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François Hollande : en finir avec "l'Etat UMP" et "l'omniprésidence"
©Reuters

Surenchère... ou pas ?

Le candidat socialiste était en meeting de campagne à Dijon ce samedi.

François Hollande a tenu à répondre, durant son meeting de campagne ce samedi à Dijon, aux accusations de l'UMP d'avoir participé aux manifestations hostiles à Nicolas Sarkozy lors de sa visite à Bayonne jeudi. "Je ne me laisserai pas emporter par je ne sais quel dénigrement, dévaluation, par je ne sais quelle surenchère."

François Hollande a aussi appelé à en finir avec "l'Etat UMP". "Depuis cinq ans, nous vivons sous le règne de "l'omniprésidence", le régime d'un seul qui prétend pouvoir décider de tout, sur tout, partout. Et en fait, certains l'ont reconnu, au-delà de cette tentation que d'autres que lui ont pu connaître, l'omnipotence conduit à l'impuissance. A vouloir concentrer tous les pouvoirs, on finit par en exercer aucun", a-t-il souligné, en promettant que ce ne serait pas non plus "l'Etat PS" en cas de victoire socialiste.

"Le premier devoir du prochain président sera de rendre des comptes, de dire régulièrement au pays le sens de l'action publique, de présenter tous les six mois l'évaluation des résultats par rapport aux objectifs", a insisté le candidat socialiste. "Il s'agira de donner au Parlement les moyens efficaces de contrôler les politiques publiques et de vérifier chaque année la confiance de l'Assemblée nationale à l'égard du gouvernement".

François Hollande s'est engagé à mettre fin au cumul des mandats, jugeant le travail des parlementaires comme un travail "à temps plein". Le candidat a appuyé l'importance d'assurer une meilleure représentation politique à l'Assemblée nationale et au Sénat en instaurant une part de proportionnelle aux élections législatives.

Le candidat PS à la présidentielle a promis qu'en cas de victoire, une "loi sur les territoires de la République" serait "présentée au Parlement avant la fin de cette année". "Ce sera l'un des grandes réformes structurelles qui marquera le début du quinquennat", a-t-il déclaré. Outre ce "nouvel acte de décentralisation", le candidat socialiste a promis de garantir les dotations financières de l'Etat aux collectivités territoriales.

"L'impôt local c'est un élément de l'autonomie des communes et des départements", a-t-il dit, appelant à "renforcer la solidarité financière de l'Etat et des collectivités locales vers les territoires". "Il est normal et je ne veux stigmatiser personne, que Neuilly-sur-Seine paie pour Bobigny", a scandé le socialiste à l'adresse de son rival, Nicolas Sarkozy, ancien maire de Neuilly.  "La gauche fait confiance aux élus, la droite s'en méfie, la gauche leur propose des contrats, la droite des décrets".

Lu sur Europe 1

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