "Au lieu de cet indispensable travail d'opposition et de proposition, ce sont hélas des souhaits de vengeance et des rancœurs personnelles qui semblent d'abord être à l'esprit de certains membres de l'UMP, au point de désespérer les Français et de faire douter, je le sais, nos militants", a écrit le député-maire de Meaux.

Seule certitude à l’heure actuelle à l’UMP : il va falloir se serrer la ceinture. C’est en tout cas le message martelé mardi soir par Alain Juppé à l’issue du bureau politique. "L'UMP a t-elle les moyens de fonctionner ? La réponse est oui, à condition de remplir un certain nombre d'exigences, qui vont être fortes", a affirmé  le maire de Bordeaux avant d'en évoquer trois : la nécessité de "maintenir un niveau de recettes suffisantes", "des économies à faire" sur les dépenses "d'animation politique" mais aussi sur "les dépenses de fonctionnement", ces dernières économies étant de l'ordre de 20% par rapport au budget 2013. Le seul moyen, selon lui, pour continuer à exister jusqu’en 2017.  

lu sur Le Figaro.fr

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