« Pandora Papers » : Dominique Strauss-Kahn défend le « bien-fondé » de sa résidence fiscale au Maroc<!-- --> | Atlantico.fr
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La justice s’intéresse à Dominique Strauss-Kahn dans le cadre de l’affaire des « Pandora Papers ».
La justice s’intéresse à Dominique Strauss-Kahn dans le cadre de l’affaire des « Pandora Papers ».
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

PNF

La justice s’intéresse à l’ancien ministre de l’Economie et directeur du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de l’affaire des « Pandora Papers ».

Dominique Strauss-Kahn a été entendu en juin dans le cadre d’une enquête préliminaire, ouverte en mars par le parquet national financier (PNF) pour blanchiment de fraude fiscale aggravée. 

L’ex-patron du Fonds monétaire international (FMI), dont les activités de conseil exercées depuis le Maroc font l’objet d’une enquête préliminaire à Paris, a assuré ce jeudi se tenir « à la disposition des enquêteurs » :

« Une enquête préliminaire a été diligentée en France visant à remettre en cause mon statut de résident fiscal au Maroc. Je me suis tenu à la disposition des enquêteurs et je continuerai à le faire dans le cadre de cette procédure classique ». 

DSK a indiqué leur avoir « apporté tous les éléments susceptibles de répondre à leurs questions pour démontrer le bien-fondé » de sa résidence fiscale au Maroc :

« Depuis 2013, j’y réside, j’y exerce une activité économique à travers une société régulièrement déclarée et j’y dispose d’un numéro d’identification fiscale ».

DSK a été entendu en juin dans le cadre de cette enquête préliminaire suite aux révélations en octobre 2021 des « Pandora Papers », une enquête à laquelle avaient collaboré 600 journalistes réunis au sein du Consortium international des journalistes d’investigation.

Parmi les 11,9 millions de documents provenant de 14 sociétés de services financiers étudiés, des éléments comptables concernaient la société Parnasse International, créée par DSK en mai 2013. Cette société est établie dans une zone franche du Maroc, ce qui lui a permis de bénéficier d’une exonération totale d’impôt sur les sociétés pendant cinq ans puis d’un plafonnement à 8,75 % par la suite. Ces éléments avaient été révélés par l’émission Cash Investigation. 

L’enquête de l’émission revenait sur la création de Parnasse Global Limited en avril 2018 aux Émirats arabes unis, un pays où il n’y a pas de registre public des entreprises. 

Ces deux sociétés ont été créées pour recevoir les honoraires de DSK pour les conférences qu’il donne dans le monde entier et pour ses conseils aux entreprises et aux dirigeants.

Le Figaro

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