Nouvelle plainte contre TotalEnergies pour complicité de crimes de guerre russes en Ukraine<!-- --> | Atlantico.fr
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Le groupe pétrolier français est accusé de complicité de crimes de guerre en Russie.
Le groupe pétrolier français est accusé de complicité de crimes de guerre en Russie.
©TotalEnergies

Guerre en Ukraine

Ce mercredi, après le classement sans suite d'une première plainte, deux associations en ont déposé une nouvelle en vue d'obtenir la désignation d'un juge d'instruction pour enquêter sur TotalEnegies qu'ils accusent de complicité de crimes de guerre en Russie.

Après le classement d'une première plainte, deux associations en ont déposé mercredi une nouvelle en vue d'obtenir la désignation d'un juge d'instruction pour enquêter sur TotalEnergies qu'ils accusent de complicité de crimes de guerre en Russie, ce que le groupe conteste vigoureusement. Les ONG Darwin Climax Coalition, basée à Bordeaux, et Razom We Stand, une organisation ukrainienne qui réclame un embargo sur les importations d'énergie fossile de Russie, ont saisi mercredi le pôle crimes contre l'humanité du tribunal judiciaire de Paris d'une plainte avec constitution de partie civile, selon une source proche du dossier. Cette procédure permet d'obtenir de manière quasi-automatique la désignation d'un juge d'instruction.

Dans ce document, les deux plaignants accusent le groupe pétrolier français d'avoir continué à exploiter un gisement en Russie après le déclenchement de la guerre en Ukraine et permis de fabriquer du carburant utilisé par des avions russes dans le conflit. Le Parquet national antiterroriste (Pnat), compétent en la matière, avait classé le 10 janvier leur première plainte pour infraction insuffisamment caractérisée, "après une analyse approfondie tant juridique que factuelle de l'ensemble des éléments transmis par les plaignants et, d'initiative, par TotalEnergies".

Le Pnat avait alors assuré n'avoir "jamais hésité à ouvrir des enquêtes visant des personnes morales lorsqu'il existait des éléments suffisants". Les plaignants avaient ensuite formé un recours auprès du procureur général de la cour d'appel de Paris, lui aussi écarté le 27 février "après étude du dossier".

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