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Salah Abdeslam est "un petit con de Molenbeek" et a "l'intelligence d'un cendrier vide" selon son avocat
©Capture d'écran Facebook

C'est dit

Sven Mary décrit par ailleurs son client comme un homme "qui croit vivre dans un jeu vidéo".

"Un petit con de Molenbeek, issu de la petite criminalité". Ce sont les mots de l'avocat belge de Salah Abdeslam, Sven Mary, pour décrire son client dans un article de Libération. Une description peu flatteuse qui vient pourtant de celui qui a été souvent surnommé l'avocat des voyous. Mais visiblement, le cas de Salah Abdeslam allait bien au-delà de ce qu'il a connu. "Je suis avocat, je me fous de ma cote de popularité. Mais à un moment donné, j’ai pensé arrêter. J’ai été agressé à plusieurs reprises, soit verbalement, soit physiquement"a-t-il témoigné.

Le pénaliste révèle que c'est Mohammed, le frère de Salah Abdeslam, qui l'a contacté pour assurer sa défense. "J’ai hésité", confie Sven Mary. "C’est un dossier médiatiquement chaud sur le plan international et c’est la première fois que j’ai à traiter une telle affaire". Il estime d'ailleurs que "ce n’est pas la cour d’assises de Paris qui devrait les juger, mais une cour pénale internationale. Ces gens ont commis des actes de guerre".

Sur le personnage de Salah Abdeslam en lui-même, l'avocat ne se montre pas tendre. "Il a l’intelligence d’un cendrier vide, il est d’une abyssale vacuité". Sven Mary décrit un homme "qui croit vivre dans un jeu vidéo" et qui a une approche très simpliste de l'islam. "Lui et ses copains ont réussi à rendre antipathique toute une religion. Je lui ai demandé s’il avait lu le Coran, ce que j’ai fait, et il m’a répondu qu’il avait lu son interprétation sur Internet. Pour des esprits simples, c’est parfait, le Net, c’est le maximum qu’ils puissent comprendre."

Il estime cependant que son client vaut de l'or.  "Il collabore. Il communique. Il ne maintient pas son droit au silence. Je pense qu’il serait intéressant de laisser maintenant le temps au temps, pour que je puisse en parler avec lui, pour que les enquêteurs puissent parler avec lui".

>>>> A LIRE AUSSI : Surveillance des frères Abdeslam : un rapport pointe les nombreux manquements de la Belgique

Lu sur Libération

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