Nucléaire iranien : les hôtels suisses victimes d'un piratage informatique par le logiciel "Duqu" <!-- --> | Atlantico.fr
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Selon le groupe de sécurité informatique russe, Kaspersky, le logiciel d'espionnage "Duqu" a déjà servi à une cyberattaque en 2011.
Selon le groupe de sécurité informatique russe, Kaspersky, le logiciel d'espionnage "Duqu" a déjà servi à une cyberattaque en 2011.
©Reuters

Espionnage

Les établissements qui ont abrité les négociations du P5+1 auraient été la cible de cyber-attaques, selon l’entreprise de sécurité informatique Kaspersky. Le Ministère public de la Confédération a ouvert une procédure pénale contre X.

Le porte-parole du Ministère public de la Confédération (MPC) André Marty a confirmé qu'une perquisition a été menée dans un hôtel genevois le 12 mai dernier et que du matériel informatique a été confisqué. "Le but de cette perquisition était d'une part de mettre à l'abri des informations et d'autre part de constater si des systèmes informatiques ont pu être infectés par des virus."

Le MPC, qui soupçonne une activité interdite d'un service de renseignement étranger, a ouvert une procédure pénale contre X. L'entreprise de sécurité informatique Kaspersky affirme avoir découvert un virus espion très sophistiqué qui aurait touché trois des hôtels ayant accueilli les négociations sur le nucléaire iranien. L'Intercontinental et le Palais Wilson à Genève, le Beau Rivage à Lausanne ou le Royal Plaza à Montreux sont potentiellement des cibles de cette attaque. Et ces trois établissements ont un point commun : l’accueil des négociations sur le nucléaire iranien.

Selon le groupe de sécurité informatique russe, Kaspersky, le logiciel d'espionnage "Duqu" a déjà servi à une cyberattaque en 2011, montrant des similarités avec Stuxnet, un "ver" informatique qui a en partie saboté le programme nucléaire iranien en 2009-2010 en détruisant un millier de centrifugeuses servant à produire de l'uranium enrichi. Une autre attaque imputable à "Duqu", ajoute Kaspersky, est liée aux cérémonies du 70e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau, en janvier de cette année. Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement étaient présents. 

Le P5+1 réunit les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France, la Grande-Bretagne, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, et l'Allemagne. "Les informations internationales sur l'implication d'Israël dans cette affaire sont sans fondement", a déclaré la vice-ministre des Transports Tzipi Hotovely. "Ce qui est beaucoup plus important", a-t-elle ajouté, "c'est d'empêcher un mauvais accord où au final, nous nous retrouvons avec un parapluie nucléaire iranien."

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