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Tuerie de Magnanville : Larossi Aballa aurait croisé sa victime par le passé
©Twitter

Passé trouble

Les premier éléments de l'enquête sur le meurtre de Magnanville semblent en effet indiquer qu'il y a de fortes chances que Jean-Baptiste Salvaing, tué avec sa compagne et devant son enfant à son domicile, ait croisé son meurtrier dans un passé proche.

Larossi Abballa savait à qui il s'attaquait, il "connaissait la qualité de policier de Jean-Baptiste Salvaing" a affirmé François Molins, procureur de Paris. Lors des échanges qui ont précédé l'assaut du Raid, il a ainsi déclaré "Il était venu chez moi, maintenant, c'est moi qui vient chez lui".

Ce qui veut dire que les hommes se sont potentiellement croisé dans un passé proche, même si aucun autre élément ne vient confirmer cette théorie pour l'instant.

Son premier méfait remonte en 2009, avec le simple vol d'une caisse chez un coiffeur. Larossi Aballa avait été ensuite condamné à 3 ans de prison en 2013 pour avoir participé à une filière d'envoi de djihadistes au Pakistan et avait été repéré par la suite pour diverses infractions de plus petit calibre. Son ex-petite amie a expliqué sur France Info qu'il s'était beaucoup isolé après sa sortie de prison et qu'il « avait changé d'amis ». Un nouvel exemple de radicalisation en prison ? C'est ce qu'il faudra prouver. Selon cette dernière, le fait d'être sous surveillance et d'avoir une fiche S "le faisait rire", et il se serait rendu à la Mecque lors de cette période trouble pendant laquelle il s'est radicalisé. C'est pendant cette période qu'il a du rencontrer Jean-Baptiste Salvaing.

Lu sur Libération

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