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Même en parlant de foot, François Hollande replonge dans la politique
©Reuters

Capitaine

Le président a raconté son amour pour le sport, sur France Inter, tout en distillant son message politique.

Quand on invite François Hollande pour évoquer autre chose que l'actualité politique ou économique, il faut évidemment lire entre les lignes. Le chef d'Etat avait déjà fait le coup, il y a 15 jours, en évoquant un parallèle audacieux entre sa situation et celle de Churchill ou encore Clémenceau, dans une émission d'histoire. Cette fois, il était sur France Inter, dimanche soir, pour parler sport et surtout parler foot, sa grande passion. "Il y a dans le sport une théâtralisation : jusqu'au coup de sifflet final, on ne sait pas ce qui va se produire (…) Bien sûr qu'il y a des favoris. Mais rien n'est joué d'avance", glisse-t-il. "Je me méfie du statut de favori, et je le dis sans aucune interprétation. Il ne faut surtout pas avoir ce statut-là."

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Evidemment, il vante avant tout le collectif, comme celui du gouvernement. "C'est l'esprit et le caractère qui font une équipe et son succès (…) Le sport, c'est s'accomplir par soi-même et avec les autres, c'est une belle idée en politique". Et de souligner son rôle dans "son" équipe : "Je suis obligé de jouer à tous les postes. Des fois en défense, des fois je suis à l'attaque, parfois je fais circuler le ballon."

"Le sport, ça m'a formé comme citoyen" avance-t-il. "Je ne dis pas comme politique, mais comme citoyen. L'éthique sportive est une éthique citoyenne (…) En politique comme dans le sport : soit on est dans le conflit, dans l'affrontement, et on considère que tout supporter de l'équipe en face est un adversaire. Soit on partage quelque chose de plus fort et on est capable de se dépasser. C'est cette éthique-là que je veux partager." Pas sûr que l'analogie ait fonctionné…

Lu sur Le Figaro

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