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Tensions Iran - Arabie : 1000 manifestants à Téhéran au lendemain de l'incendie de l'ambassade saoudienne
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Colère

Plus d'un millier de personnes ont manifesté à Téhéran ce dimanche pour protester contre l'exécution du dignitaire chiite saoudien Nimr Baqer al-Nimr.

La tension est toujours vive au lendemain de l'exécution du dignitaire chiite Nimr Baqer al-Nimr par l'Arabie saoudite. Il était notamment l'un des principaux animateurs des manifestations pacifiques survenues dans la région de Qatif, dans l'est du pays. Il avait été arrêté et emprisonné en 2012 et condamné pour "désobéissance au souverain" et "port d'armes".

Plus d’un millier de personnes ont manifesté à Téhéran, ce dimanche, pour protester contre sa mort. Les manifestants ont crié "mort à al-Saoud", du nom de la famille régnante à Ryad. Le chef de la police de Téhéran, présent sur les lieux, a demandé aux manifestants de se disperser et les forces anti-émeutes ont empêché les manifestants de s'approcher de l'ambassade saoudienne, en partie incendiée samedi soir.

Des manifestants ont lancé des cocktails Molotov samedi soir contre l’ambassade saoudienne et ont pénétré à l’intérieur de l’enceinte diplomatique, avant d’en être évacués par la police. D’autres images montrent des casseurs occupés à saccager des salles de l’ambassade.

Des manifestants chiites se sont aussi rassemblés dimanche à Beyrouth au Liban, à Bagdad en Irak, à Ankara en Turquie, au Bahreïn, dans plusieurs villes du Pakistan et à Srinagar, dans le Cachemire indien.

La France a appelé les responsables du Moyen-Orient à "tout faire pour éviter l'exacerbation des tensions sectaires et religieuses". La France "déplore profondément l'exécution samedi par l'Arabie saoudite de 47 personnes, dont un chef religieux chiite", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, rappelant que Paris est opposé "à la peine de mort, en tous lieux et en toutes circonstances".

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