"Je souhaite que tout le monde puisse se réunir autour de ces quelques priorités, c'est pour cela que je parle de refondation républicaine", a-t-il certifié. Et de persister : "Je m'obstinerai jusqu'à la fin de la semaine afin que les uns et les autres se rassemblent sur ces positions". "Cela ne me semble pas être tout à fait l'état d'esprit", a-t-il ajouté alors que la droite mène l'offensive contre son projet de loi en discussion depuis lundi à l'Assemblée. Vincent Peillon a encore considéré que son texte n'avait "pas vocation à tout réformer" et que "tous les éléments sur lesquels nous ne sommes pas encore mûrs ou d'accord ne sont pas dans le texte".
Vote le 19 mars
"Pourquoi parle-t-on de refondation?", a encore plaidé le ministre de l'Education nationale. "Parce qu'il m'a semblé que l'on ne s'attaquait pas à quelques éléments qui sont le fondement. Le primaire c'est le fondement, c'est vraiment une révolution, la France ayant toujours consacré plus pour le point d'arrivée que pour le point de départ... Nous le payons chèrement aujourd'hui". "Nos rythmes, c'est aussi un fondement, il faut du temps pour apprendre", a-t-il poursuivi. "La formation des enseignants aussi. Tous les organismes internationaux le disent: le facteur le plus efficace pour la réussite éducative c'est la formation des enseignants. Nous, on l'a supprimée, maintenant, on la remet en place", à l'instar de ce qui se passe dans des pays comme l'Allemagne ou la Finlande. Le projet de loi sera soumis au vote final des députés le mardi 19 mars. Il devrait ensuite être examiné au Sénat vers le mois d'avril, pour une adoption définitive au début de l'été.
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