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Pendant 5 ans, Jean-Christophe Lagarde avait honte de François Hollande
©XAVIER LEOTY / XL / AFP

Rouge de honte

"On a eu tellement honte pendant cinq ans de François Hollande… Honte oui. Moi j'avais honte", a déclaré le parton de l'UDI sur franceinfo.

Invité de franceinfo ce mardi 11 juillet, Jean-Christophe Lagarde a comparé les débuts à l'Élysée d'Emmanuel Macron à ceux de François Hollande. Et le chef de l'UDI n'était pas vraiment tendre avec l'ex-président de la République. "Je pense qu'il [Emmanuel Macron] a bien réussi son entrée en fonction, à la fois parce qu'il incarne correctement la fonction présidentielle - et pour tout vous dire on a eu tellement honte pendant cinq ans de François Hollande… Honte oui. Moi j'avais honte".

Jean-Christophe Lagarde n'avait pas été aussi critique à l'égard de l'ex-chef de l'État lorsque celui-ci était au pouvoir. "Il était le chef de l'État et je n'aime pas abaisser mon pays", a-t-il expliqué, en ajoutant que, selon lui, François Hollande a été "humilié" lors des sommets internationaux "où on voit qu'il ne compte pas".

Lagarde redoute "un panurgisme parlementaire" des députés LREM

En même temps, le député de Seine-Saint-Denis s'est attaqué aux députés d'Emmanuel Macron, en évoquant ses craintes à leur sujet. "On a un président de la République qui revendique d'assumer tous les pouvoirs (...) il faut qu'il y ait une Assemblée nationale en face (...) pour jouer aussi le rôle de contre-pouvoir", explique-t-il. "Le comportement des députés de la République en marche dans l'hémicycle et en commission fait craindre un panurgisme parlementaire qui effacerait toute capacité de débat".

"Le risque que le groupe qui a la majorité absolue (...) se comporte en mouton de Panurge face au gouvernement, c'est un risque pour le gouvernement lui-même, et donc pour les Français", ajoute-t-il. Pour lui, les députés LREM "n'interviennent pas ou peu". "Ils suivent aveuglément ce que dit le ministre. Le boulot de parlementaire ce n'est pas de suivre le ministre, c'est de le contrôler, de l'impulser, de corriger le tir, de débattre avec lui", a estimé Jean-Christophe Lagarde, en espérant "que rapidement ils vont évoluer, et qu'ils vont découvrir ce qu'est le Parlement, un lieu où on débat".

Lu sur Le Lab politique

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