Nouvelles routes de la soie : l'Italie se retire de l'accord avec la Chine

Quatre ans après l'avoir intégré, l’Italie se retire de l'accord controversé avec la Chine sur les Nouvelles routes de la soie. Cette décision a été indiquée à Pékin il y a trois jours, selon le quotidien italien Corriere della Sera. Rome s'est retirée de manière à « maintenir ouvertes les voies du dialogue politique », indique une source gouvernementale.

En 2019, l’Italie était le seul pays du G7 à intégrer ce programme, en raison du poids de sa dette publique. Avant son arrivée au pouvoir fin 2022, la première ministre Giorgia Meloni avait estimé que cette adhésion était une « grave erreur ».

Ce projet, lancé sous l'impulsion du président Xi Jinping, vise à améliorer les liaisons commerciales entre l'Asie, l'Europe, l'Afrique et même au-delà par la construction de ports, de voies ferrées, d'aéroports ou de parcs industriels. Pourtant, l’adhésion de Rome « n'a pas produit les résultats que nous espérions », avait jugé en septembre le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani.