Moscou soupçonné d’être derrière les tags de mains rouges sur le Mur des Justes du mémorial de la Shoah à Paris<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Des tags de mains rouges avaient été retrouvés sur le Mur des Juste devant le mémorial de la Shoah, à Paris, le 14 mai dernier.
Des tags de mains rouges avaient été retrouvés sur le Mur des Juste devant le mémorial de la Shoah, à Paris, le 14 mai dernier.
©Antonin UTZ / AFP

Implication russe

D’après les informations du Canard Enchaîné, la Russie serait à l’origine de la vingtaine de tags de mains rouges retrouvés le 14 mai dernier sur le Mur des Justes du mémorial de la Shoah à Paris.

Selon les informations du Canard Enchaîné, les services russes seraient derrière les tags de mains rouges retrouvés sur le Mur des Justes devant le mémorial de la Shoah, à Paris, le 14 mai dernier. Il s’agirait d’une nouvelle opération de déstabilisation menée par la Russie.

Selon les informations de l’hebdomadaire, les deux tagueurs supposés sont des ressortissants bulgares ainsi que leur complice chargé de filmer la scène. Grâce aux images de vidéosurveillance, les enquêteurs ont en effet pu retracer le parcours des suspects. Dans la nuit du 13 au 14 mai, aux alentours de 3h du matin, on les voit, vêtus de noir, taguer le Mur de Justes, à proximité du mémorial de la Shoah, où sont inscrits les noms des 3 900 personnes qui ont sauvé, au péril de leur vie, des Juifs durant l’Occupation.

Les enquêteurs ont ensuite localisé leur planque, un hôtel du XXe arrondissement de Paris, où une copie du passeport de l’un d’entre eux a été retrouvée, racontent nos confrères. Les trois suspects auraient fui juste après « l’opération » en direction de la gare routière de Bercy pour prendre un FlixBus en direction de Bruxelles.

Ce mode opératoire rappelle notamment l’affaire des étoiles de David taguées dans plusieurs arrondissements de Paris en octobre dernier. Les enquêteurs avaient découvert que quatre Moldaves étaient à l’origine des tags et avaient été commandités par un homme d’affaires réputé proche de Moscou. Parmi les quatre suspects, deux d’entre eux avaient aussi fui Paris en prenant un FlixBus direction Bruxelles, précise l’hebdomadaire.

La vandalisation du Mémorial de la Shoah avait suscité une vive émotion, qui s'explique notamment par la symbolique des « mains rouges » taguées, dont la dimension antisémite avait été au cœur d'une polémique fin avril. Après une manifestation devant Sciences Po Paris, des étudiants avaient brandi leurs mains teintes en rouge en soutien à la Palestine. Cependant, cette symbolique évoque également le lynchage subi par deux réservistes israéliens, à Ramallah par des Palestiniens, en octobre 2000, dont l'un d’entre eux avait ensuite montré ses mains couvertes de sang à la foule.

Le figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !