Roms : Manuel Valls assure qu'il faut démanteler "le maximum de camps insalubres" <!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls va poursuivre les démantèlements de camps.
Manuel Valls va poursuivre les démantèlements de camps.
©Reuters

Fermeté

Le ministre de l'Intérieur dévoile sa politique de fermeté en ce qui concerne les campements illicites.

Manuel Valls reste ferme en ce qui concerne les camps illicites de Roms. Dans un entretien accordé au journal Le figaro, il rappelle ainsi que "la situation, devenue intolérable, ne peut perdurer : il faut faire respecter la loi en démantelant le maximum de camps de Roms insalubres".

Si le ministre de l'Intérieur affiche une telle fermeté, c'est que le phénomène prend des proportions inattendues : "Aujourd'hui, nous estimons qu'environ 20.000 hommes, femmes et enfants, originaires de Roumanie et de Bulgarie pour la plupart, occupent en toute illégalité plus de 400 campements dans notre pays, dont les deux tiers sont en Ile-de-France, assure Manuel Valls qui ajoute qu'implantés en bordure de quartiers populaires déjà percutés par la crise, ils sont à l'origine de problèmes de cohabitation qui prennent des formes parfois inquiétantes comme en témoignent les incendies constatés la semaine dernière à Aubervilliers et Sarcelles".

L'objectif du ministre de l'Intérieur est donc d'intensifier les démantèlements de camps illicites. Selon Le Figaro, Manuel Valls aurait d'ailleurs ordonné aux forces de l'ordre d'augmenter les contrôles d'identité dans les camps de Roms.

Pour rappel, plusieurs camps ont déjà été évacués la semaine dernière à Saint-Denis et Bondy en Seine-Saint-Denis mais également à Vigneux-sur-Seine en Essonne. Quant aux éloignements d'étrangers en situations irrégulières, on en compte 36 822 rien que pour l'année dernière, dont 12 800 Roumains et Bulgares. Des chiffres qui poussent Manuel Valls à mettre en avant son idée de mettre un terme à l'aide au retour de 300 euros proposée aux adultes roms et de 100 euros pour les enfants. Il rappelle ainsi que "c'était un système pervers, dénoncé tant par les autorités roumaines que les ONG, qui organisait, favorisait, voire institutionnalisait un vaste circuit d'immigration clandestine, note l'hôte de la Place Beauvau. Les candidats à l'exil débarquaient en France avec la certitude de faire un voyage lucratif. Ils repartaient vers leur pays avec l'argent de l'aide en poche avant de revenir grâce des prête-noms, en compagnie d'enfants ou encore de faux parents. La France est devenue l'aimant d'un trafic dont les organisateurs tirent les ficelles depuis l'étranger". 

Lu sur Le Figaro

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