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Migrants, chômage, économie : les principales déclarations de Manuel Valls dans "Des paroles et des actes"
©Reuters

Grand oral

Le Premier ministre a participé à l'émission politique phare de France 2 ce jeudi.

Grand oral pour Manuel Valls. Ce jeudi 24 septembre, le Premier ministre a participé à l'émission politique "Des paroles et des actes" sur France 2. Le chef du gouvernement va tenter de reprendre la main après une rentrée délicate. Retrouvez ici les princicpales déclarations de Manuel Valls.

  • Débat avec François Fillon

Lors de son débat avec le Premier ministre, François Fillon a déclaré  "Vous ne mesurez pas le désarroi et la colère qui montent dans le pays".

  • Sur les fonctionnaires

Après les propos polémiques d'Emmanuel Macron sur le travail des fonctionnaires, Manuel Valls déclare que "le statut de la fonction publique peut évoluer. Mais fonctionnaire n'est pas un mot en l'air. Les Français veulent moins de fonctionnaires mais plus d'enseignants, de policiers, de militaires et de juges, et ce sont des fonctionnaires."

  • Sur l'économie

Manuel Valls doit défendre la politique économique de son gouvernement, alors que la croissance française reste à la traîne par rapport à ses voisins européens."Quand la nation engage 40 milliards d'euros sur trois ans de baisse du coût du travail, ce ne sont pas des mesurettes. Le pacte de responsabilité et de solidarité est en train de produire ses résultats. Mais ça ne va pas assez vite. Il manque le déclic de la confiance"

"Les défis de ce quinquennat sont de rétablir les comptes publics, financer les grandes priorités de la nation, redonner de la compétitivité aux entreprises, et baisser les impôts. J'assume l'idée de justice fiscale, mais il y a des Français qui voient concrètement les impôts baisser".

  • Sur les migrants

Premier thème de la soirée bien sûr, la question des migrants. "L'honneur de l'Europe, c'est d'accueillir ces réfugiés", commence Manuel Valls, avant de donner des chiffres: "Il y a 500.000 personnes qui viennent en Europe chercher une protection. La France a accueilli, depuis 3 ans, en moyenne, 66.000 demandes d'asile. L'Allemagne, 400.000 en 2014. Ce sont là les ordres de grandeur. La Commission européenne a proposé des centres d'accueil de 160.000 demandeurs d'asile. La France a proposé d'en accueillir 30.000. Et ce ne sera pas plus."

Le locataire de Matignon revient aussi sur les mesures de sécurité liées à cette crise. "Pour que Schengen soit fiable, il faut des gardes-frontières, des frontières qui soient protégées. L'UE a le droit à avoir des frontières", ajoute-t-il. "Pour que le droit d'asile fonctionne, il faut que ceux qui sont déboutés soient reconduits à la frontière".

"Est-ce que l'on peut faire passer un message qui consiste à dire: 'venez tous en Europe ?' Non, ce n'est pas possible", estime le Premier ministre, qui rappelle que "l'immigration a toujours été une chance pour notre pays, mais tout cela doit être maîtrisé."

Manuel Valls souligne que la générosité envers les réfugiés ne se fait pas au détriment des Français. "C'est de la responsabilité de l'État d'organiser cet accueil, avec les maires. Mais cela ne doit pas faire au détriment de l'emploi et du logement social. On ne prend pas aux Français ces aides. Il n'y a pas de concurrence des pauvretés. Je crois en la capacité de l'Europe d'organiser cette aide, de faire en sorte que nos frontières soient sûres, puis d'organiser la répartition des migrants." Le Premier ministre envoie également une pique à son homologue hongrois Viktor Orban, qui a multiplié les mesures chocs contre les migrants, estimant que "son discours est insupportable."

  • Sur les chiffres du chômage

Interrogé immédiatement au sujet des chiffres du chômage, annoncés ce jeudi, le Premier ministre affirme que "ces chiffres ne sont pas satisfaisants. Ils sont mauvais, bien sûr. La croissance n'est pas assez forte. Mais derrière ces chiffres, il y a des hommes et des femmes, et c'est à eux que je pense ce soir. Le chef du gouvernement voit ensuite des signes positif. "Le climat des affaires s'améliore, les marges des entreprises se reconstituent, la confiance des ménages est au rendez-vous, nos exportations sont à la hausse. C'est pour cela que nous réformons", conclut-il.

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