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Présidence de l'UMP : "Sarkozy ne soutiendra aucun candidat" selon Eric Ciotti
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Le directeur de campagne de François Fillon explique par ailleurs que pour gagner, "il faut aussi un projet sérieux derrière, une stature d'homme d'Etat".

La bataille entre François Fillon et Jean-François Copé pour prendre la tête de l'UMP continue de faire rage. Eric Ciotti, le directeur de campagne de l'ancien Premier ministre, revient dans un entretien donné au Parisien/Aujourd'hui en France sur ce match qui agite la sphère politique depuis maintenant plusieurs semaines. Alors que tout le monde attend de savoir si oui ou non Nicolas Sarkozy soutiendra un candidat, le député UMP des Alpes-Maritimes, spécialiste des questions de sécurité assure que "Sarkozy a dit qu'il ne soutiendrait aucun candidat. Il s'y tiendra", précisant que "seuls ceux qui veulent instrumentaliser Nicolas Sarkozy dans cette campagne trouveront dans cette cérémonie protocolaire [de remise lundi de la médaille de l'ordre national du Mérite au directeur de cabinet de Jean-François Copé] une lecture politique".

Eric Ciotti revient par ailleurs sur la stratégie de Jean-François Copé. Selon lui, "il ne suffit pas de dénoncer, il faut surtout proposer de vraies solutions". Il ajoute par ailleurs au sujet de du "concurrent" de François Fillon qu'"être combatif, c'est nécessaire, mais pas suffisant. Il faut aussi un projet sérieux derrière, une stature d'homme d'Etat", expliquant que "cette campagne dépasse largement les frontières de l'UMP" et que "ce qui est en jeu, c'est de jeter les bases d'une alternance crédible […]. Je considère que les militants vont voter en ayant à l'esprit celui qui peut nous conduire à la victoire en 2014, en 2015… et surtout en 2017".

Le directeur de campagne de François Fillon revient enfin sur les ralliements de son candidat déclarant qu'"il vaut mieux avoir des soutiens que de ne pas en avoir", ironisant sur le fait qu'"au début de l'été, on accusait François Fillon d'être un homme seul. Les mêmes considèrent aujourd'hui qu'il est trop entouré, en qualifiant les parlementaires de 'barons' que l'on rejette".

Lu sur Le Parisien

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