Rythmes scolaires : pour Peillon, "la réforme demande des efforts"<!-- --> | Atlantico.fr
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Vincent Peillon ne lâchera rien sur la réforme des rythmes scolaires
Vincent Peillon ne lâchera rien sur la réforme des rythmes scolaires
©Reuters

Solidarité

Vincent Peillon avait rendez-vous ce vendredi avec les inspecteurs de l'Education nationale du primaire. Au cours de cette réunion, le ministre de l'Education est revenu sur la réforme des rythmes scolaires.

Vincent Peillon ne cédera pas. Et le ministre de l'Education le montre. Ultra présent médiatiquement, en déplacements constants, régulièrement en train de recadrer ses troupes, il est sur tous les fronts pour affirmer sa volonté de faire passer coûte que coûte sa réforme des rythmes scolaires. Et ce vendredi, il n'a pas dérogé à la règle. A l'issue d'une réunion avec les inspecteurs de l'Education nationale du primaire à Paris, Vincent Peillon est une nouvelle fois revenu sur ce thème. Il a en effet déclaré que c'est aux adultes de faire des "efforts" pour que se mette en place cette réforme.

"C'est inacceptable que les enfants n'aient que 144 jours de classe et des journées aussi chargées", a répété le ministre devant 1 400 directeurs académiques et inspecteurs de l'éducation rassemblés à l'université parisienne d'Assas. La réforme des rythmes "demande des efforts. Là, c'est les adultes qui doivent le faire", a-t-il persisté, à quatre jours d'une grève nationale contre l'application de cette réforme dès 2013. Le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, demande un report de la réforme à septembre 2014 (actuellement possible sur dérogation), afin qu'elle ne soit pas "bricolée".

"On l'améliora ultérieurement"

Il faut "se mettre autour d'une table, que l'on réfléchisse, que l'on change ses habitudes", que "l'on parle à ses voisins, que les collectivités locales imaginent ce que seront leurs activités périscolaires", assure le ministre. Et Vincent Peillon de souligner que pour les enfants, les heures du mercredi matin seront "meilleures" pour apprendre à lire et à écrire que "les trois quarts d'heure" de la fin de journée actuellement. "J'attends de vous que vous alliez dans toutes les communes", "devant les conseils d'école, pour les aider à construire cette grande réforme", a-t-il demandé aux inspecteurs.

Cependant, Vincent Peillon concède que ce projet  "aurait pu être mieux". Toutefois selon le ministre, il s'agit pour l'heure du meilleur plan possible. "Il est à ce stade le mieux possible, on l'améliorera ultérieurement", a assuré le ministre de l'Education. "On a le temps (...) de s'améliorer, on fera des choses approximatives, on y reviendra." "Ce n'est pas parce qu'il faudra des années qu'il ne faut pas commencer", a-t-il fait valoir. Les Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espe) ne seront ainsi "pas absolument parfaites" pour la rentrée 2013, mais seront améliorées pour 2014, 2015, a-t-il indiqué. Entre le passage en force et l'attentisme, Vincent Peillon a fait son choix. Il opte pour la première solution.

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