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Mort d'Hervé Gourdel : certains de ses ravisseurs ont été identifiés
Mort d'Hervé Gourdel : certains de ses ravisseurs ont été identifiés
©REUTERS/Patrice Massante

Enquête

C'est ce qu'ont annoncé les autorités algériennes, par la voix du ministre de la Justice. Par ailleurs, un des accompagnateurs de la victime s'est confiée pour la première fois.

"Les premiers éléments de l'enquête ont permis d'identifier certains des membres du groupe terroriste auteurs de ce crime". C'est ce qu'a expliqué le ministre de la justice algérien, Tayeb Louh, ce mardi soir à la télévision publique nationale. Le parquet a requis des mandats d'arrêt à l'encontre des ravisseurs identifiés et une commission rogatoire pour "déterminer le lieu d'où a été postée la vidéo (de l'exécution) sur la Toile", a précisé le ministre. "La justice a également ordonné une commission rogatoire afin d'identifier les autres membres du groupe auteur de l'enlèvement et de l'assassinat du touriste français, a-t-il ajouté. 

Le groupe qui a enlevé et décapité Hervé Gourdel la semaine dernière, les "Soldats du Califat" (Jund al-Khalifa), a réitéré ce mardi dans une vidéo son allégeance à l'Etat islamique.

L'un des accompagnateurs de Hervé Gourdel s'est, par ailleurs, confié pour la première fois. "Nous n’avons jamais pensé (Ils étaient cinq à accompagner Hervé Gourdel) que du mal puisse nous arriver dans cette région" explique ce jeune homme de 23 ans, partageant avec la victime la passion de la randonnée. "Je connaissais Hervé Gourdel depuis janvier. Nous étions amis sur Facebook et nous partagions aussi la même passion pour la photographie. Il m'avait dit qu'il voulait venir escalader le mont Tikejda" raconte-t-il avant de revenir sur les conditions de son enlèvement et de sa mort 

"Nous n’avons pas voulu abandonner notre ami, poursuit Oussama à "Echorouk". Nous avons supplié les terroristes de le relâcher, nous nous sommes accrochés avec eux pour les empêcher de le prendre en otage. Mais en vain, ils étaient plus forts et armés", précisant que lui-même, ainsi que les autres accompagnateurs, n'avaient pas été pris en otage eux-mêmes.

Euronews explique par ailleurs qu'un journal algérien nommé "El Hadath" donne la même version des événements que le jeune homme.

Vu sur Echorouk

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