Place de la République, un an après : dernier hommage aux victimes des attentats de 2015 <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Place de la République, un an après : dernier hommage aux victimes des attentats de 2015
©Reuters

En mémoire

La Marseillaise a été entonnée après une minute de silence, une allocution de Victor Hugo a été lue : la journée de commémoration de ce dimanche, à Paris, vient conclure une semaine de célébrations à la mémoire des victimes des attentats de janvier et novembre à Paris, Saint-Denis et Montrouge.

La journée de commémoration prévue ce dimanche 10 janvier, place de la République, à Paris, vient conclure une semaine de célébrations à la mémoire des victimes des attentats de janvier (17 morts) et novembre (130 morts) à Paris, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et Montrouge (Hauts-de-Seine). En un an cette place est devenu un symbole de mobilisation et d'union.

En effet, cette cérémonie intervient près d'un an après une "marche républicaine" partie le 11 janvier de la place de la République et qui avait rassemblé plus d'un million de personnes et des dizaines de chefs d'Etat et de gouvernements. Les commémorations débutent à 11 heures ce dimanche et s'articulent autour de l'inauguration d'un chêne du souvenir, d'une chanson de Johnny Hallyday, d'une chanson de Jacques Brel reprise par le Choeur de l'armée française, d'une lecture d'un texte de Victor Hugo, de la reprise par le Choeur de l'armée française de la chanson «Le temps des cerises», d'un dépôt de gerbes, d'une minute de silence et de «la Marseillaise».

Une seconde cérémonie est prévue à 17h30, en présence de la maire (PS) de la capitale, Anne Hidalgo, pendant laquelle le chêne et la statue seront illuminés. 

Tout a commencé par des mots forts du Premier ministre : "Nous sommes debout, nous sommes vivants", a déclaré Manuel Valls, sur France 2. "Pour affronter le terrorisme, nous avons besoin de cet esprit de rassemblement que nous avons pu constater le 11 janvier, il y a un an", a-t-il ajouté, avant de préciser que "ceux qui s'écarteront de cet esprit seront condamnés par nos compatriotes".

Puis, le président de la République est arrivé peu de temps après, accueilli par la maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo. Un chêne du souvenir a été inauguré par le chef de l'Etat, François Hollande, à la pointe nord-ouest de la place. Sur une plaque y est écrit : "A la mémoire des victimes des attentats terroristes de janvier et novembre 2015, à Paris, Montrouge et Saint-Denis. Ici même, le peuple de France leur rend hommage". François Hollande s'est offert un bain de foule et a notamment été à la rencontre de Lassana Bathily, le "héros" de l'Hyper Cacher. Il a également échangé quelques mots avec Johnny Halliday.

Autre moment marquant, la présence de Johnny Hallyday. Le chanteur a entonné la chanson Un dimanche de janvier. Les paroles sont signées Jeanne Cherhal et saluent notamment la "marche républicaine" géante du 11 janvier 2015. Cette chanson est issue d'un album intitulé De l'amour sorti le 13 novembre, le jour des attentats qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Enfin, une allocution prononcée par Victor Hugo à son retour d'exil le 5 septembre 1870 a été lue. "Sauver Paris, c'est plus que sauver la France, c'est sauver le monde. Paris est le centre même de l'humanité. Paris est la ville sacrée. Qui attaque Paris attaque en masse tout le genre humain", avait lancé l'écrivain.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !