Ocean Viking : 123 « refus d'entrée » en France sur les 234 rescapés<!-- --> | Atlantico.fr
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Une membre de la Croix-Rouge donne des chaussures à un homme secouru par le navire Ocean Viking de l'ONG SOS Méditerranée, à Hyères, dans le sud de la France, le 11 novembre 2022.
Une membre de la Croix-Rouge donne des chaussures à un homme secouru par le navire Ocean Viking de l'ONG SOS Méditerranée, à Hyères, dans le sud de la France, le 11 novembre 2022.
©Christophe Simon / AFP

SOS Méditerranée

Le ministère de l'Intérieur n'a pas précisé si ces 123 personnes allaient faire l'objet d'une procédure d'expulsion.

Plus de la moitié des rescapés de l'Ocean Viking (123 migrants) ont fait « l'objet d'un refus d'entrée sur le territoire » français, a précisé le ministère de l’Intérieur ce vendredi 18 novembre devant le Conseil d'Etat. Le navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée a été accueilli à Toulon il y a une semaine. Sur les 234 personnes secourues par l’embarcation, une quarantaine de mineurs isolé ont été pris en charge par l'aide sociale à l'enfance.

Les 189 autres rescapés, soit tous les adultes, ont été placés dans une « zone d'attente » fermée où ils ont été auditionnés par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), qui devait déterminer du bien-fondé de leur demande d'asile pour qu'ils soient officiellement admis sur le territoire.

L'Ofpra a donc émis « 123 avis défavorables » et les personnes concernées « font l'objet d'un refus d'entrée sur le territoire », a indiqué Charles-Edouard Minet, sous-directeur du conseil juridique et du contentieux du ministère, lors d'une audience de la haute juridiction administrative consacrée à la pertinence de la zone d'enfermement créée par les autorités.

L'agence française de l'asile a « émis 66 avis favorables à une admission sur le territoire », a précisé ce représentant du ministère.

« Tous ceux avec avis favorable et ceux dont le juge judiciaire a décidé la libération sont orientés vers les dispositifs de l'asile », a indiqué le ministère de l’Intérieur auprès de l'AFP. Ces personnes « vont pouvoir être relocalisées » vers les onze pays européens (dont l'Allemagne, la Finlande ou le Portugal) qui s'étaient portés volontaires pour les accueillir après leur débarquement en France.

Le ministère de l'Intérieur n'a pas précisé si les 123 rescapés qui se sont vus opposer un refus d'entrée sur le territoire allaient faire l'objet d'une procédure d'expulsion.

Le Figaro

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