Samuel Sandler, père et grand-père de trois victimes de Mohammed Merah, est mort<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Samuel Sandler est mort ce vendredi 12 janvier 2024.
Samuel Sandler est mort ce vendredi 12 janvier 2024.
©STÉPHANE DE SAKUTIN / AFP

Disparition

Victime d’une crise cardiaque, Samuel Sandler était une figure emblématique de la mémoire des victimes de Mohammed Merah. Samuel Sandler avait perdu trois membres de sa famille lors des attaques terroristes à Toulouse.

Samuel Sandler, âgé de 77 ans, est mort ce vendredi 12 janvier, a annoncé sur X le président du Consistoire central Elie Korchia, selon des informations du Figaro

« J'apprends avec une infinie tristesse le décès de mon ami Samuel Sandler, qui était un mensch (quelqu'un de bien, NDLR) et oeuvrait inlassablement pour maintenir vivante la mémoire de son fils Jonathan et de ses petits-fils Arié et Gabriel, victimes du terrorisme islamiste ».

Samuel Sandler avait perdu trois membres de sa famille lors des attaques terroristes à Toulouse. Le 19 mars 2012, Mohammed Merah avait assassiné devant l'école Otzar Hatorah de Toulouse Jonathan Sandler (le fils de Samuel Sandler), âgé de 30 ans, professeur de religion, et ses fils Arié et Gabriel (les petits-fils de Samuel Sandler), cinq et trois ans, puis avait abattu Myriam Monsonégo, huit ans, la fille du directeur d'école. 

Mohammed Merah avait tué sept personnes au total lors d'une série d'attaques jihadistes, avait été tué trois jours plus tard par le Raid. 

« Depuis ce carnage, je vis sous anesthésie, comme un fantôme. Leur absence me hante », avait confié Samuel Sandler en mars 2022, lors d'un hommage aux victimes des attaques jihadistes. 

Administrateur du Consistoire central, ancien président du Consistoire de Versailles, Samuel Sandler est décédé d'une crise cardiaque, a précisé Elie Korchia. 

En 2018 cet ancien ingénieur en aéronautique avait publié un livre, «Souviens-toi de nos enfants » en mémoire des disparus.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !