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Pour Emmanuel Macron, le FN "salit la République"
©PASCAL GUYOT / AFP

En Marche !

L'ancien ministre a livré une violente charge contre le Front national.

Ce samedi, en clôture d'un rassemblement à Paris des animateurs de comités locaux du mouvement En Marche!, lancé en avril, Emmanuel Macron a livré une violente charge contre le Front national. 

"Tous les pronostics placent Mme Le Pen en tête au premier tour de la présidentielle, et tout le monde au fond s'en est accommodé", a-t-il déclaré. "Aucun démocrate ne peut accepter d'être pris en otage d'une élection tronquée, amputée d'un tour", et qu'"aucun républicain ne peut s'habituer à la présence d'un candidat d'extrême droite au second tour à chaque élection présidentielle", a-t-il ajouté. 

"Nous n'avons rien fait depuis le 21 avril 2002 [qui avait vu Jean-Marie Le Pen se qualifier pour le second tour de la présidentielle]. Nous avons donné des leçons de morale au pays, nous n'avons tiré aucune leçon pour nous-mêmes.", a déploré l'ancien ministre de l'Économie, qui peaufine sa stature de candidat à l'élection présidentielle.  

"Un parti qui salit la République"

"Je ne veux pas, je ne peux pas accepter que, dans mon pays, les symboles de notre histoire commune puissent diviser la société, parce qu'on les a laissés en quelque sorte se faire prendre par le FN. Je ne veux pas que, dans mon pays, une colère, qui est parfois justifiée, devienne le monopole d'un parti qui salit la République.", a-t-il précisé  

Selon lui, depuis 2002, il y a "d'une part, les somnambules, celles et ceux qui continuent à marcher dans la nuit, qui parlent dans le vide, et ne voient rien de ce qui se passe autour d'eux, et puis de l'autre, les cyniques, qui savent, et qui s'accommodent de cette vilaine affaire". Ces derniers "au fond se disent: ces élections présidentielles, ça n'est pas devenu si compliqué, il suffit d'arriver second au premier tour, et après la messe est dite", a-t-il ajouté, visant certains politiques à droite comme à gauche. 

>>> À lire aussi : Avec Emmanuel Macron, le clivage patriotes / mondialistes est enfin incarné

"Macron président"

"Dans cette bataille, maintenant, il y a les engagés, celles et ceux qui doivent prendre la relève, c'est vous!", s'est-il exclamé devant une salle conquise, d'où jaillissaient des "Macron président". "Je serai aussi pleinement engagé", a-t-il souligné. "Nous devons considérer comme un devoir, une exigence, une volonté, nous, d'être là, de nous battre, de proposer et d'avancer". Toutefois, il n'a pas donné davantage de précisions sur ses intentions. 

Dans un tweet, le vice-président du FN, Florian Philippot a rapidement réagi. "En dégringolade dans les sondages, déjà oublié, Macron perd ses nerfs et insulte les millions d'électeurs DN." 

Lu sur L'Express

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