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Pour Marine Le Pen, la France, "ce n'est pas le burkini", "c'est Brigitte Bardot"
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Initials Burkini

Dans une interview à la chaîne américaine CBS, la présidente du Front national se déclare une nouvelle fois "opposée au port du voile dans l'espace public".

Marine Le Pen a accordé vendredi une interview à la chaîne américaine CBS. Filmé à New York, l'entretien mené par le journaliste vedette de la chaîne CNN Anderson Cooper (qui collabore parfois avec CBS) sera diffusé ce dimanche dans 60 Minutes, l'une des émissions les plus visionnées au monde. Dans un extrait diffusé ce samedi par la chaîne, on y voit la président du Front national répété sa position sur le port du voile. "Moi je suis opposée au port du voile dans l’espace public. Nous avons une loi en France", dit-elle. Alors que le journaliste lui demande si les femmes musulmanes devaient être autorisées à porter le voile dans l’espace public, Marine Le Pen répond que "ce n’est pas ça la France, la France ce n’est pas le burkini sur les plages". Pour elle, "la France, c’est Brigitte Bardot". Une référence loin d'être anodite, B.B. étant l'une des personnalités françaises les plus connues à travers le monde... et un fervent soutien de Marine Le Pen.

Lors d'une visite au Liban en février, Marine Le Pen avait refuser de porter le voile lors de sa rencontre prévue avec le Grand Mufti de Beyrouth. La présidente du Front national avait ensuite expliqué être venue au Liban en tant que candidate à la présidentielle et non pour s'y installer. Ses détracteurs, comme l’ancienne ministre socialiste Aurélie Filippetti, avaient dénoncé un coup de communication. D’autres, comme Jean-Luc Mélenchon, ont estimé son refus de porter le voile "légitime", estimant que le voile est un signe de soumission.

Egalement interrogée sur son admiration pour Vladimir Poutine, Marine Le Pen a répondu : "Je ne suis pas une fan dans un concert de rock. Je suis une leader politique dans l'une des grandes nations de ce monde. Ce qui m'intéresse, c'est l'intérêt de la France". Pour elle, "le danger pour l'Europe" serait de "mener une guerre froid contre la Russie et la pousser dans les bras de la Chine".

Lu sur CBS News

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