Même pas en rêve !
Richard Ferrand : "Je ne me retirerai pas"
"Tout ce que j’ai fait est légal, public, transparent", clame-t-il.
Mis en cause par des révélations du Canard enchaîné et du Monde sur son passé à la tête des Mutuelles de Bretagne, le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand s'est expliqué sur France Inter ce mercredi 31 mai.
"Tout ce que j’ai fait dans ma vie professionnelle est légal, public, transparent. Je ne me retirerai pas : j’ai ma conscience pour moi, je ne suis pas mis en cause par la justice de la République. (…) Il n’y a que la justice qui peut lever les soupçons", clame-t-il, en se définissant comme un "homme honnête" qui va faire "campagne [pour les élections législatives] pour aller chercher la légitimité populaire". "Je suis attaché à la liberté de la presse mais cette enquête journalistique crée un tintamarre médiatique. Que je sache, ni la justice ni les électeurs ne se sont prononcés", souligne-t-il.
"Je ne suis pas mis en cause par la justice"
"Par l'effet de masse, on a l'impression que c'est l'affaire du siècle. Mais les gens sur le terrain savent ma passion pour le territoire. La tentative c'est d'atteindre un premier marcheur. Certains responsables de parti veulent instrumentaliser cela. De grâce, il n'y a pas d'affaire". Toutefois, il trouve qu'"il est normal que des comptes puissent être demandés". "Mais on m’interroge sur ma vie d’avant, lorsque j’étais directeur des Mutuelles. Je porte une certaine idée du renouvellement, du retour de la confiance en les politiques et ce que je lis laisse apparaître des soupçons de duplicité, ça peut créer de la déception", explique-t-il.
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Questionné sur l'enjeu moral de l'affaire, en comparaison à celle de François Fillon, Richard Ferrand se défend: "La principale différence avec l'ancien Premier ministre est que je ne suis pas mis en cause par la justice. Sur la question de mon fils, un parlementaire sur cinq a un membre de sa famille qui travaille avec lui. Je ne dis pas que c'est bien, mais je l'ai fais seulement quatre mois et payé au SMIC. Avec la campagne, nous avons compris que cela n'était plus admissible".
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