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Petroplus : "Le gouvernement a décidé de s'engager" derrière l'offre de Arabiyya Lel Istithmaraat International
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Porte de sortie

Cette offre, qui fait partie des six projets de reprise déposés cette semaine, émane d'un groupe égyptien.

Le gouvernement a choisi. Pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne en Seine-Maritime, Arnaud Montebourg a annoncé qu'il soutenait l'offre du groupe égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat International. "Nous avons eu la chance d'accueillir une offre un peu surprise mais qui pour nous est de bonne qualité, d'un groupe égyptien qui a pignon sur rue, disposant de liquidités et de pétrole", a déclaré le ministre sur la chaîne Public Sénat, ajoutant peu après que "le gouvernement a décidé de s'engager derrière" cette offre.

Cette offre fait partie des six projets de reprise déposés cette semaine. "Le gouvernement a décidé de s'engager derrière une offre - il y a une deuxième intéressante - de manière à obtenir la reprise de cette raffinerie, parce que (...) nous considérons qu'il est nécessaire que nous ayons un outil de raffinage sur le sol français", a expliqué le ministre. "Notre travail, c'est de nous engager à faire tenir debout cette offre et donc de la rendre possible", a-t-il encore dit.

"Si nous trouvons un investisseur comme certains se sont présentés hier, nous nous en réjouissons, donc à nous de faire tenir debout cette offre", a poursuivi Arnaud Montebourg, avant de confirmer que le gouvernement était prêt à prendre une participation minoritaire dans le site pour en faciliter la reprise, si le repreneur le désirait. Par ailleurs, le ministre a de nouveau rappelé que c'était au tribunal de commerce de Rouen et à lui seul de trancher sur la validité des projets de reprise.

"Ce n'est pas à un administrateur judiciaire, encore moins à la direction d'une usine qui est sous liquidation, je le rappelle, de dire ce qui est recevable ou pas, puisque que c'est maintenant que le travail, dans les semaines qui commencent, va se faire", a-t-il souligné. "Le tribunal, lui seul appelé à en décider, en jugera. Ce n'est ni à l'opposition, ni d'ailleurs aux syndicats, ni même au gouvernement de juger de la recevabilité (des offres), encore moins l'administrateur, mais c'est au tribunal et lui seul dont nous devons respecter l'indépendance", a-t-il insisté.

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