Sept personnes ont été interpellées dans l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice
Samuel Paty justice enquête
Samuel Paty justice enquête
©PASCAL GUYOT / AFP

Conflans-Sainte-Honorine

Sept hommes âgés de 17 à 21 ans ont été interpellés mardi dans plusieurs régions de France dans l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty. Cet enseignant avait été décapité près d'un collège dans les Yvelines en octobre dernier.

Nouveau rebondissement dans l’enquête sur l’attentat ayant visé Samuel Paty. Sept hommes âgés de 17 à 21 ans ont été interpellés mardi, selon des informations du Point. Les suspects « apparaissent sur différents groupes de messagerie auxquels participait (Abdoullakh) Anzorov », l'assassin de Samuel Paty, a précisé une source judiciaire. 

Les sept hommes, dont certains sont d'origine tchétchène comme l’assaillant, ont été interpellés notamment à Toulouse, Lyon, Rouen, Besançon, en Seine-et-Marne et dans le Maine-et-Loire. Les interpellations ont été réalisées par la sous-direction antiterroriste (Sdat) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

En décembre, cinq hommes âgés de 18 à 21 ans et d'origine tchétchène, soupçonnés d'avoir eu des contacts avec l'assaillant, avaient été libérés à l'issue de leur garde à vue sans poursuite à ce stade.

Quatorze personnes sont mises en examen dans l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty. Cet enseignant de 47 ans avait été décapité le 16 octobre près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves dans l’un de ses cours sur les questions de la laïcité.

Parmi les suspects figurent six collégiens. Cinq d'entre eux sont poursuivis pour «complicité d'assassinat terroriste», accusés d'avoir permis à Anzorov, un réfugié de 18 ans, d'identifier le professeur.

Abdoullakh Anzorov avait revendiqué son geste dans un message audio en russe où il disait avoir « vengé le prophète » Mahomet, reprochant au professeur de l'avoir « montré de manière insultante ». L’assaillant avait été abattu par les policiers.

Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !