Prise de parole
Ras-le-bol des policiers : Manuel Valls accuse l'opposition "d'utilisation politique"
Le Premier ministre appelle également les policiers à poursuivre "le dialogue".
Même expatrié pour la journée en Allemagne, Manuel Valls doit répondre aux polémiques françaises. En marque d'un déplacement à Francfort, le Premier ministre a appelé les policiers à "continuer le dialogue" entamé avec le gouvernement, tout en disant comprendre leur "angoisse". Depuis l'agression à Viry-Châtillon, le mouvement de colère des policiers ne faiblit pas en dépit des promesses du gouvernement.
"Moi ce que je demande aux policiers, c'est de continuer le dialogue, au niveau de chaque département". Evoquant les suppressions de postes et de moyens sous la présidence Sarkozy, le chef du gouvernement a poursuivi : "Je demande surtout à tous les responsables politiques de la dignité, de la hauteur de vue. L'utilisation politique de cette expression n'est pas digne. Surtout quand soi-même on n'a pas été à la hauteur, je parle de l'opposition, ce qu'il fallait faire pour les policiers".
Le Premier ministre a ensuite assuré que le gouvernement prenait les mesures nécessaires. "Les policiers ont besoin de reconnaissance", a-t-il jugé. "Ils sont aimés par les Français, et pas seulement depuis Charlie [Hebdo]. Moi je comprends leur angoisse, leur impatience. Le gouvernement a montré tous les gestes et pris toutes les mesures nécessaires" et "les moyens arrivent progressivement. J'en appelle au calme et à la sérénité et je dis aux policiers de France qu'ils peuvent compter bien sûr sur mon soutien, ma solidarité, ma compréhension, mon engagement. Mais je leur demande aussi de respecter les règles, qui sont celles de la police".
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