Les soignants pourront réaliser des injections sur toutes les personnes « âgées de 16 ans et plus pour lesquelles ces vaccinations sont recommandées ».
Les infirmiers pourront administrer tous les vaccins prévus à partir de 16 ans « sans prescription médicale préalable » dès le dimanche 24 avril, selon une série de textes parus samedi au Journal officiel, qui étendent également les prérogatives des pharmaciens et des sages-femmes.
Trois mois après un avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS), le gouvernement a donc validé l'extension des « compétences vaccinales » pour ces trois professions, qui ont été fortement mobilisées durant la pandémie de Covid-19.
Cette décision va bénéficier en premier lieu aux infirmiers, désormais « habilités à administrer, sans prescription médicale préalable » les vaccins contre quinze maladies : grippe, rage, diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, papillomavirus humains, pneumocoque, hépatites (A et B), méningocoques (A, B, C, Y et W). Les soignants pourront réaliser ces injections sur toutes les personnes « âgées de 16 ans et plus pour lesquelles ces vaccinations sont recommandées ».
Les pharmaciens seront dorénavant aussi « autorisés à administrer » la même liste de vaccins à la même population de 16 ans et plus, mais toujours sur présentation d'une ordonnance médicale.
L'éventail des vaccins que les sages-femmes peuvent « prescrire et pratiquer » chez les femmes enceintes, les nouveau-nés et les « personnes qui vivent régulièrement dans leur entourage » est aligné sur les mêmes pathologies.
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