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Syrie
Paris et Washington réclament le départ de Bachar Al-Assad
L'assassinat d'un chef de l'opposition syrienne a déclenché une nouvelle vague de violence. Paris et Washington condamnent la brutalité de ces attaques.
La Syrie est de nouveau le théâtre de manifestations anti-régime réprimée dans le sang.
Face à cette déferlante de violence, déclenchée par l'assassinat de Mechaal Tamo, un membre du Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, Paris et Washington ont condamné la brutalité de ces affrontements et ont appelé le président syrien à quitter le pouvoir "maintenant", évoquant une situation "très dangereuse".
L'opposition syrienne ainsi que les États-Unis ont dénoncé l'assassinat et l'attaque comme une "escalade" dans la répression menée par le régime de Bachar al-Assad. Elle a encore coûté la vie vendredi à 16 personnes.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, Mechaa Tamo âgé de 53 ans, a été assassiné dans son domicile par des inconnus. "Quatre hommes armés et masqués se sont introduits dans sa maison et ont tiré sur lui et son fils Marcel et une collègue".
Pour le département d'État américain, ces attaques dirigées contre les opposants sont " à l'évidence une escalade dans la tactique du régime." Basma Kodmani ira plus loin. La porte-parole du Conseil national syrien le régime a exhorte tous les leaders de l'opposition à se protéger.
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