Tunisie : un policier mort et 59 blessés dans les heurts<!-- --> | Atlantico.fr
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En Tunisie, les violences se multiplient
En Tunisie, les violences se multiplient
©Reuters

Sous tension

Lors des troubles en Tunisie, un policier a trouvé la mort alors que 59 autres ont été blessés. Pas moins de 375 personnes ont été arrêtées, ce samedi soir.

La tension est palpable en Tunisie. Au lendemain des funérailles de l'opposant Chokri Belaïd, les islamistes d'Ennahda  avaient manifesté ce samedi. Dans des heurts entre forces de l'ordre et manifestants, un policier a trouvé la mort alors que cinquante-neuf autres ont été blessés. Le ministère de l'Intérieur a annoncé que 375 personnes ont été arrêtées ce samedi soir. Ne dressant aucun bilan des civils, il a néanmoins fait état d'une dizaine de postes des forces de l'ordre attaqués entre mercredi et vendredi. L'AFP aurait compté une dizaine de bureaux du parti islamiste au pouvoir attaqués, saccagés ou incendiés dans les heurts. 

Près de 6 000 partisans d'Ennahda, au pouvoir depuis la révolution de jasmin de janvier 2011, se sont rassemblés afin de manifester leur soutien à Rached Ghannouchi qui avait été la cible de slogans hostiles la veille. Dans les rues, les islamistes criaient « le peuple veut de nouveau Ennahda ! ». « Nous sommes venus pour soutenir la légitimité mais si vous préférez le pouvoir de la rue, regardez la rue aujourd'hui, ce pouvoir, nous l'avons », a déclaré à la foule Lofti Zitoun, un responsable d'Ennahda.

Le meurtre de Chokri Belaïd a plongé le pays dans une nouvelle crise politique avec une opposition entre le parti islamiste au pouvoir et le Premier ministre Hamadi Jebali qui souhaite former un gouvernement de technocrates avant le milieu de la semaine prochaine. S'il échouait, il annoncerait sa démission.

Lu sur Les Échos

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