Réforme de l'école : Peillon défend son projet<!-- --> | Atlantico.fr
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Vincent Peillon le ministre de l'Education nationale défend son projet de refondation de l'école
Vincent Peillon le ministre de l'Education nationale défend son projet de refondation de l'école
©Reuters

Fermeté

Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a défendu mercredi son projet de loi pour la refondation de l'école. Il a insisté sur le fait que la priorité irait au primaire et à la formation des maîtres.

Vincent Peillon persiste et signe. Actuellement en débat à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Education défend coûte que coûte son projet de loi pour la refondation de l'école. Ce mercredi, il a assuré qu'il avait fait "le choix d'avancer sur les sujets partagés par tout le monde", la priorité au primaire et la formation des maîtres. Soulignant que la question des rythmes scolaires qui fait polémique ne figurait pas dans son texte, Vincent Peillon a affirmé, devant l'Association des journalistes parlementaires, que son projet "ne soulevait pas du tout de tension dans le monde éducatif" et était "même soutenu par d'anciens ministres de droite".

"Je souhaite que tout le monde puisse se réunir autour de ces quelques priorités, c'est pour cela que je parle de refondation républicaine", a-t-il certifié. Et de persister : "Je m'obstinerai jusqu'à la fin de la semaine afin que les uns et les autres se rassemblent sur ces positions". "Cela ne me semble pas être tout à fait l'état d'esprit", a-t-il ajouté alors que la droite mène l'offensive contre son projet de loi en discussion depuis lundi à l'Assemblée. Vincent Peillon a encore considéré que son texte n'avait "pas vocation à tout réformer" et que "tous les éléments sur lesquels nous ne sommes pas encore mûrs ou d'accord ne sont pas dans le texte".

Vote le 19 mars

"Pourquoi parle-t-on de refondation?", a encore plaidé le ministre de l'Education nationale. "Parce qu'il m'a semblé que l'on ne s'attaquait pas à quelques éléments qui sont le fondement. Le primaire c'est le fondement, c'est vraiment une révolution, la France ayant toujours consacré plus pour le point d'arrivée que pour le point de départ... Nous le payons chèrement aujourd'hui". "Nos rythmes, c'est aussi un fondement, il faut du temps pour apprendre", a-t-il poursuivi. "La formation des enseignants aussi. Tous les organismes internationaux le disent: le facteur le plus efficace pour la réussite éducative c'est la formation des enseignants. Nous, on l'a supprimée, maintenant, on la remet en place", à l'instar de ce qui se passe dans des pays comme l'Allemagne ou la Finlande. Le projet de loi sera soumis au vote final des députés le mardi 19 mars. Il devrait ensuite être examiné au Sénat vers le mois d'avril, pour une adoption définitive au début de l'été.

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